Rénovation de la cuisine à petit budget : un aperçu


La cuisine est souvent considérée comme le cœur de la maison. C’est non seulement un endroit où l’on prépare les repas, mais aussi un espace de convivialité pour la famille et les invités. Cependant, lorsque l’on pense à une rénovation de cuisine, cela peut sembler décourageant en raison des coûts potentiels. Heureusement, avec une bonne planification et un peu de créativité, il est tout à fait possible de créer une cuisine magnifique et fonctionnelle sans exploser son budget. Dans cet article, nous vous proposons des conseils et des stratégies pour installer une cuisine économique, à la fois élégante, pratique et abordable.

Planifiez votre rénovation avec soin

La première étape d’une rénovation de cuisine à petit budget commence par une planification minutieuse. Sans un plan clair de ce que vous voulez changer et combien vous êtes prêt à dépenser, les coûts peuvent rapidement déraper. Voici quelques points à prendre en compte lors de l’élaboration de votre plan de rénovation :

  • Définissez vos priorités : Quels aspects de votre cuisine nécessitent le plus d’attention ? Faut-il remplacer les armoires, acheter de nouveaux appareils ou une simple couche de peinture suffit-elle ? Concentrez-vous sur ce qui fera la plus grande différence.
  • Établissez un budget réaliste : Prévoyez une marge pour les dépenses imprévues. Il est conseillé de garder une réserve de 10 à 15 % de votre budget total pour faire face aux imprévus.
  • Faire soi-même ou externaliser ? : Déterminez quelles tâches vous pouvez réaliser vous-même pour économiser sur les coûts de main-d’œuvre. Pensez à peindre, assembler des meubles ou installer des éclairages.

Reconcevez sans changements structurels majeurs

L’une des parties les plus coûteuses d’une rénovation de cuisine est la modification de la disposition, car cela implique souvent de déplacer la plomberie, les raccordements électriques et d’autres installations techniques. Pour économiser, essayez de conserver la disposition existante de la cuisine.

  • Conservez la plomberie et les raccordements électriques : Déplacer l’évier, le lave-vaisselle ou le four peut coûter cher en raison des travaux de plomberie et d’électricité nécessaires. En gardant les appareils à leur emplacement actuel, vous évitez ces frais.
  • Réutilisez les matériaux existants : Si vos armoires et plans de travail actuels sont encore en bon état, envisagez de les rafraîchir au lieu de les remplacer. Une nouvelle couche de peinture ou le remplacement des poignées peut transformer l’apparence de votre cuisine.

Faites des choix intelligents pour des armoires de cuisine économiques

Les nouvelles armoires de cuisine peuvent représenter une part importante de votre budget, mais il existe de nombreuses façons de réduire ces coûts :

  • Optez pour des armoires prêtes à poser : Les armoires sur mesure sont souvent chères. Les tailles standard, disponibles dans les magasins de bricolage ou en ligne, sont beaucoup plus abordables et disponibles dans différents styles et finitions.
  • Rénover plutôt que remplacer : Si la structure des armoires est en bon état, vous pouvez économiser de l’argent en ne changeant que les portes ou en les repeignant. Cela donne à votre cuisine un tout nouveau look sans le coût d’un remplacement complet.
  • Étagères ouvertes : Pensez à remplacer les armoires fermées par des étagères ouvertes. Non seulement c’est moins cher, mais cela donne également à la cuisine une atmosphère plus aérée et moderne.
Pensez à remplacer les armoires fermées par des étagères ouvertes.

Plans de travail : des options abordables avec un look haut de gamme

Les plans de travail jouent un rôle essentiel à la fois visuellement et en termes de fonctionnalité dans une cuisine. Ils peuvent cependant être coûteux, surtout si vous choisissez des matériaux comme la pierre naturelle ou le bois massif. Heureusement, il existe des alternatives stylées et durables à moindre coût :

  • Stratifié : Les plans de travail en stratifié sont l’une des options les plus abordables et se déclinent aujourd’hui dans une grande variété de styles, y compris des imitations bois, pierre ou marbre. Ils sont également faciles à entretenir et durables.
  • Placage de bois : Si vous aimez l’apparence du bois mais que vous n’avez pas le budget pour du bois massif, un plan de travail en placage de bois est une bonne option. C’est une fine couche de bois sur une base moins chère, offrant l’apparence du bois sans en avoir le prix.
  • Plans de travail en béton : Pour un look industriel moderne, vous pouvez choisir un plan de travail en béton. Ce matériau est souvent un mélange de béton et de résine, ce qui le rend plus léger et moins cher que le béton traditionnel.

Des options de sols à la fois élégantes et abordables

Le sol de la cuisine doit être durable, résistant à l’humidité et facile à nettoyer, mais cela ne signifie pas que vous devez dépenser une fortune pour des carreaux coûteux ou des parquets en bois massif.

  • Vinyle : Le sol en vinyle est abordable, résistant à l’eau et disponible dans de nombreux styles qui imitent le bois, la pierre ou les carreaux. Les sols en vinyle modernes sont de haute qualité et faciles à installer.
  • Stratifié : Le stratifié est une autre option économique qui ressemble au bois, mais coûte beaucoup moins cher. Il est facile à poser et résistant aux rayures et aux taches.
  • Carreaux en céramique : Si vous préférez les carreaux, optez pour des carreaux en céramique. Ils sont généralement moins chers que la pierre naturelle et disponibles dans une large gamme de couleurs et de motifs.

Appareils électroménagers : seconde main ou économes en énergie ?

Les appareils électroménagers sont un élément clé de la cuisine et peuvent avoir un impact considérable sur votre budget. Voici quelques moyens d’économiser sans sacrifier la qualité :

  • Achetez d’occasion ou remis à neuf : Vous pouvez souvent trouver d’excellentes affaires sur des appareils électroménagers d’occasion ou remis à neuf. Ils sont généralement en bon état et coûtent une fraction du prix des modèles neufs.
  • Choisissez des appareils économes en énergie : Bien que les appareils économes en énergie puissent nécessiter un investissement initial plus élevé, ils vous feront économiser de l’argent à long terme sur vos factures d’électricité. Recherchez des modèles avec l’étiquette A+++ pour une efficacité maximale.

Éclairage de cuisine bon marché mais élégant

L’éclairage joue un rôle important dans l’ambiance et la fonctionnalité de votre cuisine. Heureusement, il existe des options abordables qui peuvent donner un aspect luxueux à votre espace :

  • Éclairage LED : Les ampoules LED sont économiques en énergie et durent longtemps. Elles sont disponibles dans une variété de styles, allant des spots encastrés aux suspensions, s’adaptant ainsi à tous les styles de cuisine.
  • Éclairage sous les armoires : C’est une façon économique d’éclairer vos plans de travail tout en ajoutant une touche élégante à votre cuisine.
  • Réutiliser d’anciens luminaires : Un luminaire d’occasion ou rénové peut être une addition stylée et unique à votre cuisine, sans les coûts élevés d’une nouvelle lampe design.

La puissance des accessoires et des petits détails

Si vous recherchez vraiment une manière économique de mettre à jour votre cuisine, ce sont les petits détails qui peuvent faire toute la différence. Voici quelques suggestions d’accessoires abordables pour rafraîchir votre cuisine instantanément :

  • Nouvelles poignées et boutons : Remplacer les poignées de vos armoires et tiroirs est une façon simple et abordable d’introduire un nouveau style dans votre cuisine.
  • Textiles de cuisine : De nouveaux torchons, sets de table et gants de cuisine peuvent apporter une touche fraîche et colorée sans gros frais.
  • Plantes et herbes : Disposez quelques pots d’herbes ou de petites plantes sur votre plan de travail ou votre rebord de fenêtre pour une touche naturelle et conviviale.
femme assise dans la cuisine entourée de plantes
Disposez quelques pots d’herbes ou de petites plantes sur votre plan de travail ou votre rebord de fenêtre pour une touche naturelle et conviviale.

Installer une cuisine à petit budget n’est pas une tâche insurmontable si vous planifiez intelligemment et faites des choix économiques en matière de matériaux et de solutions. En fixant des priorités, en faisant des choix créatifs et en tirant parti des petits détails, vous pouvez créer une cuisine élégante et fonctionnelle sans dépasser votre budget. Que vous optiez pour des plans de travail en stratifié, des appareils électroménagers d’occasion ou un éclairage astucieux, avec la bonne approche, il est possible de réaliser la cuisine de vos rêves, à la fois belle et abordable.


