Mettre en location sur Airbnb : pour vous (ou pas) ?


Vous possédez une habitation ou un appartement que vous n’occupez pas à temps plein ? Dans ce cas, la location sur Airbnb peut être une option à envisager. De plus en plus de gens décident de mettre provisoirement leur habitation en location pour les voyageurs. Mais est-ce que la formule est faite pour vous et si oui, que devez-vous certainement examiner à la loupe avant de vous lancer ?

Pourquoi mettre votre habitation en location sur Airbnb ?

Il peut être intéressant de mettre votre habitation en location sur Airbnb pour plusieurs raisons.

Vous vous assurez un beau revenu complémentaire

Qu’il s’agisse de votre propre habitation, d’une maison de vacances ou d’une résidence secondaire : mettre en location votre bien provisoirement sur Airbnb peut vous procurer un solide revenu complémentaire. Surtout dans des régions touristiques ou populaires, la rentabilité sera certainement au rendez-vous.

Votre habitation ne reste pas vide inutilement

Vous possédez une habitation qui est vide régulièrement, par exemple parce que vous séjournez souvent à l’étranger pendant de longues périodes pour des raisons professionnelles ? Dans ce cas, votre maison ou votre appartement pourra être occupé également pendant vos périodes d’absences grâce à Airbnb.

Vous décidez des règles et de l’agenda

Vous décidez des règles que vous voulez imposer. Vous préférez ne pas héberger ni animaux ni fumeurs dans votre logement ? Précisez-le d’emblée facilement dans votre annonce en ligne.En outre, vous décidez aussi quand vous louez votre habitation et pour quelle durée. Vous avez besoin de votre habitation pour vous ou votre famille ? Dans ce cas, vous bloquez simplement le calendrier.

Vous rencontrez de nouvelles personnes

Parmi les différents avantages d’Airbnb, de nombreux propriétaires apprécient par-dessus tout l’aspect social. Vous rencontrez en effet des voyageurs du monde entier. Et ces rencontres marqueront peut-être le début de nouvelles et belles amitiés.

Parmi les différents avantages d’Airbnb, de nombreux propriétaires apprécient par-dessus tout l’aspect social. Vous rencontrez notamment des voyageurs du monde entier.

Airbnb vs bail de location classique

En guide d’alternative à la location temporaire, vous pourriez envisager un bail classique. À certains égards, la location sur Airbnb offre toutefois une série d’avantages évidents :

  • Vous n’êtes pas tenu à des périodes de location imposées ;
  • Si vous vous y prenez bien et que votre bien se situe dans un endroit recherché, vous pouvez obtenir des rentrées mensuelles supérieures en demandant un prix plus élevé à la nuit ;
  • Vous ne risquez pas de ne pas recevoir votre argent grâce à la confirmation de paiement préalable. Vous recevez l’argent dès que vos hôtes entrent dans le logement ;
  • Via Airbnb, vous bénéficiez d’une protection contre les dégâts et responsabilités et vous ne devez pas conclure – sauf dans certaines régions où les autorités locales l’imposent – d’assurance complémentaire ;
  • Vous n’êtes pas tenu légalement à certaines responsabilités, comme l’entretien et les réparations.  Naturellement, vous devez toutefois veiller à ce que votre bien reste en bon état afin de garantir de bons avis ;
  • Une fois que la location est terminée, le contrat avec les hôtes est rompu. Dans un bail traditionnel, le locataire bénéficie d’une protection supplémentaire ;
  • Vous pouvez plus facilement adapter les prix à court terme et vous ne devez pas attendre une année, comme dans un contrat de bail standard ;Les propriétaires comme les locataires reçoivent des avis. Ainsi, vous avez toujours des informations relatives à la réputation des locataires. Ce n’est généralement pas le cas des contrats de bail classiques.

Ce que vous devez examiner à la loupe

Hormis les potentiels avantages, la location sur Airbnb suppose aussi une série de points d’attention.

Votre commune autorise-t-elle et à quelles conditions la location via Airbnb ?

En fonction du pays, de la région et même de la commune où vous habitez, la location via Airbnb peut être soumise à certaines conditions. Par conséquent, il est important de vous renseigner pour savoir si :

  • Votre commune autorise que vous louiez votre habitation via Airbnb ?
  • Vous devez modifier l’affectation de votre bâtiment ?
  • Vous devez demander un permis ou produire certains documents ?
  • Votre immeuble doit-il répondre à des exigences de sécurité incendie, confort ou hygiène ?
  • Votre bien est-il soumis à des taxes de séjour touristique ?
  • Est-il question d’une durée maximale (en jours) de mise en location par an ?
  • Devez-vous souscrire une assurance complémentaire ?

Vos revenus locatifs seront-ils imposés ?

Pour faire simple, oui. Dans la pratique, les règles sont un peu plus compliquées. La somme que vous devez payer au titre d’impôt dépend de différents facteurs comme :

  • Le revenu minimum par an
  • La fréquence de location via Airbnb
  • Le type d’offre : proposez-vous par exemple aussi le petit-déjeuner à vos hôtes ? Dans ce cas, vous êtes imposé différemment

Quoi qu’il en soit, Airbnb vous oblige à communiquer vos données de location au fisc. Afin de maximiser vos revenus, il peut être utile de vous adresser à un comptable. Si vous ne respectez pas les règles fiscales, vous risquez de lourdes amendes.

jeunes femmes déjeunent sur une terrasse
La location sur Airbnb implique malheureusement aussi des impôts. Proposez-vous aussi le petit-déjeuner à vos hôtes ? Dans ce cas, vous êtes imposé différemment que dans le cas d’un séjour classique.

Avez-vous le temps de vous occuper de l’entretien régulier ?

N’importe quel locataire Airbnb préfère arriver dans un logement propre et bien entretenu. En tant que propriétaire, vous devez donc veiller au nettoyage et à l’entretien. Vous pouvez vous en occuper ou en charger une société de nettoyage. Vous devez pouvoir récupérer une partie de ces frais de nettoyage auprès des locataires.

Quelques derniers conseils si vous voulez réussir votre aventure sur Airbnb

Vous voulez tirer profit du boom d’Airbnb ? Nous vous donnons encore ces quelques petits conseils avant de mettre le pied dans les starting-blocks :

  • Rendez votre lieur d’hébergement attrayant : proposez un prix concurrentiel, joignez de jolies photos et rédigez un descriptif engageant pour vos annonces où vous expliquez les atouts de l’endroit… ;
  • Prévoyez des règles claires : qu’attendez-vous de vos locataires ? Qu’est-ce qui est strictement interdit (fêtes, tabac …) ?
  • Faites en sorte que vos hôtes se sentent immédiatement chez eux : prévoyez un cadeau ou un message de bienvenue, partagez des informations intéressantes pour rendre leur séjour le plus confortable possible (wifi, renseignements touristiques…).

En résumé : mettre votre propre bien en location sur Airbnb est voué à un long avenir si vous vous investissez auprès de vos hôtes. Un seul avis positif n’est pas suffisant, il vous en faudra une dizaine pour que votre Airbnb sorte rapidement du lot.

À la recherche d’informations sur la mise en location ?

Les dés du jeu Airbnb ne sont pas encore jetés et vous souhaitez encore recueillir davantage d’informations ? Sur notre blog Immoweb, nous avons rassemblé toute une série de renseignements pertinents à propos de la mise en location. Jetez-y un oeil sans plus attendre !

Découvrez davantage d’informations relatives à la mise en location sur Immoweb


Publié le 20 janvier 2025



Real Estate

Acheter une habitation en tant que célibataire


Notre pays compte 5 millions de ménages dont 1,8 million représente des ménages isolés*. Donc près de 36% des ménages. Il peut paraître difficile d’acheter sa propre habitation quand on est célibataire, mais c’est loin d’être impossible. Comment allez-vous vous y prendre et quelles options s’offrent à vous ? Nous nous faisons un plaisir de vous aider.

Pourquoi décider d’acheter ?

Les prix actuels des maisons sont élevés. C’est pourtant le bon moment pour acheter en tant que célibataire. Pourquoi ? Parce que pour la première fois depuis très longtemps les taux d’intérêt ont diminué. Cela signifie que les mensualités de votre prêt seront inférieures à celles qu’elles étaient il y a une grosse année. Il faut savoir que ces taux d’intérêt peuvent varier à tout moment et qu’ils risquent donc à nouveau d’augmenter.

Par ailleurs, tous les avantages de l’accès à la propriété restent bien entendu pertinents :

Vous constituez un capital

Lorsque vous achetez une habitation, vous constituez votre propre capital au lieu de payer des loyers à un bailleur. Chaque remboursement vous rapproche un peu plus de la pleine propriété.

