Archives February 2025

Vendre à un promoteur : les pièges à éviter


La vente immobilière à un promoteur présente un avantage majeur sur la vente entre particuliers : un prix 40 % plus élevé en moyenne. Toutefois, elle peut avoir des risques liés à ses spécificités légales et contractuelles. Comment vendre à un promoteur et quels sont les pièges à déjouer ? On vous fait découvrir les caractéristiques de ce type de transaction. 

En quoi consiste la vente à un promoteur ? 

Lors d’une vente à un promoteur, un propriétaire cède son terrain et sa propriété à un constructeur immobilier. Généralement, ce type de transaction a lieu lorsqu’une propriété présente un fort potentiel de développement. 

L’objectif du promoteur est de tirer parti de ce potentiel en construisant des logements, des commerces et d’autres types de bâtiments. En contrepartie, il offre généralement un prix d’achat plus intéressant qu’un particulier. Mais bien sûr, son objectif reste de maximiser la rentabilité de son investissement. Il va donc user de diverses techniques pour obtenir le meilleur prix d’achat. Mais pas d’inquiétude, grâce à nos conseils, vous allez pouvoir protéger vos intérêts lors de la transaction.

Pourquoi vendre à un promoteur immobilier ? 

Vous l’avez compris, le principal avantage d’une transaction avec un promoteur immobilier réside dans le prix d’achat offert. En moyenne, il se situe à un montant 40 % supérieur à celui d’une vente à un particulier. La valeur du bien peut même être réévaluée à un prix plus élevé dans le cas d’un terrain avec un très fort potentiel de développement.

Autre avantage économique, le vendeur évite les frais d’agence immobilière, ce qui a pour effet d’optimiser sa plus-value. Le contrat avec un promoteur permet également de faciliter le processus de vente immobilière, car les promoteurs ont des moyens financiers plus importants que les particuliers. En prime, les promoteurs ont la possibilité d’offrir des conditions de vente plus flexibles avec des accords sur-mesure.

Les pièges à connaître lors d’une vente à un promoteur

Si la vente à un promoteur offre de nombreux bénéfices, elle n’est pas non plus sans risque. Voici les principaux pièges à connaître.

Un prix de vente sous-évalué

Lors de ce type de transaction, le promoteur immobilier est principalement intéressé par le terrain. Pour fixer le montant de la transaction, il ne faut donc pas seulement se référer à la valeur du bien, mais aussi à celle du terrain. Pour cela, il convient de considérer sa valeur en fonction du prix du marché actuel, mais aussi en fonction de son potentiel constructible.

L’une des grosses erreurs que peuvent faire les vendeurs, c’est de ne pas avoir connaissance de la valeur potentielle de leur terrain. Ils risquent alors de se laisser séduire par une offre au-dessus du marché de la vente entre particuliers, mais bien en dessous de la valeur réelle du terrain.

Si la vente à un promoteur offre de nombreux bénéfices, elle n’est pas non plus sans risque.

Une négociation mal préparée

Le promoteur est un expert de la négociation immobilière. Il connaît absolument toutes les techniques pour obtenir le prix qu’il convoite. À ce stade, vous devez non seulement bien maîtriser les forces et faiblesses de votre position, mais aussi quelques mécanismes du marché immobilier. Pour cela, Immoweb vous propose des ressources et l’assistance d’un expert en amont de la transaction.

Des délais de vente trop longs

Dans certains cas, il faut s’armer de patience pour obtenir le montant de la transaction. Parfois, cela peut prendre jusqu’à 18 mois. La raison ? Le promoteur doit obtenir le permis immobilier pour construire des logements, ainsi que l’accord des voisins. Le piège, c’est donc de ne pas prendre en compte les risques de retard et d’annulation inhérents à ce type de transaction.

Les astuces pour éviter les pièges

Maintenant que vous avez pris connaissance des pièges courants qui existent lorsqu’on vend à un promoteur immobilier, voici nos conseils pour vous en prémunir.

Se renseigner sur la réputation du promoteur

Avant de signer un acte authentique avec un promoteur, il est important de vous renseigner sur sa réputation. Vous pouvez examiner sa solidité financière (chiffre d’affaires, historique) qui est disponible au public. S’il a déjà mené d’autres projets de ce type, vous avez la possibilité d’étudier les résultats obtenus et de contacter d’autres vendeurs pour savoir s’ils ont été satisfaits de la transaction.

Bien connaître les règles d’urbanisme locales

Avant de vous lancer, il faut aussi étudier les règles d’urbanisme locales qui s’appliquent à votre terrain. Parfois, des contraintes spécifiques du Guide Communal d’Urbanisme (GCU) peuvent avoir un impact positif ou négatif sur le projet du promoteur immobilier. Obtenir ces informations va vous permettre de négocier en position de force. Dans le cas d’une contrainte pénalisante, vous serez préparé si le promoteur aborde la question. Dans la situation contraire, ce sera une arme de choix à mettre en avant pour obtenir un bon prix.

Bien évaluer le prix du bien et du terrain

L’évaluation précise de votre bien va vous permettre d’éviter de vendre en dessous du prix réel. Il est nécessaire de ne pas se contenter d’une seule estimation. Faire appel à plusieurs experts immobiliers vous permettra d’obtenir la fourchette de prix la plus fiable possible. Vous devez garder à l’esprit qu’il faut prendre en compte non seulement la valeur actuelle du bien, mais aussi le potentiel constructible du terrain. Grâce à cette double évaluation, vous pourrez aborder les négociations à venir en toute confiance.