Publié le 17 septembre 2024



Real Estate

Vendre pour acheter une nouvelle habitation : quelles sont vos options ?


Dans la vie, il y a des opportunités que vous ne pouvez pas laisser passer. Comme la maison de vos rêves qui hier encore était impayable, mais qui aujourd’hui, est à portée de votre budget. Dans ce cas, vous allez devoir vendre votre maison ou appartement actuel(le) et acheter cette nouvelle habitation. Quels sont vos possibilités financières et le volet fiscal de l’opération ? Un aperçu des scénarios possibles.

Vous devez réagir (très) vite, mais il y a un hic

L’ultime chance de votre vie passe sur Immoweb ! Il y a néanmoins un petit problème : votre habitation actuelle est bien loin d’être vendue. Découvrez le crédit pont.

Un crédit pont est un crédit temporaire. Il fait la jonction pour la période entre l’achat de votre nouvelle habitation et la vente de votre ancienne. Ce type de crédit est généralement conclu pour une période de maximum trois ans.

Si votre habitation a de nombreux atouts et donc de belles chances d’être vendue à relatif court terme, il faut certainement l’envisager. En tout cas, il procure un gain de temps et réduit le stress.

Conseil : faites estimer votre habitation par un professionnel pour vous faire une idée réaliste de la valeur effective de votre habitation actuelle. Plus cette estimation sera précise, plus le crédit pont sera réaliste et donc confortable.

Attention : à cet effet, vous devrez certainement devoir passer à nouveau devant le notaire. De plus, vous pouvez demander une garantie supplémentaire auprès de la banque.

Vous vendez votre habitation trop vite

Et si vous vous trouvez dans la situation inverse ? Votre habitation est hyper recherchée et vous obtenez une offre qui ne se refuse pas. Mais de votre côté, vous n’avez pas encore acheté votre nouvelle habitation. Soit parce que vous devez encore régler certains aspects financiers soit parce que vous n’avez pas encore trouvé la maison idéale. Dans ce cas, vous pouvez convenir avec le notaire – et avec l’accord des acheteurs – que vous continuez à occuper votre habitation pendant une période déterminée. En échange de quoi, vous allez verser aux acquéreurs une indemnité d’occupation ou un loyer. De cette manière, vous ne devez pas chercher à la hâte un logement provisoire.

Faites appel à un professionnel, comme un estimateur, pour vous faire une idée plus précise de la valeur effective de votre habitation actuelle.

Vous transférez tout simplement votre ancien crédit hypothécaire

Il se peut que vous ayez un crédit hypothécaire en cours pour payer votre habitation actuelle. Lorsque vous achetez une nouvelle habitation, vous pouvez dans certains cas reprendre votre prêt hypothécaire. C’est ce qu’on appelle également le transfert d’hypothèque ou changement de propriété.

En cas de changement de propriété, vous transférez votre crédit actuel sur votre nouvelle habitation, sans refinancement ni indemnité de remploi. Cette construction n’est possible que par l’intermédiaire de votre banque actuelle et vous allez devoir prévoir une nouvelle visite chez le notaire. Il revient aussi à la banque de décider si vous pouvez en bénéficier, compte tenu de vos revenus, prêts en cours, etc.

Il y a une condition importante à l’octroi du transfert d’hypothèque : vous devez avoir acheté votre nouvelle habitation au plus tard deux mois après la vente de votre habitation actuelle. Et disposer de fonds propres suffisants.

Dans le cas contraire, il faudra recourir à un nouveau prêt hypothécaire. Il faudra certainement l’envisager si le taux d’intérêt est plus intéressant que votre taux actuel. Vous devez néanmoins tenir compte des frais suivants :

  • Indemnité de remploi
  • Frais de mainlevée (pour la radiation de l’ancienne hypothèque)
  • Nouveaux droits d’enregistrement
  • Nouvelle assurance solde restant dû

Vous aimez planifier (bien) à l’avance

Le refinancement de votre prêt existant est une autre façon d’accroître votre capacité financière. Vous renégociez pour ainsi dire votre taux actuel, de telle sorte que vous diminuez votre future mensualité et vous pouvez ainsi augmenter votre épargne en vue d’un investissement. Selon que vous sollicitez le refinancement de votre prêt auprès de votre banque ou que vous vous adressez à une nouvelle banque, vous devrez supporter des frais supplémentaires comme des frais de dossier (dans tous les cas), une indemnité de remploi fixée par la loi et des frais de notaire (uniquement si vous changez de banque).

couple serre la main d’un employé de banque
Changement de propriété ou nouveau prêt hypothécaire : deux options pour financer votre nouvelle habitation, avec la banque comme interlocuteur décisif.

Et le volet fiscal ?

L’opération consistant à vendre une maison et à en acheter une nouvelle permet diverses constructions fiscales qui varient d’une région à l’autre. Comme les droits d’enregistrement ou le bonus logement (entre-temps supprimé).

Les droits d’enregistrement

Mauvaise nouvelle pour les Flamands. Car depuis le 1er janvier 2024, le principe de la portabilité des droits d’enregistrement a été supprimé. Par conséquent, il n’est plus possible de récupérer une partie des droits d’enregistrement payés sur votre première habitation lors de l’achat d’une nouvelle habitation. Vous payez donc à nouveau l’intégralité des droits d’enregistrement.

En Wallonie et dans la Région de Bruxelles-Capitale, ce système de portabilité des droits d’enregistrement existe encore, sous certaines conditions comme le respect d’un délai maximum entre la vente de la maison ou de l’appartement et l’achat de la nouvelle habitation.

Le bonus logement

Un avantage fiscal pour ceux qui ont encore pu en bénéficier : le bonus logement. Mais aujourd’hui, le principe de l’“ancien bonus logement” n’existe plus. En Wallonie, le bonus logement a été remplacé par le Chèque Habitat, contrairement aux autres régions.

Pour ceux dont le prêt hypothécaire permet encore le bénéfice du bonus logement, les avantages fiscaux sont maintenus dans certains cas et sous certaines conditions. C’est le cas pour les changements de propriété et les refinancements.

Renseignez-vous tous azimuts

Il est clair que l’opération consistant à vendre une maison et à en acheter une nouvelle revêt des aspects extrêmement personnels. Selon votre situation, les règles peuvent trouver à s’appliquer différemment auprès des banques, notaires et régions. Et cela a aussi un impact sur les options que vous retiendrez. Renseignez-vous donc très largement auprès de membres de votre famille, personnes dans la même situation que vous, professionnels indépendants, etc. Plus vous aurez recueilli d’informations, meilleure sera votre position lors de la future vente de votre habitation.

Mettez votre habitation en lumière sur Immoweb !

Vous êtes actuellement occupé à préparer la vente de votre habitation ? Vous n’êtes pas sans savoir qu’Immoweb est la plate-forme idéale pour atteindre et convaincre le plus large public de candidats acquéreurs. Prêt à vous lancer dans l’aventure ?

Placez votre habitation sur Immoweb


Publié le 9 septembre 2024



Real Estate

Comment trouver le colocataire idéal ?


La recherche du colocataire parfait peut s’avérer un véritable défi. Choisir la bonne personne avec qui partager votre espace, que vous soyez locataire ou propriétaire, peut faire toute la différence entre une atmosphère harmonieuse à la maison et une source constante de stress. Que vous soyez étudiant, que vous viviez dans un appartement en ville ou que vous partagiez une maison en banlieue, trouver une bonne compatibilité est essentiel pour garantir un confort durable et une convivialité. Voici quelques étapes et considérations importantes qui vous aideront à trouver le colocataire idéal.

1. Savoir ce que vous recherchez

Avant de commencer à chercher un colocataire, il est essentiel de savoir quelles sont vos attentes et vos besoins. Cela vous aidera à éviter une mauvaise correspondance. Réfléchissez à vos propres habitudes, à votre mode de vie et à vos préférences.

  • Mode de vie et routine : Êtes-vous une personne matinale ou un couche-tard ? Travaillez-vous beaucoup à domicile ou êtes-vous souvent absent ? Quelle est votre routine en matière de repas, de sport et d’activités sociales ? Ces facteurs jouent un rôle clé dans le choix d’un colocataire compatible.
  • Propreté et règles ménagères : Êtes-vous très ordonné ou tolérant envers un peu de désordre ? Les colocataires diffèrent souvent énormément en ce qui concerne la manière dont ils maintiennent leur espace de vie propre et organisé. Il est important de communiquer dès le début sur les attentes en matière de ménage et de partage des tâches ménagères.
  • Budget : Combien êtes-vous prêt à payer pour le loyer et les dépenses partagées comme l’électricité, l’eau, Internet et autres frais ? Votre colocataire doit être en mesure de payer sa part du loyer et des factures.