Vous avez la certitude de conserver votre lieu de résidence

Posséder sa propre habitation vous offre la sécurité. Vous ne dépendez pas d’un propriétaire qui peut mettre fin subitement au contrat ou augmenter le loyer chaque année.

Vous profitez des joies de la liberté

En tant que propriétaire, vous transformez et aménagez votre habitation totalement selon vos goûts. Sans devoir demander l’autorisation d’un bailleur.

Vous avez un.e ami.e ou membre de votre famille qui est également célibataire ? Achetez ensemble une habitation et partagez des espaces communs. Vos coûts restent mesurés et vous profitez quand même d’une certaine intimité.

Options fréquentes pour les personnes isolées

En tant que célibataire, vous devez souvent composer avec votre budget. S’il est probablement inenvisageable pour vous d’acheter une spacieuse maison unifamiliale avec trois chambres et un grand jardin, il existe suffisamment d’autres options.

Optez plutôt pour des petits logements pratiques comme :

  • Un studio ou appartement : c’est l’option idéale pour les personnes isolées, nettement plus abordable qu’une maison, avec souvent une facture d’énergie bien inférieure.
  • Une nouvelle construction compacte : plus chère à l’achat, mais conforme à toutes les normes énergétiques en vigueur. Vous ne devrez pas rénover et votre facture d’énergie sera limitée.
  • Une maison de rangée : coûte moins cher qu’une maison individuelle et offre un niveau de confort suffisant.

Vous n’êtes pas attaché à un style traditionnel ? Il existe aussi des formes de logement alternatives qui pourraient vous tenter. Que diriez-vous de …

  • Tiny houses : idéal pour celui qui aime un mode de vie minimaliste.
  • Coliving : Vous avez un.e ami.e ou membre de votre famille qui est également célibataire ? Achetez ensemble un logement et partagez des espaces communs. Vos coûts restent mesurés et vous profitez quand même d’une certaine intimité.
  • Mise en location d’une chambre : vous achetez une maison avec une chambre qui est encore libre ? Vous pourriez gagner un peu d’argent en louant cette chambre. C’est une éventualité qui vous semble confortable ? Renseignez-vous auprès de votre commune pour connaître la réglementation en la matière.

Conseil : sortez du centre-ville

Si vous êtes célibataire, le centre-ville extrêmement animé est attractif surtout si vous voulez habiter dans un studio ou un appartement. Vous préférez la tranquillité d’une maison ? Considérez aussi les options en dehors du centre-ville. La différence de prix entre le centre-ville ou le coeur d’un village et sa périphérie est étroitement liée à la région de votre choix. Comparez ici d’ores et déjà les prix des logements au mètre carré dans votre région.

Comment tirer le maximum d’un budget limité ?

Tout le monde ne possède pas un important capital de départ ni bénéficie de l’aide financière de la famille. Si votre budget est limité, il reste des options à envisager si vous souhaitez acheter un logement.

Coup de pouce des pouvoirs publics

Renseignez-vous dans la ville ou la commune où vous voulez vous installer des aides financières comme :

  • Prêts sociaux : ceux-ci présentent des conditions intéressantes pour les personnes ayant de faibles revenus.
  • Primes pour travaux économiseurs d’énergie : même si les travaux de rénovation ne font pas partie de vos priorités, des petites adaptations sont de nature à réduire vos charges et augmenter la valeur de votre habitation.

Commencez modestement et capitalisez

Votre première habitation ne doit pas nécessairement être la maison de luxe super équipée dont vous avez toujours rêvé. Achetez un studio ou une petite maison à prix abordable que vous vendrez ensuite en faisant une plus-value. De cette manière, vous constituez un capital pour une prochaine étape.

Soyez ouvert aux bonnes occasions

Des habitations présentant un petit ‘défaut’, comme une salle de bains démodée, sont certainement moins chères. Optez pour un bien qui est directement habitable, dont la valeur augmentera rapidement et considérablement grâce à des petites adaptations.

Couple emporte des caisses de déménagement.
Vous partagez (à nouveau) votre vie avec un.e partenaire ? Passez des accords financiers clairs avec la personne qui emménage chez vous.

Obtenir un prêt hypothécaire

‘La banque voudra-t-elle bien me prêter autant d’argent ?’ C’est bien possible. L’an dernier, pas moins d’un crédit logement sur trois a été conclu par des personnes célibataires. Ce qui intéresse surtout la banque c’est de savoir si vous pourrez rembourser le crédit dans le délai convenu. Dans ce contexte, votre salaire et votre situation financière générale sont essentiels. De plus, la banque examine aussi si le remboursement ne pèse pas trop lourd sur votre budget mensuel. Soyez donc réaliste.

Vous devez également savoir que vous devrez apporter au minimum 10% du montant total de l’achat. Il est donc important que vous ayez constitué un petit capital de départ. Mais vous devez aussi tenir compte de coûts supplémentaires, comme les droits d’enregistrement et les frais de notaire.

Vous avez (re)trouvé l’âme soeur ?

Super ! Surtout si vous savez que cela ne pose aucun problème pour votre propriété. Passez avant tout des accords financiers clairs avec la personne qui emménage chez vous. Il existe plusieurs possibilités, comme un contrat de cohabitation. Mais votre nouveau partenaire peut aussi prendre part d’une certaine manière à l’achat ou au prêt et donc à son remboursement. Un rendez-vous chez le notaire est donc l’étape suivante.

Célibataire et envie d’acheter une habitation ? Examinez l’offre !

Si vous êtes célibataire et que vous voulez acheter une habitation, votre projet peut se révéler un véritable défi.  Cependant avec les bons outils et état d’esprit, vous risquez au minimum de créer une opportunité. Commencez par trouver la juste proportion d’inspiration et passez au peigne fin les nombreuses habitations proposées sur Immoweb.

Regardez nos habitations à vendre


Publié le 23 janvier 2025



Real Estate

Investir dans l’immobilier avec un budget limité


Vous rêvez d’investir dans l’immobilier, mais vos finances risquent de faire échouer votre projet ? Bonne nouvelle : même avec un budget limité, il y a plusieurs façons de faire son entrée sur le marché de l’immobilier. En opérant des choix stratégiques ou en explorant des types d’investissement alternatifs – comme un kot d’étudiant – vous pourrez réaliser votre rêve immobilier !

1. Commencez modestement par un box de garage ou un kot étudiant

Quand on pense à un investissement dans l’immobilier, ce qui vient immédiatement à l’esprit c’est l’achat d’une maison ou d’un appartement. Rien n’est moins vrai, car vous pouvez commencer par des investissements moins importants pour faire une entrée prudente sur le marché immobilier. 

  • Garages et places de stationnement : Ils sont généralement bon marché et procurent un revenu locatif stable, surtout aux centres des villes où les places de parking sont rares. De plus, un garage ou une place de stationnement n’occasionne pas de gros frais d’entretien.
  • Chambres d’étudiants : Acheter une chambre d’étudiant ou un kot dans une ville universitaire peut aussi s’avérer un investissement intéressant. La demande pour les chambres d’étudiants demeure en effet élevée et la gestion de celles-ci est moins complexe qu’un bien immobilier entier.
  • Habitations modulaires ou tiny houses : Le succès des habitations compactes est loin de se démentir, au contraire. Investir dans une tiny house que vous allez louer ou revendre constitue une alternative innovante et abordable.

Comme vous le voyez, même avec un budget limité, vous pouvez profiter de vos premiers revenus immobiliers pour ensuite accroître pas à pas votre portefeuille d’investissements.

2. Optez pour des agglomérations plus petites ou plus reculées

Depuis longtemps, les prix de l’immobilier dans les grandes villes affichent une tendance à la hausse. Ainsi, le seuil d’entrée pour les investisseurs est plus élevé, surtout pour ceux qui disposent d’un budget limité. Il leur faut donc élargir leur champ de prospection et explorer de nouveaux horizons. Prenez par exemple les quartiers en plein développement ou les villes qui investissent dans l’infrastructure.

Il peut aussi être utile de s’intéresser aux communes périphériques. D’une part, les prix de l’immobilier dans ces communes sont encore relativement abordables et, d’autre part, elles assurent une liaison rapide avec les grandes villes. Si vous êtes réellement prêt à élargir vos horizons, pourquoi ne vous tourneriez-vous pas vers l’étranger … et le soleil !