2. Utilisez les bons canaux pour votre recherche

Avec une idée claire de ce que vous recherchez, vous pouvez commencer votre quête. Il existe plusieurs plateformes pour trouver un colocataire adapté. Le choix de la plateforme dépend de votre emplacement et de vos préférences.

  • Plateformes en ligne : Des sites comme Immoweb, Roomster, Kamernet et des groupes Facebook sont d’excellents endroits pour trouver des colocataires. Ces plateformes permettent souvent de créer des profils détaillés, où vous pouvez indiquer des informations sur votre mode de vie, votre budget et vos préférences spécifiques. Cela peut vous aider à filtrer les colocataires potentiels et à augmenter vos chances de trouver quelqu’un qui correspond à votre style de vie.
  • Réseaux personnels : Parfois, le meilleur moyen de trouver un colocataire est par le biais de personnes que vous connaissez. Demandez à vos amis, à votre famille ou à vos collègues s’ils connaissent quelqu’un qui cherche un logement. Cette source est souvent plus fiable, car vous avez une connexion personnelle et un aperçu plus concret de la personne avec qui vous allez vivre.

3. Sélection des candidats

Une fois que vous avez trouvé quelques colocataires potentiels, il est temps de réduire les choix. Il est tentant de se décider rapidement sur la base d’une bonne première impression, mais un processus de sélection minutieux est essentiel pour éviter des surprises désagréables à l’avenir.

  • Entretien : Prévoyez un entretien en personne, de préférence dans la maison elle-même, afin que le candidat puisse voir l’espace et que vous puissiez évaluer sa réaction à l’environnement. Posez des questions sur ses habitudes quotidiennes, ses heures de travail, ses loisirs, son cercle d’amis et son style de vie. C’est aussi l’occasion de discuter de ses attentes concernant le partage de l’espace.
  • Vérification des antécédents : Si vous avez des doutes sur la stabilité financière d’un candidat, vous pouvez demander des références d’anciens colocataires ou propriétaires. Bien que cela puisse sembler une étape formelle, c’est un bon moyen de s’assurer que votre futur colocataire est fiable et qu’il paiera son loyer à temps.
  • Contrat et conditions de location : Assurez-vous que tout soit clair par écrit. Qu’il s’agisse du partage des factures ou des modalités de résiliation, il est important d’être couvert légalement. Un contrat de location signé par vous et votre colocataire permet d’éviter les conflits futurs.
Prévoyez un entretien en personne, de préférence dans la maison elle-même, afin que le candidat puisse voir l’espace et que vous puissiez évaluer sa réaction à l’environnement.

4. La communication est essentielle

L’un des facteurs les plus importants pour une relation de colocation réussie est la communication. La capacité à communiquer ouvertement et honnêtement peut aider à éviter les tensions et à résoudre rapidement les problèmes éventuels.

  • Discussions régulières : Prévoyez dès le début des discussions régulières pour faire le point sur la colocation. Cela donne à chaque partie l’occasion d’exprimer ses ressentis et d’aborder tout problème ou frustration avant que la situation ne dégénère.
  • Respect des limites : Veillez à respecter la vie privée et l’espace personnel de chacun. Il est important de définir des règles dès le départ concernant l’utilisation des espaces communs, la réception des invités et l’utilisation des objets personnels comme les ustensiles de cuisine ou les appareils électroniques.
  • Résolution des conflits : Malgré tous vos efforts, des conflits peuvent survenir. La façon dont vous gérez ces conflits peut faire la différence entre une relation de colocation réussie ou un échec. Essayez de rester calme et respectueux, et cherchez une solution qui convienne à tous les deux.

5. Phase de vie et projets futurs

Il est également important de tenir compte de la phase de vie dans laquelle vous et votre colocataire potentiel vous trouvez. Une personne encore étudiante aura probablement une routine différente de celle de quelqu’un qui travaille à plein temps. Il est également sage de discuter de vos projets à long terme. Combien de temps souhaitez-vous cohabiter ? Y a-t-il des changements à venir, comme un déménagement pour le travail ou les études ? Ces discussions peuvent éviter des surprises inattendues à l’avenir.

6. L’équilibre entre amitié et colocation

Beaucoup de gens pensent à tort qu’un colocataire doit automatiquement devenir un ami proche. Bien qu’il soit agréable de tisser des liens solides avec son colocataire, il n’est pas nécessaire de devenir les meilleurs amis. En fait, il est parfois préférable de maintenir une certaine distance entre votre vie personnelle et la colocation.

  • Créer une amitié : Prenez le temps de mieux vous connaître. Cela peut se faire en organisant des activités communes, comme cuisiner ensemble, organiser une soirée cinéma ou faire une promenade. Créer des liens peut rendre la colocation plus agréable.
  • Respect de l’indépendance : En même temps, il est important de respecter le fait que vous n’êtes pas obligés d’être ensemble tout le temps. Chacun a besoin de temps pour soi ou pour voir d’autres amis.
Les colocataires discutent sur le canapé
Créer des liens peut rendre la colocation plus agréable.

7. Flexibilité et capacité d’adaptation

Le colocataire idéal est souvent quelqu’un de flexible, capable de s’adapter aux changements dans l’espace commun ou la routine. Cela signifie que vous devez tous les deux être prêts à faire des compromis et, parfois, ajuster vos attentes.

  • Laissez le temps au temps : La cohabitation avec un nouveau colocataire peut nécessiter un temps d’adaptation, et il peut être nécessaire de laisser du temps avant que tout ne fonctionne parfaitement. Soyez patient et laissez le processus se dérouler naturellement.
  • Faire des compromis : Il est presque impossible de trouver un colocataire qui corresponde parfaitement à tous vos critères, mais en faisant des compromis et en faisant preuve de compréhension, vous pouvez créer un environnement de vie agréable.

Trouver le colocataire idéal demande de la patience, de la communication et une planification minutieuse. En définissant des attentes claires, en sélectionnant soigneusement et en étant ouvert sur vos besoins dès le début, vous pouvez trouver un colocataire avec qui partager une expérience de vie harmonieuse. Avec la bonne approche, vous pouvez créer ensemble un foyer confortable, convivial et sans stress.

Vous cherchez encore un logement pour créer ensemble votre chez-vous ?

Avec plus de 1.500 nouvelles annonces par jour, vous trouverez certainement votre bonheur sur Immoweb !

Trouve mon nouveau logement


Publié le 11 septembre 2024



Real Estate

À la recherche d’un bien d’investissement ? Pas sans un plan !


Les dés sont jetés : vous avez décidé d’investir dans l’immobilier. De plus en plus de gens recherchent actuellement une habitation et vous savez quelles opportunités financières l’achat d’une habitation peut représenter. Mais avant de partir à la recherche du bien d’investissement idéal, nous vous fournissons une série de conseils et recommandations en guise de préparation.

Merci au 21e siècle

Contrairement au début du 21e siècle, la tendance actuelle dans notre société belge est claire : il n’y a jamais eu autant de personnes célibataires et petits ménages. Cette tendance a clairement un impact sur le marché du logement, car plus notre vie est fractionnée, plus le logement l’est aussi.

L’effet logique est que la demande d’habitations est en plein boom surtout dans le segment des maisons et appartements de plus petite taille. Il s’agit d’évolutions qui n’ont pas échappé aux investisseurs immobiliers. Et ce, alors que les points forts traditionnels des investissements immobiliers, comme la stabilité de leur valeur (et plus-value) – demeurent, même en périodes d’inflation et de crise.

Vous avez un plan concret pour acheter votre tout premier bien d’investissement ? Les 7 astuces suivantes forment la base idéale de votre projet.

1.     Location ou vente ?

Vous avez l’intention de mettre en location un bien ou vous souhaitez simplement revendre votre bien avec une belle plus-value après une (importante) rénovation ? Autrement dit : vous avez choisi d’investir à long terme ou vous optez pour un revenu locatif régulier à court terme ?

Le premier scénario vous expose évidemment à davantage de risques et demande plus d’efforts sur une plus longue période. En rénovation, les connaissances et/ou contacts professionnels ainsi qu’un plan d’attaque rationnel revêtent une importance cruciale. Si vous optez pour la mise en location d’un appartement ou d’une maison, vous optez pour davantage de sécurité, même si en tant que bailleur, vous devrez toujours garder un oeil vigilant (voir plus loin).

2.     Examinez le marché

Il existe divers types de biens d’investissement. Outre les biens résidentiels, vous pouvez aussi investir dans un immeuble commercial (bureaux, magasins, horeca…), des kots d’étudiants, une résidence secondaire à l’étranger, une location de courte durée (Airbnb, maison de vacances…), un garage, etc.

Tendez aussi l’oreille pour sonder le marché, par exemple auprès de collègues investisseurs. Ne considérez pas seulement les prix actuels du marché, mais essayez aussi d’évaluer au mieux les tendances à long terme dans la région où vous souhaitez acheter. Car il est évident que vous voulez tirer un rendement maximal de votre investissement immobilier, non ?

  • Quels quartiers sont plus en vue et lesquels sont en voie de décrépitude ?
  • Quelles sont les exigences de logement minimales des futurs locataires ou acheteurs (exemple : surface habitable, exigences en matière de confort…) ?
  • Où la demande de logements locatifs est-elle la plus importante ?

En apprenant à mieux connaître le marché de l’achat ou de la location –  mais aussi les réglementations qui les régissent – vous pourrez mieux évaluer la valeur (mais aussi la plus-value) potentielle de votre investissement.

La localisation est un facteur extrêmement déterminant sur le marché de l’immobilier. Même un bien en moins bon état peut avoir de la valeur s’il est bien situé.

3.     Étudiez la localisation

La localisation est un facteur extrêmement déterminant sur le marché de l’immobilier. Même un bien en moins bon état peut avoir de la valeur s’il est bien situé. Recherchez la perle rare et analysez les facteurs comme la proximité avec les transports en commun, établissements scolaires, possibilités d’emploi, axes routiers, etc.

Les futurs projets de la ville ou de la commune peuvent aussi jouer un rôle dans l’appréciation de l’immeuble. Une petite discussion avec les locaux peut donc s’avérer très enrichissante.

4.     Inspectez le moindre centimètre carré de l’immeuble

Le principal est fait. Après une analyse préalable approfondie, la véritable recherche peut commencer. Vous avez peut-être déjà pointé une série d’opportunités, par exemple au terme d’une recherche minutieuse parmi les biens d’investissement sur Immoweb ?

Mais avant de faire offre, il est important de (faire) évaluer l’état du bien.

  • Présente-t-il des problèmes structurels ?
  • Dans quel état sont le toit, les canalisations, l’installation électrique… ?
  • Quel budget faut-il prévoir pour mettre l’habitation en conformité avec les exigences énergétiques actuelles ?

Les coûts de rénovation peuvent s’avérer très imprévisibles. Des coûts supplémentaires imprévus ne sont pas rares et vous voulez à tout prix les éviter en tant qu’investisseur. Veillez donc à être bien informé, avant de vous rendre à la banque. Par exemple en faisant réaliser un audit énergétique de votre habitation.

5.     Dressez un solide plan financier

Un plan financier détaillé est essentiel en cas d’investissement dans l’immobilier, tant au niveau des dépenses que des revenus.

Avant de vous rendre à la banque, évaluez correctement tous les coûts à prévoir, y compris le prix d’achat, les frais de notaire, les taxes, les coûts de rénovation et les frais éventuels d’entretien. Tenez compte également des coûts imprévus. Une réserve est toujours une bonne idée.

Pour donner à vos plans d’investissement toutes les chances d’aboutir auprès de la banque, vous avez aussi intérêt à évaluer au mieux les revenus potentiels :

  • En cas de mise en location : quel est le loyer mensuel réaliste ?
  • En cas de vente : quelle est la plus-value estimée de votre habitation au bout du compte ?
  • Quel est l’impact fiscal global de votre investissement ?
jeune femme s’appuie sur une échelle pendant la rénovation de maison
Les coûts supplémentaires imprévus, par exemple en cas de rénovation,  ne sont pas rares et vous voulez à tout prix les éviter en tant qu’investisseur. Veillez donc à être bien informé, avant de vous rendre à la banque.

6.     Comparez les options de financement

En fonction de votre situation financière et de vos objectifs, différentes options de financement s’offrent à vous. Vous voulez par exemple acheter une maison en vue de la louer. Dans ce cas, allez-vous opter pour un prêt hypothécaire traditionnel ou une forme alternative de financement (reprise d’encours, crédit bullet…) ?

Comparez l’offre des différents organismes de prêt et demandez conseil auprès d’experts, mais aussi dans votre cercle de connaissances.

7.     Une habitation prête à vendre ou à louer ? La question ne s’arrête pas là

Les investissements immobiliers demandent non seulement des efforts financiers, mais aussi beaucoup de temps et d’énergie. Si vous voulez rénover votre bien pour ensuite le revendre, c’est à vous qu’il revient de présenter cette habitation sous son meilleur jour aux candidats acquéreurs, avec l’aide ou non d’un agent immobilier.

En tant que bailleur, vous êtes aussi responsable du bon déroulement des accords avec les locataires, des réparations et de l’administration qui en découle (contrat de bail, état des lieux…). Si vous préférez ne pas vous en charger, vous pouvez envisager de faire appel à un gestionnaire immobilier.

Trouvez la perle rare sur Immoweb !

Nous proposons des biens immobiliers d’investissement à profusion dans notre large base de données Immoweb ! Dénichez les immeubles les plus prometteurs dans votre région et utilisez les précédents conseils pour donner le coup d’envoi décisif à votre projet d’investissement. Bon succès !

Trouvez un bien d’investissement dans votre région


Publié le 6 septembre 2024



Real Estate

Préparez votre maison pour l’automne


L’automne est une saison de changement. Les jours raccourcissent, l’air devient plus frais et la nature se transforme en une magnifique palette de couleurs rouge, orange et jaune. C’est le moment idéal pour préparer votre maison à cette période conviviale de l’année. Dans cet article, nous partageons des astuces et de l’inspiration pour préparer votre maison pour l’automne.

Couleurs chaudes et textures douces

L’automne appelle des couleurs chaudes et des textures douces. Envisagez d’enrichir votre intérieur avec des coussins, des plaids et des couvertures dans des tons automnaux comme le jaune ocre, le brun rouille, le vert foncé et le bordeaux. Ces couleurs apportent immédiatement une ambiance chaleureuse et accueillante à votre espace.

Astuce : Ajoutez quelques coussins en velours ou un plaid en laine à votre canapé ou fauteuil pour une touche luxueuse. Combinez différentes textures pour un effet encore plus douillet, comme des couvertures tricotées et des coussins en soie.

Décorations d’automne

Décorer pour l’automne ne doit pas être compliqué. De petits changements peuvent faire une grande différence. Ajoutez par exemple des décorations saisonnières comme des citrouilles, des marrons, des feuilles séchées et des pommes de pin. Ces éléments naturels apportent la beauté de l’extérieur à l’intérieur.

Idée DIY : Fabriquez une couronne d’automne pour votre porte d’entrée avec des branches, des feuilles, des baies et des petites citrouilles. C’est non seulement une activité amusante, mais cela accueille également vos invités chaleureusement.

Bougies parfumées et arômes

L’odeur de votre maison joue un grand rôle dans l’ambiance générale. Pour l’automne, les bougies parfumées avec des senteurs comme la cannelle, la vanille, la pomme et les épices de citrouille sont parfaites. Ces arômes donnent à votre maison une ambiance chaleureuse et accueillante.

Astuce : Placez des bougies parfumées dans différentes pièces pour une expérience olfactive cohérente dans toute la maison. Pensez au salon, à la chambre et à la salle de bain pour une expérience automnale complète.

Éclairage

Avec des jours plus courts et des soirées plus longues, un bon éclairage est essentiel. Choisissez des lampes à lumière chaude plutôt qu’une lumière blanche froide pour créer une ambiance conviviale. Envisagez d’utiliser des variateurs pour ajuster l’intensité lumineuse en fonction de vos besoins.

Astuce : Ajoutez des lampes de table et des lampadaires à votre intérieur pour des points lumineux supplémentaires. Les lumières d’ambiance comme les guirlandes lumineuses ou les bougies peuvent également contribuer à une ambiance chaleureuse.

La cheminée électrique

Une véritable cheminée est pour beaucoup le summum de la convivialité, mais tout le monde n’a pas la possibilité d’en installer une. Une option écologique est la cheminée électrique. Cette technologie moderne simule l’effet d’un feu crépitant sans émission de substances nocives.