3. Achetez à prix intéressant, rénovez intelligemment et augmentez la valeur

Un bien avec de nombreux travaux en perspective risque de rebuter les acheteurs potentiels. Ne vous y méprenez pas, car il peut s’agir d’une bonne façon d’obtenir un rendement immobilier. Ce genre d’immeubles est en effet nettement moins cher à l’achat et quelques travaux de rénovation bien pensés pourront bien en augmenter considérablement la valeur.

À quoi devez-vous veiller lorsque vous rénovez ?

  • Calculez le prix total : Tenez compte des coûts d’acquisition, des coûts de rénovation et des possibles dépenses imprévues. Et surtout, restez réalistes, afin d’éviter toutes mauvaises surprises dans le futur.
  • Améliorez votre habitation de manière stratégique : Une rénovation de cuisine et de salle de bains, des interventions éco-énergétiques et l’isolation procurent souvent la meilleure plus-value. Dans ce cas, ayez toujours à l’esprit l’obligation de rénovation qui impose certaines normes auxquelles les habitations doivent répondre.
  • Profitez des primes : En Belgique, il existe diverses primes et aides à la rénovation. Renseignez-vous au préalable auprès des instances compétentes pour savoir si vous pouvez en bénéficier !

4. Envisagez le co-investissement et augmentez le champ des possibles

Si vous ne pouvez ou ne voulez pas supporter seul.e la charge financière d’un investissement immobilier en raison d’un budget serré, vous pouvez aussi investir à plusieurs. De cette manière, vous réduisez non seulement le seuil d’entrée, mais vous répartissez aussi la charge financière.

  • Famille et amis : En partageant les coûts et les responsabilités avec votre famille ou vos amis, vous pouvez aussi réaliser un bel investissement, même avec un budget limité.
  • Financement participatif : Il existe de plus en plus de plates-formes qui offrent la possibilité d’investir dans des projets immobiliers avec des petits montants. Ainsi, vous pouvez profiter de rendements immobiliers sans devoir apporter un gros capital.
  • Coopérations et syndicats : Certains groupes d’investissements immobiliers regroupent plusieurs personnes pour acheter et gérer un bien immobilier collectif. Les risques sont réduits et la gestion simplifiée.

Le co-investissement vaut donc certainement la peine d’être envisagé. Il offre non seulement des avantages financiers, mais aussi l’occasion de partager des expériences et les risques avec d’autres.

Le co-investissement avec la famille ou les amis est une façon économique d’investir dans l’immobilier.

5. Investissez dans un ETF immobilier sans acheter un bien

Celui qui investit dans l’immobilier pense en premier lieu à des bâtiments physiques. Mais il existe d’autres formes d’investissements. C’est le cas par exemple des ETF (Exchange Traded Funds) immobiliers.  Y avez-vous déjà pensé ? Il s’agit d’une forme de placement passive qui rencontre de plus en plus de succès.

Que sont les ETF immobiliers ?

Un ETF immobilier est un fonds d’investissement coté en bourse qui permet d’investir dans des sociétés ou projets immobiliers. Et donc, au lieu d’acheter et louer une propriété, vous achetez une partie d’un portefeuille immobilier partagé par le biais d’un ETF. En résumé, vous placez vos oeufs dans plusieurs paniers, sans vous en préoccuper.

Pourquoi choisir un ETF immobilier ?

  • Seuil d’entrée bas : Avec un montant peu élevé, de quelques dizaines ou centaines d’euros, vous pouvez déjà faire votre entrée sur le marché de l’immobilier.
  • Répartition des risques : Au lieu d’investir dans une seule propriété, vous investissez dans un large éventail de sociétés immobilières, ce qui permet de répartir les risques.
  • Flexibilité : Vendre un bien prend souvent des semaines voire des mois, tandis qu’acheter et vendre un ETF peut se faire à tout moment sur la bourse.
  • Absence de souci de gestion : Vous ne devez pas vous tracasser des locataires, de l’entretien ni de la gestion immobilière.

Faibles coûts : Les coûts des ETF sont généralement beaucoup moins élevés que les fonds de placement, qui sont gérés de manière active.

homme regarde état d’investissements sur son gsm
Avec les ETF immobiliers, vous investissez de manière passive dans l’immobilier avec un budget restreint.

Conclusion : même avec un budget restreint, il est possible d’investir dans l’immobilier

Il est clair qu’investir dans l’immobilier ne doit pas rester un rêve, même si votre budget est limité. En opérant des choix stratégiques, en envisageant le co-investissement, en explorant la piste des ETF immobiliers et même en misant sur un projet de rénovation, vous pouvez aussi entrer sur le marché de l’immobilier avec un budget limité.

Vous voulez, vous aussi, faire vos nouveaux voire vos premiers (petits) pas sur le marché de l’immobilier ? Sur Immoweb, vous trouverez certainement un bien qui vous séduira. D’une première petite résidence de vacances au projet de rénovation prometteur, vous découvrirez sur Immoweb des biens pour tous les goûts et toutes les bourses !

Oui, je souhaite aussi investir dans l’immobilier !


Publié le 5 février 2025



Real Estate

Location meublée en Belgique: tout savoir


Vous envisagez de placer un bien en location meublée ? On vous détaille les avantages (rentabilité et fiscalité) de cette solution. On vous explique également les règles à respecter pour être en conformité avec la loi belge.

Quels sont les avantages à louer un appartement meublé ?

La location meublée est avantageuse à bien des égards. Elle offre une plus grande flexibilité que la location non-meublée, un potentiel de rentabilité supérieur et répond à une demande croissante.

Une plus grande flexibilité qu’avec la location non-meublée

Le bail en location meublée est généralement plus court que dans le cadre d’une location non-meublée. Avec un appartement meublé, vous évitez le classique 3 6 9 pour proposer un bail d’un an maximum. C’est particulièrement intéressant pour les investisseurs dans les situations suivantes :

  • pour tirer parti d’un contexte immobilier très favorable, comme ce fut le cas lors des Jeux Olympiques 2024 en France par exemple ; 
  • pour vendre l’appartement rapidement en état non-occupé ; 
  • pour vivre dans l’appartement à l’issue d’une période précise.

Bien sûr, dans le cas d’un appartement placé en location de vacances, la location meublée est indispensable.

Un loyer plus élevé

L’autre avantage de la location meublée, c’est la rentabilité. Un appartement meublé peut être proposé à un loyer supérieur que celui d’un appartement non-meublé. La raison est simple. En tant que bailleur, vous proposez un service supplémentaire au locataire. Il signe le bail, entre dans les lieux et a déjà tout le nécessaire pour vivre.

En proposant un meublé avec du mobilier haut de gamme, il est possible d’augmenter encore plus le montant du loyer. C’est particulièrement intéressant pour un appartement dans le centre-ville de Bruxelles qui peut attirer des locataires internationaux pour une période de seulement quelques mois.

De plus en plus de demandes

Une étude de l’agence immobilière française Lodgis indique qu’en 2023, la demande pour des locations meublées a augmenté de plus de 18 %. Une tendance qui se constate également en Belgique, notamment dans la capitale. Cette demande accrue est due, entre autres, aux nouveaux modèles de vie plus nomades et flexibles des jeunes générations. Le télétravail se généralise, la culture start-up offre des opportunités à saisir sur l’instant, ce qui pousse les jeunes actifs à privilégier des solutions de logement à plus court terme et donc meublées.

Quels sont les éléments de la location meublée à connaître en Belgique ?

Pour tirer parti de tous les avantages de la location en meublé, il est essentiel de bien maîtriser plusieurs éléments qui font la spécificité de ce type de bail. On vous dit tout sur le mobilier minimal que doit intégrer un meublé, les caractéristiques du bail et la fiscalité.

Quelles sont les obligations pour un appartement meublé ?

En Belgique, la loi est très précise concernant les obligations liées à la location meublée. L’appartement doit être équipé d’un mobilier suffisant pour permettre une occupation normale et confortable.

Concrètement, le logement doit comprendre au minimum :

  • un lit avec matelas et literie complète, 
  • un canapé, 
  • une table et des chaises, 
  • des rangements pour les vêtements, 
  • une cuisine équipée avec électroménager de base (réfrigérateur, plaques de cuisson, micro-ondes…), 
  • des équipements de salle de bain standards.

Le propriétaire bailleur doit également établir un inventaire détaillé du mobilier, qui sera annexé au contrat de bail lors de sa signature.

L’appartement doit être équipé d’un mobilier suffisant pour permettre une occupation normale et confortable.

Quelle est la durée d’un bail pour une location meublée ?