Les cheminées électriques existent sous différentes formes et tailles, des modèles à montage mural aux modèles indépendants. Elles utilisent la technologie LED pour créer des flammes réalistes et certains modèles offrent même une fonction de chauffage pour un confort supplémentaire.

Cette technologie moderne simule l’effet d’un feu crépitant sans émission de substances nocives.

Avantages d’une cheminée électrique :

  • Écologique : Pas d’émission de fumée ou de gaz nocifs.
  • Sécurisée : Pas de feu ouvert, donc pas de risque d’incendie.
  • Sans entretien : Pas de cendres ni de suie à nettoyer.
  • Flexible : Peut être installée partout dans la maison où il y a une prise électrique.

Astuce : Placez votre cheminée électrique dans le salon ou la chambre pour un coin cosy où vous pourrez vous détendre avec un bon livre ou une tasse de thé chaud.

Décorations de table saisonnières

La table à manger est souvent le centre des rassemblements sociaux. Préparez votre table pour l’automne avec un chemin de table saisonnier, des serviettes et de la vaisselle dans des couleurs chaudes. Ajoutez quelques décorations simples, comme un bol de pommes, de poires et de noix, ou un joli arrangement floral automnal.

Idée DIY : Créez votre propre chemin de table avec des feuilles d’automne. Pressez les feuilles entre du papier ciré et repassez-les doucement. Placez les feuilles pressées sous un chemin de table transparent pour une touche unique et personnelle.

Décorations d'automne sur la table à manger
Préparez votre table pour l’automne avec des décorations de saison.

Fenêtres et portes

Les courants d’air froid peuvent poser problème en automne et en hiver. Assurez-vous que vos fenêtres et portes sont bien isolées pour garder la chaleur à l’intérieur. Placez des bandes d’étanchéité ou utilisez des rideaux épais pour minimiser les pertes de chaleur.

Astuce : Choisissez des rideaux en tissus riches comme le velours ou la laine. Ces matériaux non seulement retiennent la chaleur, mais ajoutent également une touche luxueuse à votre intérieur.

Coins de détente confortables

Créez des coins cosy dans votre maison où vous pourrez vous détendre et profiter de l’automne. Ajoutez des sièges supplémentaires avec des fauteuils moelleux ou une chaise longue confortable. Placez une petite table d’appoint avec une lampe pour un coin lecture parfait.

Astuce : Utilisez un panier rempli de couvertures à côté de votre siège, afin d’avoir toujours une couverture chaude à portée de main lors des soirées fraîches d’automne.

Plantes et fleurs

Bien que la nature extérieure se mette lentement au repos, vous pouvez toujours profiter de plantes et de fleurs à l’intérieur. Choisissez des plantes et des fleurs saisonnières comme les chrysanthèmes, la bruyère et les graminées ornementales. Ces plantes apportent de la couleur et de la vie à votre intérieur.

Astuce : Placez quelques petites plantes sur votre rebord de fenêtre ou une grande plante dans un coin de la pièce pour un élément frais et naturel.

Préparer votre maison pour l’automne ne doit pas être une tâche difficile. Avec quelques ajustements simples, vous pouvez créer une ambiance chaleureuse et accueillante parfaite pour les mois plus frais. Que vous optiez pour des couleurs et des textures chaudes, des bougies parfumées, une cheminée numérique ou des décorations saisonnières, l’essentiel est que votre maison devienne un lieu où vous pouvez vous détendre et profiter de l’automne.

Besoin de plus d’inspiration pour aménager votre habitation ?

En quelques étapes simples, nos articles vous aideront à aménager l’habitation de vos rêves pour en faire un lieu où vous vous sentirez vraiment chez vous.

Lire plus sur l’aménagement


Publié le 20 août 2024



Real Estate

Coût de rénovation au m2 : la réalité en 2024


Dans notre précédent blog consacré à la rénovation, vous avez pu lire quelles étaient les interventions énergétiques les plus efficaces et les plus durables à votre maison selon l’auditeur énergétique ImmoPass. Dans cet article, nous analysons plus précisément les coûts de rénovation au m2 que représentent de tels travaux de rénovation. Des interventions structurelles aux techniques renouvelables : dans quel cas en avez-vous le plus pour votre argent d’un point de vue qualité-prix ?

L’analyse : 32 habitations avec un piètre score énergétique

ImmoPass soumet les habitations à un audit énergétique détaillé. Ce genre d’audit offre aux occupants la possibilité d’envisager la rénovation énergétique de leur maison de façon rationnelle et en fonction de leur budget disponible.

C’est donc sans surprise que l’ImmoPass constitue actuellement une mine d’informations intéressantes. Jour après jour, nous constatons en effet quels manquements présentent actuellement les habitations qui doivent être rénovées, quelles sont les principales pistes pour améliorer le plus rapidement possible leur score PEB, mais aussi quels coûts en découlent.

Ainsi nous avons collecté les données de 32 habitations existantes qui ont été soumises à un audit énergétique. La taille de ces habitations (surface habitable brute) variait chaque fois de 200 à 250 m2.

Le score énergétique moyen était de G. Il s’agit de la plus faible étiquette énergie en Wallonie et dans la Région de Bruxelles-Capitale (en Flandre le niveau le plus faible est F). Autrement dit : des habitations pour lesquelles il convient d’intervenir très rapidement.

ImmoPass a ventilé les résultats de l’analyse en deux catégories. D’une part, il établit le coût total moyen par élément de rénovation des 32 habitations. D’autre part, ils calculent aussi le coût de rénovation moyen par m2.

Les panneaux photovoltaïques affichent un bon score d’un point de vue qualité-prix

L’installation de panneaux photovoltaïques représente un gain énorme sur le plan énergétique. C’est une information que nous vous avions déjà pu lire dans le précédent blog consacré à l’étude ImmoPass. Si nous nous concentrons sur le volet financier, sur les coûts de rénovation moyens suggérés par les 32 audits énergétiques, les panneaux photovoltaïques s’avèrent une nouvelle fois un excellent investissement à réaliser.

Par rapport à l’énorme gain énergétique, il s’agit de l’un des plus faibles budgets à investir. Les occupants devraient en moyenne débourser 7.775 euros pour leurs panneaux photovoltaïques, soit 37 euros par m2.

Seuls l’isolation de sol (6.842 euros, soit 28 euros par m2) et le chauffe-eau thermodynamique (5.433 euros, soit 23 euros par m2) représentent un budget inférieur. En échange, le gain énergétique est plus limité que celui des panneaux photovoltaïques.

Celui qui souhaite investir dans une pompe à chaleur – cette autre technique à énergie renouvelable populaire – doit compter un coût de rénovation de 122 euros par m2. Ce qui correspond à un investissement de 23.958 euros. Enfin, pour un système de ventilation avec récupération de chaleur, le calcul donne un résultat de 12.522 euros, soit 61 euros par m2.

Si nous nous concentrons sur les coûts de rénovation moyens suggérés par les 32 audits énergétiques réalisés par Immopass, les panneaux photovoltaïques s’avèrent un excellent investissement à réaliser.

La rénovation durable s’avère aussi nettement plus chère

Les installations techniques sont soumises à l’usure et ont donc généralement une durée de vie plus courte que les investissements dans une enveloppe du bâtiment éco-énergétique. De plus, vous avez intérêt à investir dans une grande surface, surtout en cas de rénovation de toiture ou de façade.

Par conséquent, les coûts de rénovation s’avèrent aussi assez logiquement plus élevés. En revanche, ils permettent souvent de réaliser un énorme gain en énergie, a fortiori dans le cas d’une isolation de toiture ou de mur. De plus, il s’agit de solutions qui présentent facilement une durée de vie de plusieurs décennies sans perte de durabilité ou d’efficacité énergétique.

Si nous considérons les résultats des audits ImmoPass, nous obtenons le top 3 suivant :

  • Isolation de toiture : 35.417 euros, soit 162 euros par m2
  • Châssis éco-énergétiques : 33.699 euros, soit 155 euros par m2
  • Isolation de mur : 23.233 euros, soit 112 euros par m2

Ne vous laissez pas aveugler par les seuls montants à investir

Une pompe à chaleur peut représenter un gain considérable dans la cadre d’une habitation éco-énergétique, mais dans certains cas, il s’agira d’un très mauvais achat. Par exemple, une pompe à chaleur combinée à une chaudière gaz à condensation et des radiateurs classiques produira un rendement nettement inférieur que si elle est combinée à des panneaux photovoltaïques ou un système de chauffage de sol.