La durée d’un bail pour une location meublée est plus souple que pour une location vide. Le bail de résidence principale meublée est conclu pour une durée d’un an minimum, renouvelable par tacite reconduction.

Il existe également la possibilité de conclure un bail de courte durée, seulement s’il est inférieur ou égal à trois ans. Pour les baux de ce type, il est possible de prévoir une clause de résiliation anticipée. Pour l’activer, le locataire doit vous en informer trois mois à l’avance (durée du préavis) et vous payer une indemnité équivalente à 1 mois de loyer.

Quel est le taux d’imposition d’une location meublée ?

Le régime fiscal belge pour la location meublée présente la particularité suivante : le revenu locatif est divisé en revenus immobiliers et revenus mobiliers.

Les revenus immobiliers représentent 60 % du loyer total et sont imposés sur base du revenu cadastral indexé majoré de 40 %. Les revenus mobiliers, quant à eux, correspondent aux 40 % restants du loyer (pour les meubles) et sont taxés séparément à un taux fixe de 30 % qui, toutefois, peut faire l’objet d’un abattement forfaitaire de 50 % (frais liés aux meubles). Le taux effectif est ainsi ramené à 15 %. C’est une structure fiscale qui s’avère avantageuse.

Bon à savoir : 

La division 60/40 est par défaut. Toutefois, vous pouvez spécifier dans le contrat de bail la part du loyer attribuée aux meubles. De cette manière, vous profitez de la fiscalité avantageuse des revenus mobiliers sur une plus grande partie de vos revenus.

Louer meublé ou non-meublé en Belgique ? 

La location meublée, comme la location non-meublée, présente des avantages. Elle est particulièrement intéressante pour les appartements situés dans le centre des grandes villes. Elle offre des possibilités de loyers élevés et est particulièrement bien adaptée à la demande locative actuelle. Alors, avant de vous lancer, il est conseillé de bien prendre le temps d’étudier les conditions de votre investissement (localisation, obligation légale, objectif de rendement) pour être certain de choisir la durée de location optimale. Pour trouver votre prochain investissement ou mettre en location votre bien meublé, Immoweb met à votre disposition une large sélection d’annonces et vous connecte avec tout l’écosystème immobilier belge : agences spécialisées, notaires et autres professionnels pour vous accompagner dans votre démarche. 

Prêt à louer votre bien ?

Êtes-vous totalement convaincu de votre choix après avoir lu cet article de blog ? Vous pouvez dès à présent publier votre annonce sur Immoweb. Nous mettrons votre bien en location sous les projecteurs de la plus grande audience immobilière de Belgique. Vous êtes prêt ?

Publiez votre annonce sur Immoweb !


Publié le 27 janvier 2025



Real Estate

Vendre une maison via une agence immobilière


Vendre votre habitation est une étape majeure et le chemin qui vous y conduit peut paraître escarpé. Mais allez-vous vous en charger ou avez-vous intérêt à faire appel à un agent immobilier ? D’après un sondage réalisé par Immoweb, 6 vendeurs sur 10 ont fait appel à un agent immobilier. Quels sont, de leur avis, les principaux avantages d’une telle collaboration ?

1. L’avantage de l’expertise

La vente d’une habitation comporte de nombreuses étapes. Et il existe plusieurs façons de céder votre maison ou votre appartement. Il ressort d’ores et déjà de notre sondage que de nombreux vendeurs apprécient l’approche professionnelle pour vendre une maison via une agence immobilière.. Comme ils peuvent entièrement s’appuyer sur les connaissances et l’expérience d’un professionnel, le processus de vente est dépourvu de stress.

Un agent expérimenté sait parfaitement ce qu’il fait. Il connaît très bien le secteur de l’immobilier et sait donc ce qu’il faut pour mener à bien la vente de votre habitation. Mais il est aussi capable de déjouer les pièges éventuels. Voici un aperçu des domaines d’expertise d’un agent immobilier.

Estimation exacte de la valeur du bien

Savoir déterminer le prix d’un bien est crucial. Un prix excessif peut faire fuir les acheteurs, tandis qu’un prix trop bas peut représenter une perte d’argent. Un bon agent connaît (les tendances immobilières dans) sa région et dispose des connaissances et outils pour fixer un prix conforme au marché et réaliste.

Suivi des démarches administratives

Il s’agit également d’un avantage important que représente un agent immobilier lors de la vente de votre habitation. De l’établissement des documents comme le certificat de performance énergétique au suivi des règles et obligations juridiques en passant par le contrôle des équipements électriques : un agent immobilier veille au déroulement correct des choses dans les délais imposés.

Gestion et organisation des visites

La coordination des visites pour les acheteurs potentiels engloutit beaucoup de temps et d’énergie. Du moins si vous souhaitez augmenter vos chances de succès. Les agents immobiliers s’en chargent à votre place et garantissent un déroulement parfait des visites. Surtout s’il s’avère aussi expérimenté dans le home staging.

2. Mise en valeur du bien pour une visibilité maximale

La première impression suscitée par votre habitation est déterminante. Les agents immobiliers savent précisément de quelle manière présenter votre habitation sous son meilleur jour.

Photographies professionnelles

De belles photos bien nettes sont essentielles pour attirer les acheteurs.  Des photos sous-exposées prises avec votre smartphone avec des tonnes de vêtements et objets ne vont certainement pas attiser la curiosité de potentiels acheteurs, au contraire ! Les agents immobiliers font généralement appel à des photographes professionnels qui savent mettre votre habitation en évidence de la plus belle des façons. Un constat dont ont conscience de plus en plus de vendeurs. Il s’avère d’ailleurs que c’est de loin la principale raison pour laquelle les personnes interrogées ont fait appel à un agent immobilier pour vendre leur habitation.

Visibilité en ligne

Suivie par la publication sur des plateformes immobilières en ligne. La plupart des agents immobiliers placent en effet votre habitation sur différentes plateformes en ligne et hors ligne. Comme ici sur Immoweb, sur laquelle des millions de visiteurs font un tour chaque année. Votre habitation bénéficie ainsi de davantage de visibilité, ce qui accroît aussi considérablement le nombre de candidats acheteurs. Un simple clic sur le bouton de contact et votre agent immobilier peut directement vanter les mérites de votre habitation auprès de personnes intéressées.

Marketing matters

Outre les publications en ligne, les agents immobiliers organisent aussi souvent des campagnes de marketing ciblées, comme des annonces sur les médias sociaux, pour attirer davantage d’acheteurs potentiels. Un atout supplémentaire, car ces canaux permettent de viser un public cible très spécifique, comme de jeunes ménages, des habitants d’une région déterminée, etc.

3. Accompagnement lors des négociations : tirez le meilleur de la vente

Une large diffusion de photos et informations relatives à votre habitation ne représente qu’une partie du processus de vente. Lors de la vente de votre habitation, l’agent va aussi rechercher activement des acheteurs potentiels, mais aussi, et c’est le plus important, négocier avec ceux-ci.

Sans les parfaites compétences de négociation, cela peut s’avérer très complexe, surtout s’il s’agit de montants élevés. Les agents immobiliers y sont formés et utilisent leur expérience dans ce domaine pour défendre au maximum vos intérêts.

  • Le meilleur prix : un agent immobilier veille à ce que vous obteniez un prix correct pour votre habitation. *Il connaît le marché et sait comment convaincre les acheteurs
  • Gain de temps : en sélectionnant le bon profil d’acheteurs et en négociant efficacement, un agent immobilier est capable de réduire la durée du processus de vente
  • Émotion n’est pas raison : La vente peut comporter une part d’émotionnel, il s’agit en fin de compte de l’habitation que vous chérissez. Un agent immobilier garantit une approche professionnelle équilibrée, qui vous permet de vous concentrer sur vos projets d’avenir.

Conclusion : allez-vous faire appel à un agent immobilier ?

Il existe différents profils de vendeurs. Nous n’avons pas tous les mêmes besoins. Il se peut que vous soyez de nature prudente et que vous ayez besoin de réfléchir ou que vous ne vouliez pas payer pour un agent immobilier.

Il existe cependant des situations particulières où un agent immobilier peut représenter une réelle plus-value :

  • Si vous manquez de temps : votre agenda est fort rempli et n’avez pas le temps d’organiser les visites et en assurer le suivi administratif ? Un agent immobilier peut s’en charger à votre place
  • Si vous n’êtes pas certain de la valeur sur le marché : estimer le prix de vente exact n’est pas simple. Un agent immobilier va vous aider à fixer un prix correct qui attirera les acheteurs sans risquer de sous-évaluer votre habitation
  • Si vous visez un prix supérieur : grâce à l’expertise et les ressources marketing d’un agent immobilier, vous pouvez tirer davantage de la vente.

Estimez gratuitement votre habitation sur Immoweb et… trouvez l’agent immobilier idéal

Vendre une habitation peut s’avérer complexe, mais avec l’aide d’un agent immobilier professionnel, votre recherche des acheteurs potentiels s’inscrit dans un cadre et une stratégie.

Le moment est venu pour vous de mettre votre habitation sur le marché ? Sur Immoweb, vous pouvez faire estimer gratuitement votre maison ou appartement et nous pouvons vous mettre directement en contact avec les meilleurs agents immobiliers de votre région. Qu’en dites-vous ?

Oui, je souhaite une estimation gratuite de mon habitation


Publié le 30 janvier 2025



Real Estate

Réparation de sonnette : locataire ou propriétaire ?


La sonnette du logement que vous louez ne fonctionne plus et vous ignorez qui doit la réparer ? En Belgique, la responsabilité dépend en réalité de la cause de la panne et du type d’intervention nécessaire. Notre guide pratique vous aidera à savoir si la réparation de votre sonnette est à la charge du locataire ou du propriétaire.

Responsabilités en matière de réparation

En Belgique, la répartition des responsabilités (comme la réparation d’une sonnette) entre locataire ou propriétaire dépend en grande partie de la nature du problème et de l’origine de la panne.

Obligations du locataire

De son côté, le locataire a pour obligation d’assurer l’entretien courant de l’appartement ou de la maison qu’il occupe. Concrètement, cela inclut des petits travaux et des réparations légères. Le Moniteur Belge a établi une liste des réparations locatives incombant au locataire. Dans le cas de votre sonnette, voici les tâches qui vous incombent : 

  • le nettoyage et l’entretien régulier de l’interphone pour éviter tout encrassement ; 
  • le remplacement des piles d’une sonnette sans fil ; 
  • la réparation de petites dégradations causées par un usage normal ou accidentel.

En résumé, si la panne est due à une négligence ou un manque d’entretien, le locataire devra prendre en charge les réparations.

Voici un exemple concret. L’interphone ne fonctionne plus en raison d’un choc accidentel ou parce que les piles sont usées ? Dans ce cas, la responsabilité échoit au locataire.

Obligations du propriétaire

Le bailleur, quant à lui, doit garantir au locataire un appartement ou une maison en bon état. Par conséquent, il est tenu d’assurer la réparation des équipements relevant de l’usure normale ou d’un vice de construction. Dans le cas qui nous intéresse, les travaux à la charge du propriétaire pourraient être :

  • la réparation ou le remplacement d’une sonnette défectueuse due à la vétusté ; 
  • ou encore la prise en charge des problèmes électriques liés à l’installation.

En d’autres termes, dans le cadre d’un problème lié à un défaut de fabrication ou à l’âge de l’appareil, en règle générale, le propriétaire devra intervenir.

Donc, par exemple, si les fils électriques de la sonnette sont endommagés ou si le mécanisme est défectueux en raison de son âge, c’est au propriétaire de prendre en charge l’intervention.

Le bailleur, quant à lui, doit garantir au locataire un appartement ou une maison en bon état.

Bon à savoir :

Le bail de location peut préciser les responsabilités respectives pour certaines réparations. Et, dans le cas d’un interphone défectueux, vous pouvez consulter le règlement de copropriété. 

Procédure de réparation

Pour résoudre un problème de sonnette ou d’interphone, vous devez suivre les étapes suivantes. 

Étape 1 : identifier le problème

La première étape consiste à identifier l’origine de la panne. Pour ce faire, il faut : 

  • Inspecter la sonnette : s’il s’agit d’un modèle sans fil, vous devez vérifier les piles ainsi que la connexion. Dans le cas d’une sonnette filaire, il est important d’examiner les câbles et le boîtier. 
  • Déterminer la cause de la panne : comme vous l’avez vu, si elles sont mineures (changement de pile ou nettoyage) ou liées à un mauvais usage, les petites réparations seront à la charge du locataire. Dans le cas inverse, si c’est l’usure qui est en cause, ou bien un problème d’installation, alors ce sera au propriétaire d’intervenir. 

En cas de doute, il vaut mieux prendre la décision de recourir à un professionnel. Ce dernier sera en mesure d’établir un diagnostic clair.  

Étape 2 : contacter le propriétaire et un professionnel

Une fois la panne identifiée, vous pouvez : 

  • Informer le propriétaire si la réparation est à sa charge. Si tel n’est pas le cas, cette étape est inutile. 
  • Faire appel à un spécialiste : un électricien si votre sonnette est filaire, ou un expert en domotique si l’appareil est connecté. 

Que faire si le propriétaire ne veut pas réaliser les travaux ?

Il peut arriver que le propriétaire refuse d’assumer les réparations qui lui incombent… Avant d’entamer toute procédure officielle, nous vous recommandons de tenter de régler la situation à l’amiable. 

Notifier le problème au propriétaire

Vous pouvez informer le propriétaire de manière claire et précise de la situation. Il est conseillé de privilégier l’écrit (email ou lettre recommandée avec accusé de réception). Vous devrez : 

  • lui expliquer la nature du problème ; 
  • joindre des photos ; 
  • préciser que les travaux relèvent de ses responsabilités.

Il est également essentiel de mentionner la législation belge. Vous pourrez retrouver les dispositions légales dans le Code bruxellois du Logement (article 223), par exemple. 

Vous avez aussi la possibilité de proposer un délai raisonnable au propriétaire pour que les travaux soient effectués. Cela montrera votre bonne foi et pourra inciter le bailleur à agir rapidement. 

Solliciter une médiation

En Belgique, vous devez savoir que vous pouvez faire appel à des services de médiation proposés par les communes ou des associations spécialisées dans les relations locatives. Ces médiateurs sont d’une aide précieuse pour rétablir un dialogue constructif entre locataire et propriétaire. Notre conseil pratique : conserver une trace écrite de toutes vos démarches (courriers, emails, etc.) pour pouvoir constituer un dossier en cas d’escalade. 

Quels sont les recours légaux en tant que locataire ? 

Si le bailleur refuse de résoudre la situation à l’amiable, il existe des solutions légales pour défendre vos droits. 

Faire constater les manquements

La première chose à faire est de demander à un huissier de justice ou à un expert en immobilier de constater le problème et d’établir un rapport officiel. Ce document pourra alors servir de preuve lors d’une procédure judiciaire.

Saisir le juge de paix

Il s’agit du dernier recours. En Belgique, le juge de paix est compétent pour résoudre les litiges locatifs. Vous pouvez l’informer du refus du propriétaire et demander :

  • une injonction pour contraindre ce dernier à réaliser les travaux ; 
  • et une indemnisation si le défaut de réparation cause un préjudice (inconfort ou impossibilité d’utiliser correctement l’interphone, par exemple).

Faire les travaux vous-même et demander un remboursement

Si les travaux sont urgents et que le propriétaire ne réagit pas, vous avez la possibilité de les effectuer vous-même après en avoir averti le propriétaire par écrit. 

Ensuite, vous pourrez demander un remboursement des frais engagés. Bien entendu, vous êtes dans l’obligation de conserver les factures et devis pour justifier votre demande. 

Cette dernière solution n’est pas sans risque, car le propriétaire peut toujours contester la facture ou refuser de payer ces travaux qui ne relevaient pas de votre responsabilité. 

Bon à savoir :

Selon la loi, le locataire ne peut pas retenir le loyer pour compenser le coût des réparations, sauf avec l’autorisation explicite du juge de paix. Attention, car cette pratique peut être considérée comme une faute et causer des complications juridiques.

Voilà, vous avez désormais toutes les clés en main pour savoir si la réparation de votre sonnette relève du locataire ou du propriétaire. Mais, il faut bien retenir que de manière générale, une sonnette bien entretenue est une sonnette qui dure  !

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Publié le 28 janvier 2025



Real Estate

Checklist des vices cachés pour visite à domicile


Acheter une maison est une étape importante et excitante. Que vous soyez un primo-accédant ou un acheteur expérimenté, il est crucial d’identifier les vices cachés lors d’une visite. Avec cette checklist, vous serez préparé pour poser les bonnes questions et repérer les problèmes potentiels à temps.

Que sont les vices cachés ?

Les vices cachés sont des défauts ou dommages qui ne sont pas directement visibles lors d’une première inspection mais qui peuvent avoir un impact significatif sur la valeur ou la sécurité de la maison. Il peut s’agir de problèmes d’humidité, de dommages structurels ou d’installations électriques défectueuses. Bien que les vendeurs soient tenus de déclarer les problèmes connus, il reste de votre responsabilité de bien vérifier les vices cachés à l’aide de cette checklist.