Les exemples de ce genre sont nombreux. Pour trouver la solution optimale à long terme, vous devez plutôt réfléchir minutieusement à votre stratégie de rénovation :

  • Quelle application ne peut se passer de telle autre ?
  • Quel investissement est prioritaire pour vous, sans toutefois vous mettre une balle dans le pied financièrement ?
  • Est-ce que cela vaut la peine de faire un plus petit investissement ? Et si oui, lequel ?

Autant de questions pertinentes auxquelles il vous est certainement impossible de répondre de façon rationnelle. Dans ce cas, vous allez devoir envisager de réaliser un audit énergétique. Après une analyse approfondie et objective de votre habitation, demandez un planning détaillé de rénovation, avec une estimation du coût à prévoir. Vous recevrez également une estimation précise de votre future consommation d’énergie et du gain annuel sur votre facture globale.

homme place éléments de façade isolants
Les installations techniques sont soumises à l’usure et ont donc généralement une durée de vie moins longue que les investissements dans une enveloppe éco-énergétique.

ImmoPass vous révèle la moindre faille énergétique de votre habitation

À la lecture de cet article, vous avez compris que le coût de rénovation par m2 en dit long, mais ne dit pas tout ? Et que vraisemblablement vous n’avez qu’une connaissance très limitée des aspects énergétiques de votre habitation qui vous feront prendre les bonnes décisions de rénovation ? Nous vous recommandons de consulter l’ImmoPass pour vous faire une idée du coût d’un tel audit énergétique et de ce que vous recevrez en échange. Bon succès !

Découvrez les audits énergétiques d’ImmoPass


Publié le 13 août 2024



Real Estate

Vous allez louer votre premier kot ? Voici le plan !| Immoweb Blog


Vous êtes bientôt arrivé au terme de votre parcours en secondaire. La vie d’étudiant vous ouvre les bras ! Vous avez hâte ? Certainement. A fortiori si vous avez décidé de vivre en kot dans l’une des nombreuses villes estudiantines animées que compte notre petit pays. Mais comment allez-vous vous y prendre pour louer un kot d’étudiant ? Nous vous guidons au travers des 8 étapes vers votre nouvelle habitation à temps partiel !

1. Commencez bien à temps vos recherches

Si vous voulez trouver un kot, vous devez idéalement entamer vos recherches dès le début de l’année. Les places sont chères et l’offre limitée. Surtout si vous voulez trouver un beau kot à prix abordable.

Consultez une première fois les petites annonces pour kots et renseignez-vous auprès de frères et soeurs plus âgées de vos amis pour peut-être dénicher des endroits intéressants. Il se peut qu’une chambre se libère dans un kot qu’ils occupent actuellement et qu’ils aient la possibilité de glisser un mot à l’oreille du propriétaire des lieux en votre faveur ?

2. Fixez votre budget

Vous trouverez des kots à 300 euros par mois et d’autres à 1.000 euros par mois. Vous pouvez louer un kot d’étudiant seul ou avec un groupe d’amis. Il se peut même que vous puissiez bénéficier d’une chambre dans une résidence subsidiée. Plus vous rassemblerez des informations au préalable, plus vos plans seront précis et mieux vous parviendrez à faire le bon choix.

Tenez compte également des coûts énergétiques. Sont-ils ou non inclus dans le prix ? Comment et quand sont-ils facturés ? Y a -t-il d’autres coûts éventuels, comme la connexion wifi ou la garantie, les frais d’assurance, d’éventuels frais de nettoyage ou de parking…? Des questions auxquelles le bailleur du kot doit pouvoir fournir une réponse claire.

3. Choisissez votre point de chute idéal

Naturellement, la localisation de votre futur kot est importante, aussi en ce qui concerne le loyer. Les facteurs suivants peuvent influer sur le prix plus élevé du kot :

  • La proximité par rapport à un campus, une faculté ou une salle de cours
  • Le kot en question se situe-t-il au centre, en périphérie voire en dehors de la ville ?
  • Le quartier est-il bien desservi par les transports publics ?
  • La réputation de la rue ou du quartier (intérêt touristique, sécurité, nuisances…)
  • Le quartier est-il proche de tout (supermarchés, sorties…) ?

4. Rédigez votre propre check-list pour votre kot

Les étudiants n’ont pas tous les mêmes besoins de confort. Réfléchissez aux caractéristiques que vous voulez et à celle que vous souhaitez pour votre kot :

  • Vous préférez une cuisine/salle de bains privée ou cela ne vous gêne pas de partager ces équipements avec d’autres koteurs ?
  • Pour vous, tout doit être moderne et neuf ou cela n’a pas d’importance ?
  • Vous faut-il une salle de détente, comme un séjour et même un petit jardin ?
  • Combien de mètres carrés doit mesurer votre chambre au minimum pour vous assurer un fonctionnement optimal ?
Les étudiants n’ont pas tous les mêmes besoins de confort. Réfléchissez aux caractéristiques que vous voulez et à celle que vous souhaitez

Des opportunités s’offrent à vous ? Hold it !

Sur la base des conseils précédents, vous avez établi une belle sélection de kots ? Magnifique ! Le moment est venu de vous assurer que ces kots ne soient pas trop beaux pour être vrais et qu’ils cochent effectivement toutes les cases d’un logement moderne et bien équipé.

5. Planifiez une visite et restez critique

Avant de prendre votre décision, vous voulez avant tout voir de plus près la résidence d’étudiants que vous occuperez peut-être pendant les prochaines années. Planifiez à temps une visite avec le bailleur, idéalement encore pendant l’année académique, pour vous faire une idée plus précise de la vie dans le kot.

N’oubliez pas de garder un oeil critique, surtout si vous envisagez de louer un kot plus ancien. Tout fonctionne-t-il encore correctement et le confort de base est-il garanti ? Il est évident que vous ne souhaitez pas passer l’hiver dans un kot dont le chauffage n’en a que le nom, où la lumière du jour pénètre à peine ou qui  présente des problèmes d’humidité. Mais aussi : le minimum de sécurité est-il garanti ? Songez notamment à la présence de détecteurs de fumée, d’extincteurs…

Si vous avez la chance de croiser l’un des occupants actuels, saisissez cette opportunité pour lui demander si tout se passe bien, y compris les contacts avec le bailleur. Plus votre environnement est confortable, mieux votre cerveau sera stimulé. Ce cerveau que vous allez pas mal solliciter pendant la période de blocus.

6. Examinez attentivement les règles du kot

Partager un kot avec d’autres étudiants signifie aussi vivre tous les jours avec d’autres personnes qui ont des habitudes de vie différentes. Passer de bons accords réciproques n’est donc pas un luxe. Il se peut que le propriétaire ait déjà rédigé un règlement d’ordre intérieur sur lequel vous pouvez vous baser pour établir les règles avec vos co-koteurs.

  • Qui est responsable du nettoyage par exemple ?
  • Chacun fait-il ses achats séparément ou une cagnotte est-elle créée chaque semaine ?
  • Cuisine-t-on ensemble ou chacun cuisine-t-il pour soi ?
  • Qui se charge de la vaisselle après les repas ?
  • Les visites sont-elles réglementées et quid des bruits ?

Plus les occupants contribueront à la bonne ambiance, plus la vie en kot est susceptible de vous laisser de magnifiques souvenirs. Il se peut même que de belles et longues amitiés se nouent pendant cette parenthèse estudiantine.

7. Lisez bien votre contrat

Vous avez fait votre choix ? Le contrat de bail est un document important qui fixe vos droits et obligations. Lisez le contrat attentivement avant de signer quoi que ce soit. Faites attention au loyer, à la période de location, au délai de préavis et aux éventuels frais supplémentaires. Mais aussi aux accords en ce qui concerne l’entretien et les réparations. Qui prend quoi à sa charge et dans quels cas ? Si quelque chose vous échappe, demandez des explications complémentaires.

Il est également souhaitable de soumettre une copie du contrat à vos parents ou d’autres adultes avant de le signer.

amis étudiants mangent ensemble pizza
Plus les occupants contribueront à la bonne ambiance, plus la vie en kot est susceptible de vous laisser de magnifiques souvenirs.

8. Dressez un état des lieux complet

Organiser un état des lieux est une obligation légale lors de la (mise en) location d’un kot d’étudiant. Celui-ci doit avoir lieu au plus tard un mois après votre installation dans votre nouveau kot. Lors de cet état des lieux, vous dressez avec le propriétaire l’état de votre kot et l’inventaire des meubles présents et de ceux que vous avez éventuellement amenés. À la fin de la période de location, un état des lieux de sortie est organisé. Le bailleur peut demander une garantie pour couvrir les dégâts futurs éventuels. Il est donc dans votre propre intérêt de remplir cet état des lieux le plus précisément possible.