Préparation : Que faut-il apporter ?

  • Bloc-notes ou application de checklist : Pour prendre des notes.
  • Lampe de poche : Pour explorer les espaces sombres, comme les caves ou les greniers.
  • Niveau à bulle : Pour repérer les sols ou murs penchés.
  • Humidimètre : Pour détecter les problèmes d’humidité.
  • Appareil photo ou smartphone : Pour prendre des photos des zones suspectes.

Checklist pour votre visite

1. Impression générale

  • La maison semble-t-elle bien entretenue ?
  • Y a-t-il des fissures visibles dans la façade ou les murs ?
  • Le jardin ou l’allée sont-ils en bon état ?

2. Problèmes d’humidité

  • Y a-t-il des taches d’humidité sur les murs ou plafonds ?
  • Ressentez-vous une odeur de moisissure, surtout dans la cave ou la salle de bain ?
  • Voyez-vous des traces de moisissure dans les coins ou derrière les meubles ?
  • Inspectez les murs extérieurs pour l’humédité de remonte capillaire, notamment près des tuyaux de descente ou des joints.

3. Électricité et éclairage

  • Toutes les prises et interrupteurs fonctionnent-ils ?
  • Le tableau électrique a-t-il fait l’objet d’une inspection récente ?
  • Y a-t-il des câbles apparents ou des installations obsolètes ?
  • Demandez le rapport d’inspection électrique le plus récent.

4. Chauffage et isolation

  • Quel âge a la chaudière, et a-t-elle été entretenue récemment ?
  • Y a-t-il des zones froides dans la maison ? Cela peut indiquer une mauvaise isolation.
  • Les fenêtres sont-elles en double vitrage ?
  • Demandez le certificat PEB (Performance énergétique des bâtiments) pour évaluer l’efficacité énergétique.

5. Toiture et grenier

  • Voyez-vous des tuiles cassées ou manquantes ?
  • Y a-t-il des signes de fuite, comme des taches d’humidité ou des moisissures au grenier ?
  • Inspectez l’isolation du toit : est-elle intacte et de bonne qualité ?
  • Demandez quand le toit a été entretenu pour la dernière fois.

6. Murs et plafonds

  • Y a-t-il des fissures visibles ? Les fissures horizontales ou diagonales peuvent indiquer des problèmes structurels.
  • L’état de la peinture ou du papier peint est-il correct ? Une peinture écaillée peut révéler un problème d’humidité.
  • Ressentez-vous des courants d’air près des murs ou des fenêtres ?

7. Sols

  • Les carreaux ou les sols en béton présentent-ils des fissures ?
  • Le sol semble-t-il stable, ou grince-t-il excessivement ?
  • Vérifiez les irrégularités avec un niveau à bulle.

8. La cuisine

  • Tous les appareils électroménagers fonctionnent-ils ? Testez le four, la plaque de cuisson et le lave-vaisselle si possible.
  • Y a-t-il des fuites sous l’évier ?
  • Inspectez l’état du plan de travail et des placards.

9. Salle de bain et plomberie

  • Vérifiez les fuites sur les robinets, la douche et sous la baignoire.
  • Y a-t-il une ventilation suffisante pour prévenir la moisissure ?
  • Assurez-vous que les toilettes se vident correctement et que l’évacuation fonctionne.

10. Cave et fondations

  • Voyez-vous des fissures dans les murs de la cave ?
  • Y a-t-il des signes d’humédité ascensionnelle ou des flaques d’eau au sol ?
  • Ressentez-vous une odeur d’humérité ou de moisissure ?
  • Inspectez les fondations pour détecter des affaissements ou fissures.

Questions essentielles à poser au vendeur ou à l’agent immobilier

  • Y a-t-il des défauts connus dans la maison ?
  • Quelle est l’historique d’entretien de la propriété ?
  • Quel est l’âge de la toiture, du système de chauffage et des canalisations ?
  • Des rénovations récentes ont-elles été effectuées, et par qui ?
  • Y a-t-il des litiges ou d’autres restrictions juridiques (par exemple, des servitudes) ?

Conseils supplémentaires pour une inspection approfondie

  1. Amenez un expert. Envisagez de faire appel à un inspecteur en bâtiment pour un avis professionnel.
  2. Demandez des documents. Sollicitez les rapports d’inspection, les factures d’entretien et le certificat PEB.
  3. Prévoyez plusieurs visites. Une deuxième visite peut révéler de nouveaux détails.
  4. Soyez vigilant avec les maisons anciennes. Les propriétés historiques et celles construites avant 1970 peuvent présenter des vices cachés, comme des canalisations en plomb ou de l’amiante.

Que faire en cas de vices cachés après l’achat ?

Si vous découvrez des vices cachés après l’achat, il est important de savoir quelles étapes entreprendre :

  1. Contactez le vendeur. Informez-le par écrit et fournissez des preuves (photos, rapports).
  2. Consultez un avocat. Si un accord amiable n’est pas possible, vous pouvez engager une procédure judiciaire.
  3. Faites appel à une assurance. Si vous avez une assurance vices cachés, contactez votre compagnie pour déterminer les options de couverture.

Une inspection minutieuse avec une checklist claire peut vous épargner bien des soucis et des frais imprévus. Utilisez cette checklist des vices cachés comme guide lors de votre prochaine visite immobilière, alors que vous pensez avoir enfin trouvé la maison de vos rêves, et assurez-vous d’être bien informé avant de prendre une décision. N’oubliez pas qu’un peu d’attention lors de la visite peut vous faire gagner beaucoup de temps, d’argent et de stress à long terme.

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Publié le 23 janvier 2025



Real Estate

Besoin d’inspiration pour décorer votre intérieur ?


Nouvelle année, nouveau look ? Si réaménager votre intérieur fait partie de vos bonnes résolutions 2025, nous mettons à votre disposition diverses sources d’inspiration. Nous avons repéré pour vous les principales tendances en matière de décoration et vous expliquons comment transformer votre intérieur sans entamer votre budget. Nous vous indiquons aussi les points auxquels vous devriez être particulièrement attentif.

Les tendances intérieur que nous avons épinglées pour 2025

Osmose avec la nature

La nature reste une source importante d’inspiration pour notre intérieur. Et cela ne se limite pas à placer des plantes dans notre maison. Il y a aussi les meubles en bois et les textiles en lin. Ces matériaux et teintes naturels créent une atmosphère paisible et chaleureuse.

Moins rectiligne, plus arrondi

Les formes fluides et arrondies ont de plus en plus la cote. Les tables, bancs et accessoires aux lignes douces confèrent littéralement une nouvelle dynamique à votre intérieur. Un banc cintré ou un tapis asymétrique en sont quelques exemples.

Priorité à la durabilité

La réutilisation est un thème très en vogue ! Les meubles vintage et matériaux durables comme le bois recyclé représentent non seulement un atout pour l’environnement, mais confèrent aussi du caractère à votre intérieur.

De la terracotta à la couleur True joy

2025 est l’année des extrêmes au niveau utilisation de la couleur. Comme nous l’avons déjà dit, la nature tient un rôle central. Et la couleur n’y échappe pas ! Les teintes naturelles comme la terracotta créent une atmosphère paisible et une connexion avec la nature extérieure. À l’autre extrême apparaissent des couleurs plus osées comme le vert émeraude, le bleu saphir et la couleur tendance de 2025, True Joy : une couleur jaune dynamique qui baigne votre foyer d’optimisme et d’énergie.

Vous avez vu cette lumière !

Depuis des lustres, l’éclairage ne se limite plus à sa seule fonction utilitaire. Il fait désormais partie intégrante du look & feel de votre habitation. Et en 2025, il dépasse certaines limites. L’éclairage signature est né. Des armatures originales font leur apparition, mais des appliques murales, des lustres et des lampes de sol se veulent aussi le point focal de l’aménagement intérieur.

Cette année, la nature tient un rôle central. Et la couleur n’y échappe pas. Les teintes naturelles comme la terracotta créent une atmosphère paisible et une connexion avec la nature extérieure.

Lassé de votre intérieur actuel ? En changer sans déséquilibrer votre budget

Vous avez envie de changement dans votre intérieur, sans tomber dans l’excès ni déséquilibrer votre budget ? Nul besoin d’acheter des objets design très coûteux ni planifier de gros travaux de rénovation pour rafraîchir votre maison. Des petites adaptations peuvent déjà faire la différence. Voici quelques exemples.