Trouvez le kot de rêve sur Immoweb !

Quels kots attendent actuellement de nouveaux occupants ? Vous trouverez sur Immoweb des centaines de kots disponibles partout en Belgique. Visitez-le directement et conservez vos favoris dans un aperçu pratique.

Trouvez votre kot sur Immoweb


Publié le 14 août 2024



Real Estate

Belfius et Immoweb nouent un partenariat stratégique


Bruxelles, le 30 juillet 2024 – Belfius, bancassureur de premier plan en Belgique, et Immoweb, première plateforme immobilière digitale du pays, annoncent leur partenariat. Ensemble, ils se positionnent comme les partenaires de référence pour tous les Belges qui cherchent à concrétiser leurs rêves immobiliers. De la recherche du bien idéal au financement via un crédit hypothécaire compétitif, les utilisateurs bénéficieront d’un accompagnement de qualité à chaque étape de leur projet.

De la recherche du bien idéal au financement par crédit hypothécaire

Ce partenariat stratégique permet aux utilisateurs d’Immoweb de réaliser une simulation personnalisée pour un crédit hypothécaire, en quelques clics. En outre, ils pourront fixer dans la foulée un rendez-vous avec l’un des spécialistes crédit de Belfius dans l’agence de leur choix pour en discuter plus en détail. Les spécialistes en crédit pourront alors les guider et les conseiller dans leur projet et élaborer une offre de crédit sur mesure, au meilleur prix, en tenant compte de tous les aspects du dossier et des spécificités de leur situation financière.

De la simulation en ligne à l’accompagnement personnalisé en agence

Cette collaboration avec Belfius s’inscrit dans le cadre de l’ambition d’Immoweb d’accompagner les ménages belges à chaque étape de leur projet immobilier. En effet, les services proposés par Immoweb dépassent largement le simple cadre des annonces en ligne ; en plus de faciliter la recherche d’un bien immobilier, la plateforme permet d’estimer la valeur d’un bien, d’être mis en contact avec un agent immobilier, de connaître le prix de chaque ville et commune grâce à la carte des prix, et d’effectuer une simulation en vue d’obtenir un crédit hypothécaire, désormais via Belfius.

Une ambition partagée également par Belfius qui, en tant que bancassureur de premier plan, veut aider tous les Belges à réaliser leurs rêves de logement et devenir leur partenaire de référence. Grâce à une vaste équipe de spécialistes en crédit hypothécaire répartis au travers de notre réseau de 450 agences, Belfius analyse les besoins individuels des personnes intéressées pour leur proposer des solutions adaptées et compétitives.

« Avoir Belfius comme partenaire marque une étape décisive dans l’engagement d’Immoweb à fournir aux ménages belges une expérience immobilière complète et sécurisée. Ensemble, avec Belfius, nous visons à simplifier l’accès aux financements immobiliers tout en offrant un soutien personnalisé à chaque étape de leur projet », affirme Piet Derriks, directeur général d’Immoweb.

Olivier Onclin, membre du comité de direction de Belfius : « Chez Belfius, nous nous efforçons d’aider tous les Belges, par nos conseils et une assistance concrète, à réaliser leur rêve de logement. Cette collaboration entre deux acteurs majeurs du marché immobilier s’inscrit parfaitement dans cette ambition. »

Plus d’informations à ce sujet ?

Contacts presse : 

Belfius Banque & Assurances
Ulrike Pommée,
+ 32 (0)2 222 02 56,
[email protected]

Immoweb
Yousra Dahraoui,
+ 32 (0)476 80 69 35,
[email protected]


Publié le 30 juillet 2024



Real Estate

Améliorer votre score PEB : quelle intervention offre le meilleur gain ?


L’énergie est l’un des biens de consommation les plus précieux mais souvent aussi les plus coûteux. Et donc votre habitation a intérêt à être équipée au mieux pour consommer cette énergie le plus efficacement possible. Grâce à l’auditeur énergétique ImmoPass, il est maintenant possible de déterminer quels travaux de rénovation produisent le pratiquement le meilleur gain énergétique améliorant votre score PEB. Sur quelle intervention êtes-vous prêt à parier ?

Testcase dans 32 habitations

ImmoPass soumet les habitations à un audit énergétique détaillé. Ce genre d’audit offre aux occupants la possibilité d’envisager la rénovation énergétique de leur maison de façon rationnelle et en fonction de leur budget disponible.

C’est donc sans surprise que l’ImmoPass constitue actuellement une mine d’informations intéressantes. Jour après jour, nous constatons en effet quels manquements présentent actuellement les habitations qui doivent être rénovées et quelles sont les principales pistes pour améliorer le plus rapidement possible leur score PEB. 

Ainsi nous avons collecté les données de 32 habitations existantes qui ont été soumises à un audit énergétique. La taille de ces habitations (surface habitable brute) variait chaque fois de 200 à 250 m2.

Note importante : ImmoPass fait la distinction entre le gain en kilowattheures par mètre carré par an (kWh/m2/an) et les gains potentiels en pour cent (%). Le premier résultat indique le gain énergétique effectif,  tandis que le second indique dans quelle mesure le score PEB pourrait augmenter.

Le gain PEB le plus rapide : les panneaux photovoltaïques

Choisir c’est renoncer, mais pas dans le cas d’une rénovation énergétique. La moindre intervention que vous réalisez produit un gain énergétique qui va se faire sentir directement sur vos factures mensuelles.

Selon les données d’Immopass, le plus grand potentiel d’amélioration réside dans l’installation de panneaux photovoltaïques. Elle produirait – dans toutes les habitations auditées – un gain de 38% du score PEB, ce qui correspond à un gain énergétique effectif de 41 kWh/m2/an.

Les panneaux photovoltaïques ne sont d’ailleurs pas la seule forme d’énergie renouvelable avec un bilan aussi positif. Les pompes à chaleur (avec un gain 29% et 67 kWh/m2/an) aussi constituent un excellent investissement. Si l’on parcourt la liste des autres techniques éco-énergétiques, il s’avère aussi que l’installation d’un système de ventilation avec récupération de chaleur (gain de 16% et 23 kWh/m2/an) ou d’un chauffe-eau thermodynamique (gain de 8% et 9 kWh/m2/an) est un pas dans la bonne direction également.

Les panneaux photovoltaïques ne sont pas la seule forme d’énergie renouvelable avec un bilan aussi positif pour votre score PEB. Les pompes à chaleur aussi constituent un excellent investissement.

Le gain énergétique le plus durable : l’isolation de toiture

Si l’on ne focalise pas uniquement sur le gain en termes de PEB, mais que l’on prend en considération le gain énergétique durable à long terme, l’isolation de toiture sort clairement du lot parmi toutes les autres interventions. Pour les 32 habitations, le gain moyen est de pas moins de 155 kWh/m2/an, près de quatre fois le gain produit par les panneaux photovoltaïques. Grâce à ce type d’intervention, le score PEB général augmenterait de 31%.

Complètent ensuite le tableau :

  • Les murs : 99 kWh/m2/an ou 34% de gain PEB
  • Les revêtements de sol : 34 kWh/m2/an ou 17% de gain PEB
  • Les fenêtres : 25 kWh/m2/an ou 9% de gain PEB

Un mix équilibré produit le meilleur rendement, mais…

Il faut garder à l’esprit que les chiffres ci-dessus dépendent en grande partie de l’état des maisons qui ont été visitées avant d’y envisager une rénovation. Plus l’habitation était en piètre état énergétique, plus le potentiel d’amélioration était donc grand.

Cependant, ces informations fournies par ImmoPass reflètent très bien quelles sont les plus grandes opportunités d’amélioration de l’efficacité énergétique de votre habitation. Un mix équilibré de solutions à long terme (isolation de toiture, isolation des murs…) et de techniques basées sur l’énergie renouvelable (panneaux photovoltaïques, pompe à chaleur…) offrira en théorie toujours le résultat le plus rentable.

Et si financièrement, ce mix n’est pas réalisable à court terme, un plan d’étalement des différentes interventions – basé ou non sur un audit énergétique – n’est jamais une mauvaise idée. Vous disposez ainsi d’un document de référence écrit noir sur blanc, lequel, dans le cas d’un audit, est étayé pas des estimations de consommation et de coûts en temps réel.

homme pose isolation en laine de roche dans un grenier
Si l’on ne focalise pas uniquement sur le gain en termes de PEB, mais que l’on prend en considération le gain énergétique durable à long terme, l’isolation de toiture sort clairement du lot parmi toutes les autres interventions.