New look pour vos fenêtres 

Les rideaux jouent une part plus importante que vous ne le pensez dans l’atmosphère de votre intérieur. Au fil du temps, vous vous y êtes habitués et ils n’ont plus aucun attrait à vos yeux. Mais dès que vous remplacez des rideaux, c’est toute l’atmosphère de votre habitation qui revit. Il peut s’agir d’une autre couleur, d’une autre matière, d’un autre motif ou d’un autre format. Tout est possible !

Attaquez-vous aux murs

Vous êtes entouré de murs blancs ou de murs monochromes fort peu inspirants ? Optez pour au minimum un mur accentué. Que vous allez peindre au moyen d’une couleur originale ou recouvrir d’un papier peint vivifiant.

Souvenirs au mur

Vous pouvez aussi préférer un mur de photos à la peinture ou au papier peint. Votre habitation se forgera ainsi une forte personnalité, avec un coin original dans votre intérieur. Optez pour des cadres de différents formats pour un effet ludique.

Accessoires et décoration

De nouveaux coussins, un splendide tapis ou un ensemble de vases vont instantanément souffler un vent de fraîcheur sur votre intérieur. Mais des plantes et des fleurs ajoutent aussi une touche supplémentaire dans n’importe quelle pièce.

Less is more

C’est là le conseil numéro 1 pour celui ou celle qui souhaite désencombrer sa maison. En éliminant les objets superflus et en optant pour un style minimaliste, vous créez directement davantage de sérénité et d’espace. Et si vous vendez ces objets sur un site de seconde main, vous pouvez aussi récupérer un peu d’argent.

Suspensions surprenantes au-dessus de l’îlot de cuisine.
L’éclairage signature est né. Des armatures originales font leur apparition, mais des appliques murales, des lustres et des lampes de sol se veulent aussi le point focal de l’aménagement intérieur.

Think before you act et évitez ces 5 pièges

Rénover votre intérieur est une occupation amusante. Qui procure en outre un sentiment de satisfaction lorsque le résultat est au rendez-vous. Certaines erreurs sont cependant fréquentes. Des erreurs que l’on commet en général par impulsivité et qui occasionnent une perte de temps, d’argent et d’énergie. Essayez dans un premier temps d’éviter ces 5 pièges :

  1. Travailler sur tous les fronts
    Il est très tentant de procéder à une transformation complète, mais c’est une entreprise qui s’avère souvent ardue et onéreuse.

Conseil : Procédez par phases. Commencez par une pièce ou un aspect de votre intérieur, comme le living ou l’éclairage. Ainsi vous conservez le contrôle et la maîtrise de votre budget.

  • Suivre les tendances aveuglément
    La tentation est grande de suivre les tendances du moment, mais certaines tendances disparaissent aussi vite qu’elles sont apparues.

Conseil : Combinez des éléments intemporels à des accessoires tendance. Ainsi, plus tard, vous pourrez plus facilement modifier votre intérieur sans gros frais.

  • Privilégier l’esthétisme à la fonctionnalité
    Il est fort agréable de baigner dans un bel intérieur, mais celui-ci doit aussi être pratique. Surtout si vous avez des enfants ou si votre espace de vie est limité.

Conseil : Choisissez des meubles qui sont aussi beaux que fonctionnels, comme des coffres de rangement ou des tables repliables.

  • Commettre des erreurs de proportion et d’agencement
    Des meubles trop grands ou trop petits déséquilibrent rapidement une pièce.

Conseil : Mesurez l’espace méticuleusement et dressez un simple plan avant d’acheter vos meubles. Vous éviterez les achats que vous regretterez ensuite.

  • Négliger l’éclairage
    Une erreur dans le choix ou l’emplacement de l’éclairage peut gâcher le plus bel intérieur.

Conseil : Combinez plusieurs sources de lumière – comme des lustres, lampadaires ou éclairage d’ambiance – pour créer une atmosphère agréable et chaleureuse.

  • Oublier votre propre style
    Vous pourriez bien avoir envie de copier des intérieurs vus sur Instagram, mais n’oubliez pas que votre maison doit refléter votre personnalité.

Conseil : Ajoutez des touches personnelles, comme des photos de famille, une oeuvre d’art que vous avez choisie ou un objet familial. Votre intérieur en deviendra réellement unique.

Découvrez davantage d’inspiration pour aménager votre habitation

Dans ce blog, nous vous avons fourni pas mal d’idées inspirantes pour (ré)aménager votre habitation. Envie d’autres sources d’inspiration ? Consultez nos autres articles consacrés à ce thème. Et retenez surtout : ne perdez jamais de vue votre propre style.

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Publié le 22 janvier 2025



Real Estate

De combien peut-on augmenter un loyer annuellement


La fixation d’un loyer est libre. Le propriétaire bailleur et le locataire doivent se mettre d’accord sur le montant lors de la signature du bail. En revanche, les augmentations de loyer, telles qu’une révision ou une indexation annuelle, sont encadrées par la loi. À quel moment et comment un propriétaire peut-il augmenter un loyer ? Immoweb répond à vos questions.

Comment est fixé un loyer ?

Contrairement à certains pays européens, comme la France, la fixation du montant d’un loyer n’est pas réglementée en Belgique. Il est fixé librement entre le propriétaire bailleur et le locataire. Cependant, il existe des règles à prendre en compte lorsqu’il s’agit de de combien on peut augmenter un loyer annuellement.

Le futur locataire peut, donc, négocier le montant du loyer avant la signature du bail, dans le cadre d’une location d’une résidence principale.

Il existe une exception à cette liberté de fixation du loyer. En effet, les loyers des baux de courte durée qui sont conclus successivement à des locataires différents ne peuvent pas être augmentés durant les 9 premières années qui suivent la signature du premier bail.

Quand un loyer peut-il être révisé ?

Depuis la loi du 20 février 1991, une révision du loyer est autorisée en cours de bail, sous certaines conditions. Cette révision peut être revue à la hausse, à la demande du propriétaire, ou à la baisse, à la demande du locataire.

Pour qu’une révision soit applicable, le locataire et le propriétaire doivent avoir conclu un accord commun.

L’augmentation du loyer

Le propriétaire bailleur a la possibilité de demander une augmentation à son locataire pour plusieurs motifs légitimes.

C’est le cas s’il envisage de réaliser des travaux d’adaptation et que le locataire est en situation de handicap ou des travaux d’amélioration des performances énergétiques.

Pour que cette augmentation soit valable, le preneur doit, absolument, avoir donné son accord dans un délai d’un mois minimum avant le début des travaux.

L’augmentation de la valeur locative est aussi un motif légal pour demander une hausse du loyer. Dans ce cas, le bailleur doit impérativement démontrer que l’augmentation qu’il a prévue est due :

  • soit à des circonstances nouvelles qui font augmenter la valeur locative d’au moins 20 % par rapport au loyer initial,
  • soit à la réalisation de travaux, dans le logement ou dans les parties communes, qui augmente la valeur locative d’au moins 10 % par rapport au loyer initial.

Quel que soit le motif de la hausse, le propriétaire doit en faire la demande à son locataire entre le 9ᵉ et le 6ᵉ mois avant l’expiration du triennat. Si le locataire accepte l’augmentation, celle-ci commence le premier jour du nouveau triennat.

En cas de désaccord, le propriétaire et le preneur peuvent faire appel à un juge de paix, dans un délai compris entre le 6ᵉ et le 3ᵉ mois avant le terme du triennat.

La diminution du loyer

Le preneur a aussi la possibilité de demander une révision du loyer à la baisse. Pour cela, il doit en faire la demande auprès de son bailleur dans un délai compris entre le 9ᵉ et le 6ᵉ mois avant la fin du triennat.

Il doit également justifier que des circonstances nouvelles ont réduit d’au moins 20 % la valeur locative du logement.

Pour que cette augmentation soit valable, le preneur doit, absolument, avoir donné son accord dans un délai d’un mois minimum avant le début des travaux.

À quel moment un propriétaire peut-il indexer un loyer ?

Définition et principe d’une indexation

Une indexation est une augmentation annuelle du loyer qui est réglementée et qui est basée sur l’évolution du coût de la vie. Elle ne peut être demandée, par le propriétaire, qu’une seule fois par an et doit intervenir à la date anniversaire de la prise d’effet du bail.

Une indexation des loyers n’est pas automatique. C’est au bailleur d’en informer son locataire. Elle peut être rétroactive dans la limite des 3 mois après la date anniversaire du contrat, dans le cas où le propriétaire oublierait de notifier l’indexation au locataire dans le délai prévu normalement.

L’indexation concerne les baux d’habitation de résidence principale, ainsi que les baux de droit commun (résidence secondaire, bureau, garage…).

Les conditions d’indexation des loyers

L’indexation annuelle est un droit qui peut s’appliquer même si elle n’est pas préalablement mentionnée dans le bail, à l’exception des contrats signés avant le 28 février 1991 et des contrats de droit commun, pour lesquels une clause d’indexation est obligatoire pour indexer un loyer.

De même que l’indexation des loyers est impossible si le contrat de location n’a pas été enregistré dans un bureau d’enregistrement.

Pour les contrats où la clause d’indexation n’est pas obligatoire, le propriétaire doit en informer le locataire par lettre recommandée. En l’absence de courrier, le locataire n’est pas tenu de payer l’indexation. En revanche, pour les baux où l’indexation est notifiée, le locataire doit payer l’augmentation de lui-même sans attendre de notification du propriétaire.

Le calcul d’une indexation

Depuis le 1ᵉʳ novembre 2023 en Wallonie, dès le 14 octobre 2023 à Bruxelles et le 1ᵉʳ octobre 2023 en Flandre, les restrictions d’indexation des loyers en fonction du score du PEB d’un logement ont été annulées.

À partir de ces dates, les bailleurs peuvent procéder à une indexation complète du montant du loyer.

Une indexation se calcule toujours à partir de la même formule. C’est-à-dire :

(Loyer de base x nouvel indice) ÷ indice de départ

L’indice santé à prendre en compte pour une indexation dépend de la région dans laquelle se trouve le logement.

Si un PEB a une note D, E, F ou G, les régions des Flandres et de Bruxelles imposent d’appliquer au résultat du montant de l’indexation, certains facteurs de correction.

Il en va de même pour les logements qui n’ont pas de certificat PEB. Ils sont soumis aux mêmes règles qu’un PEB D, E, F ou G.

Il faut aussi savoir que si le logement se trouve en région bruxelloise et que le PEB a une note E, F ou G, une indexation est impossible.

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Publié le 17 janvier 2025



Real Estate

Et si…? Bailleur, vous voulez mettre fin à un bail ?


En tant que futur bailleur, vous avez raison de voir les choses en grand. La location d’une habitation est effectivement une étape qui doit être mûrement réfléchie. Elle augmente vos revenus et vous permet aussi d’investir dans des rentrées importantes à long terme. Cependant, vous êtes pris de doutes. Et si des imprévus surviennent ? Pourrez-vous mettre fin à un bail en cours ? Quels seront vos droits et obligations dans pareille situation ? Un aperçu des scénarios possibles.

1.    Et si… le locataire ne respecte pas ses engagements ?

Un locataire qui ne respecte pas les règles est l’une des préoccupations majeures des bailleurs et donc aussi l’une des principales raisons de vouloir mettre fin à un bail de manière anticipée. Imaginez un peu :

  • Sous-location sans autorisation : si le sous-locataire n’entretient pas correctement l’habitation, vous risquez des problèmes
  • Loyer impayé : des arriérés de paiement de loyer structurels risquent de mettre en péril vos plans financiers
  • Nuisances : des conflits avec les voisins ou des dégâts sur l’environnement sont non seulement ennuyeux, mais risquent aussi de porter atteinte à votre réputation en tant que propriétaire
  • Changement d’affectation : votre locataire occupe désormais l’habitation comme bureau, contrairement à ce qui a été convenu

Dans pareilles situations, vous pouvez, si vous êtes bailleur, mettre fin au contrat de bail de manière anticipée, sans toutefois négliger une bonne phase préparatoire :

  • Documentez toutes les infractions (comme les rappels de paiement ou les plaintes de voisins)
  • Envoyez des avertissements officiels et suivez les procédures légales
  • En cas de problèmes récurrents, vous pouvez décider d’entreprendre des démarches juridiques

2.    Et si… le locataire occasionne des dégâts à l’habitation ?

La crainte de tout propriétaire : des murs endommagés, des sols abîmés, un ramassis d’objets qui traînent… Bref une maison mal entretenue susceptible de perdre de la valeur.

Heureusement, dans de nombreux cas, vous pouvez faire appel à la garantie que le locataire a payée précédemment. Et si les coûts de réparation du dommage dépassent (largement) le montant de la garantie ?

Pour éviter toute surprise désagréable, l’établissement d’un état des lieux détaillé est primordial tant avant qu’après la période de location. Il s’agit du seul moyen pour vous de documenter jusque dans les moindres détails l’état de l’habitation au début et à la fin de la période de location et pour mettre le locataire face à ses responsabilités à l’appui d’un document justificatif.

Quoi qu’il en soit, commencez par privilégier la communication et ouvrez la discussion à propos du dommage avec le locataire. Si vous ne parvenez pas à un accord, vous pouvez envisager de vous adresser au tribunal. Il en va de même d’un conflit avec votre locataire, mais pensez également dans ce cas à faire intervenir un médiateur.

La crainte de tout propriétaire : des murs endommagés, des sols abîmés, un ramassis d’objets qui traînent… Un état des lieux détaillé préalable permet d’éviter pas mal de soucis.

3.    Et si… votre habitation nécessite des travaux de rénovation ?

Il arrive que le logement que vous louez s’avère temporairement inhabitable. Il se peut que vous envisagiez de mettre en location une maison plus ancienne et que des travaux de rénovation s’imposent au bout de quelques années. Ou que par exemple une tempête endommage sérieusement la toiture. Dans pareilles situations, une suspension (provisoire) du contrat de bail est généralement inévitable. Que ferez-vous dans ce cas ?

  • Documentez vos plans : veillez à ce que les travaux de rénovation projetés soient corroborés au moyen d’une estimation claire des coûts et un planning le plus précis possible
  • Informez votre locataire : expliquez-lui bien à temps la raison des travaux et la durée de ceux-ci. Vous pouvez convenir avec le locataire qu’il pourra réintégrer le logement après la rénovation
  • Que dit la réglementation dans votre région ? En Flandre, en Wallonie et à Bruxelles, cette matière est régie par des réglementations différentes

4.    Et si… vous (ou un membre de votre famille) souhaitez occuper le logement ?

Aujourd’hui, peut-être songez-vous à acquérir une habitation pour la mettre en location en guise d’investissement, mais ces plans peuvent très vite changer. Il se peut que vous souhaitiez occuper ce bien dans le futur, par exemple pour vous rapprocher de votre lieu de travail. Ou qu’un membre de votre famille soit intéressé par votre logement.

À condition de respecter les délais légaux de préavis et d’éventuelles conditions supplémentaires imposées par votre région, il est tout à fait possible de mettre fin au contrat de bail. Attention : vous devez toutefois pouvoir apporter la preuve à votre locataire que vous ou un membre de votre famille occuperez l’habitation. S’il s’agit d’un membre de votre famille, vous devez en outre produire une attestation de parenté.

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Il se peut que vous envisagiez de mettre en location une maison plus ancienne et que des travaux de rénovation s’imposent.  Dans pareil cas, une suspension (provisoire) du contrat de bail est généralement inévitable.

5.    Et si… vous voulez vendre votre habitation ?

Imaginez : après plusieurs années de location, un vent favorable souffle sur le marché de l’immobilier. Et il devient très intéressant d’envisager la vente de votre bien. Les règles du jeu en la matière varient selon la durée du contrat et la législation locale relative aux baux à loyer.

Essayez de passer les meilleurs accords avec votre locataire : pour vous, bailleur, la différence entre un dédommagement obligatoire et un accord réciproque peut être énorme en termes de bonne entente.

Et si… vous voulez tout simplement vous lancer en connaissance de cause ?

De nombreux propriétaires souhaitent tout simplement savoir comment ils peuvent au mieux éviter les problèmes. Dans ce cas, il existe quelques conseils pour agir de manière professionnelle et organisée :

  • Investissez dans un bon contrat de bail : veillez à ce que votre contrat couvre tous les scénarios possibles, des dommages et de l’entretien aux accords de paiement
  • Au besoin, faites appel à un professionnel, comme un agent immobilier
  • Faites une inspection régulière : prévoyez des inspections de commun accord avec le locataire et établissez un état des lieux de l’habitation
  • Maîtrisez la réglementation : chaque région a ses propres lois. Veillez à savoir ce que vous pouvez et ne pouvez pas faire
  • Communiquez de manière ouverte : une bonne communication avec votre locataire permet d’éviter pas mal de problèmes

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Publié le 14 janvier 2025



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