ImmoPass vous permet aussi de mieux connaître votre habitation

Vous envisagez vous aussi des travaux de transformation (énergétique), mais ne savez pas par quel bout les prendre ? La vérité est dans les chiffres. Un auditeur énergétique comme ImmoPass oriente votre aventure de rénovation, en respectant votre tempo. Découvrez les services proposés et faites le test vous-même !

Découvrez les audits énergétiques d’ImmoPass


Publié le 7 août 2024



Real Estate

Maison et inondation : protégez votre domicile en 5 étapes


Votre (future) habitation ne doit pas forcément se trouver dans une zone inondable pour se retrouver malencontreusement sous l’eau. Nous vous donnons quelques conseils concrets pour armer votre maison contre l’avancée des eaux en cas d’inondation et éviter par la suite des travaux de nettoyage et de réparation coûteux.

Pourquoi votre maison n’est peut-être pas une exception

Il suffit que votre maison ne soit touchée qu’une seule fois par une grosse inondation pour que vous subissiez d’importants dommages et tracas (financiers).

Que votre maison se trouve dans une zone inondable ou sensible aux inondations ou dans le bas d’une rue en pente qui ne fait quasiment jamais l’objet d’inondations : faire de vous une personne avertie, c’est le but recherché dans ce blog. Et nous n’avons pas encore parlé des effets du réchauffement climatique. Que pouvez-vous faire pour protéger au maximum votre habitation actuelle ou future contre les inondations ?

1. Avant tout : ne laissez rien au hasard

Rechercher une maison à vendre dans une zone inondable ou sensible aux inondations est clairement déconseillé. Pourtant, bien des gens prennent le risque, parce qu’en pratique, c’est encore autorisé.

En fonction de la région où vous voulez vous établir, le vendeur d’une habitation peut être tenu de faire savoir qu’un immeuble se situe dans une zone potentiellement dangereuse. En Flandre, c’est par exemple le cas. En Flandre, un vendeur doit obligatoirement signaler que son habitation se trouve dans une zone inondable ou sensible aux inondations. En Wallonie et dans la Région de Bruxelles-Capitale, le vendeur est uniquement obligé d’informer l’acheteur lorsque l’habitation se trouve effectivement dans une zone à risque en matière d’inondation.

Que vous ayez un futur logement en vue ou que vous souhaitiez vérifier que vous n’avez rien omis lors de l’achat de votre logement : jetez un œil sur les cartes des zones à risque en matière d’inondation de votre région. Et évaluez en fonction de cela pour vous-même s’il est temps de prendre des mesures concrètes :

Encore plus de conseils ? N’hésitez pas à interroger vos (futurs) voisins pour savoir s’ils ont été confrontés régulièrement à des problèmes liés à l’eau dans le passé. Vous sentez déjà l’humidité ? Établissez un plan d’action pour vous-même. Qu’allez-vous faire si la situation A ou B se produit ? Et de quoi avez-vous besoin pour intervenir rapidement, comme une pompe suffisamment puissante, des sacs de sable et même un kit d’urgence ?

Acheter une maison dans une zone inondable ou sensible aux inondations est clairement déconseillé. Pourtant, bien des gens prennent le risque, parce qu’en pratique, c’est encore autorisé.

2. Des solutions structurelles par l’extérieur

L’étape suivante consiste à protéger votre maison à partir de l’extérieur. Comparez cela avec un manteau imperméable qui tente de protéger au maximum tout ce qui se trouve à l’intérieur. Cela peut se faire de différentes manières :

  • Nettoyez régulièrement vos gouttières et tuyaux d’évacuation afin d’éviter les obstructions
  • Envisagez un stockage supplémentaire de l’eau de pluie superflue
  • Vérifiez les évacuations autour de votre habitation. Si l’eau ne peut pas s’évacuer suffisamment, un système de drainage est une possibilité pour la détourner au maximum de votre habitation et de ses fondations
  • Installez des portes et fenêtres étanches, surtout dans les parties basses de votre maison
  • Appliquez des joints d’étanchéité autour de vos portes et fenêtres pour éviter que l’eau ne puisse s’infiltrer
  • Rendez votre façade la plus étanche possible, par exemple à l’aide d’un revêtement ou d’un cimentage.
  • Rehaussez les ouvertures d’aération trop basses
  • Installez une retenue d’eau en terre ou en béton autour de votre habitation. Il se peut que vous ayez besoin d’un permis d’urbanisme à cet effet.

3. Maintenez votre intérieur et votre mobilier au sec

En cas de forte pluie ou de violente tempête, le danger peut littéralement arriver de tous les côtés. L’eau qui s’introduit dans la maison par l’extérieur n’est en effet pas le seul danger. L’eau qui remonte des égouts peut aussi entraîner bien des dommages entre les quatre murs. Pour cela, vous pouvez recourir à différentes mesures de précautions judicieuses :

  • Installez des clapets anti-retour sur toutes les évacuations, les toilettes et les lavabos pour éviter que l’eau des égouts puisse remonter dans votre maison en cas de fortes pluies.
  • Envisagez d’installer une pompe immergée dans la cave ou dans le vide sanitaire. Ces pompes s’enclenchent automatique lorsqu’elles détectent de l’eau et l’évacuent vers l’extérieur. Cela peut aider à prévenir des inondations dans les parties les plus basses de votre maison.
  • En cas de problèmes récurrents dus à l’eau, vous pouvez envisager de rehausser vos prises de courant et vos appareils électriques (par ex. votre chauffe-eau). Idem pour vos appareils électroménagers (par ex. lave-linge, sèche-linge…). Vous éviterez ainsi d’éventuels courts-circuits, d’importants dommages et des risques d’incendie.
  • Pendant une inondation, vos sols, meubles et murs entrent massivement en contact avec l’eau. Lorsque ceux-ci sont fabriqués en matériaux résistant à l’eau ou imperméables, cela vous évite bien des soucis par la suite. Le bois est logiquement très sensible à l’eau, contrairement aux carreaux en céramique.

4. Et si le mauvais sort s’acharne malgré tout ?

Vous avez réalisé des travaux préparatoires jusque dans les moindres détails, mais la catastrophe se produit néanmoins. En cas de danger imminent dû à l’eau, qu’est-ce qui peut encore assurer le soulagement et la protection nécessaires en plus de vos interventions structurelles ? Partant du principe que vous avez assez de temps pour faire le nécessaire, évidemment.

  • Placez des sacs de sable et prévoyez d’éventuelles barrières contre l’eau contre vos portes et fenêtres comme protection supplémentaire
  • Fermez temporairement vos fosses d’écoulement et soupiraux
  • Rehaussez les objets de valeur et placez aussi vos meubles le plus haut possible
  • Fermez les arrivées principales d’électricité, de gaz et d’eau
  • Garez votre voiture dans un lieu sûr
  • Gardez de l’eau, de la nourriture et un éclairage de secours à portée de main pour le pire scénario envisageable.
gros plan sur des sacs de sable devant un quartier inondé
La catastrophe s’est quand même irrémédiablement produite ? Placez des sacs de sable et prévoyez d’éventuelles barrières contre l’eau contre vos portes et fenêtres comme protection supplémentaire.

5. Documentez par la suite tous les dommages

Malgré tous vos efforts pour limiter les dommages, la nature prend pourtant parfois le dessus. Dans ce cas, il convient de documenter les dommages de la façon à la plus détaillée possible afin de pouvoir présenter suffisamment de preuves à votre assureur.

Prenez des photos des dommages, notez quelles installations et quels biens n’ont pas été touchés par l’inondation. Vous vous récolterez d’informations, mieux c’est.

Oui à une maison, mais non aux inondations ? Lancez-vous avec Immoweb

Comme nous l’avons déjà évoqué ci-dessus, un magnifique emplacement cache parfois un côté moins reluisant. Vous êtes actuellement à la recherche d’une nouvelle maison, mais vous préférez garder les pieds au sec ?

Sur Immoweb, nous vous proposons chaque jour de merveilleuses habitations dans votre commune ou région. Partez à la recherche dès aujourd’hui et n’oubliez surtout pas d’emporter les cartes numériques des zones inondables pour découvrir l’habitation idéale.

Trouvez votre nouveau logement sur Immoweb


Publié le 30 juillet 2024



Real Estate