Les pièges de vendre à un promoteur : Immoweb vous conseille

Votre terrain a un fort potentiel de développement ? Un promoteur vous a contacté pour un projet d’urbanisme ? En faisant appel aux experts d’Immoweb, vous obtiendrez des conseils personnalisés et maximiserez votre plus-value. Vous pouvez également explorer les ressources que nous mettons à votre disposition pour tout savoir du marché immobilier belge.


Publié le 25 février 2025



Real Estate

Aménager une petite habitation : quelques conseils et astuces


À une époque où les logements urbains deviennent de plus en plus compacts, optimiser l’utilisation de l’espace disponible est plus important que jamais. Que vous viviez dans un studio, un appartement ou une petite maison, un aménagement astucieux peut faire toute la différence entre un espace exigu et un intérieur fonctionnel et accueillant. Dans cet article, nous partageons des conseils pratiques et des solutions créatives pour aménager une petite habitation et en tirer le meilleur parti.

Optez pour des meubles multifonctionnels

L’une des façons les plus intelligentes d’aménager une petite habitation est d’investir dans des meubles multifonctionnels. Ces meubles combinent plusieurs fonctions et permettent ainsi d’économiser un espace précieux. Par exemple :

  • Canapé-lit : Un canapé confortable le jour, un vrai lit la nuit.
  • Lit escamotable (Murphy bed) : Un lit que vous pouvez replier contre le mur pendant la journée.
  • Table extensible : Parfaite pour un usage quotidien et extensible lorsque vous recevez des invités.
  • Banc de rangement : Un siège avec un espace de stockage caché pour des couvertures ou des livres.

En choisissant des meubles polyvalents, vous optimisez l’espace disponible sans sacrifier le confort ou le style.

Exploitez l’espace vertical

Dans une petite habitation, la surface au sol est limitée, mais la hauteur de la pièce offre souvent des possibilités inexploitées. Profitez de l’espace vertical en utilisant :

  • Étagères murales : Idéales pour les livres, les objets de décoration ou les ustensiles de cuisine.
  • Armoires hautes : Préférez des armoires allant jusqu’au plafond pour un maximum de rangement.
  • Solutions de rangement suspendues : Pensez aux crochets pour les ustensiles de cuisine, aux paniers ou même aux vélos.

En utilisant les murs de manière optimale, vous créez des espaces de rangement supplémentaires sans empiéter sur la surface habitable.

Utilisez des couleurs claires et des miroirs

L’utilisation des couleurs a un impact majeur sur la perception de l’espace. Dans une petite habitation, les teintes claires sont généralement les plus efficaces. Privilégiez le blanc, le crème, les pastels ou les gris doux. Ces couleurs reflètent davantage la lumière et donnent une impression de grandeur.

Les miroirs sont également un moyen efficace d’agrandir visuellement un espace. Placez un grand miroir en face d’une fenêtre pour refléter la lumière naturelle et créer une sensation de profondeur.

Délimitez les espaces

Même dans une petite habitation, il est essentiel de définir des zones fonctionnelles comme l’espace nuit, le coin travail et l’aire de détente. Pour y parvenir :

  • Tapis : Un tapis peut visuellement délimiter différentes zones.
  • Cloisons amovibles : Des étagères ouvertes ou des rideaux peuvent séparer subtilement les espaces sans réduire la pièce.
  • Disposition des meubles : Placez les meubles stratégiquement pour marquer les fonctions de chaque zone.

Délimiter les espaces permet de structurer votre intérieur et de le rendre plus organisé.

Adoptez une approche minimaliste

Dans une petite habitation, l’encombrement est l’ennemi principal. Gardez votre espace de vie clair et organisé en adoptant une approche minimaliste :

  • Désencombrez : Ne gardez que ce dont vous avez réellement besoin et ce qui vous apporte de la joie.
  • Solutions de rangement astucieuses : Utilisez des tiroirs avec séparateurs, des boîtes de rangement et des lits avec rangements intégrés.
  • Entretien régulier : Faites régulièrement le tri et débarrassez-vous des objets inutiles.

Un intérieur épuré paraît plus spacieux et procure un sentiment de calme et de clarté.

Gardez votre espace de vie clair et organisé en adoptant une approche minimaliste.

Privilégiez les meubles sur mesure

Lorsque les meubles standards ne conviennent pas, le sur-mesure est souvent la meilleure solution. Les meubles fabriqués sur mesure peuvent être adaptés aux dimensions spécifiques de votre habitation et exploiter chaque centimètre disponible. Parmi les options :

  • Placards intégrés : Idéaux pour maximiser le rangement dans les coins inexploités.
  • Bureaux sur mesure : Parfaits pour les petits espaces de travail.
  • Canapés d’angle : Conçus intelligemment pour les petits salons.

Bien que le mobilier sur mesure représente un investissement, il offre un gain d’espace et de fonctionnalité considérable sur le long terme.

Misez sur des meubles pliables et modulables

La flexibilité est essentielle pour aménager une petite habitation. Choisissez des meubles que vous pouvez facilement ranger ou adapter lorsque vous ne les utilisez pas. Quelques exemples :

  • Chaises et tables pliantes : Parfaites pour accueillir des invités sans encombrer l’espace au quotidien.
  • Tables gigognes : Petites tables d’appoint qui s’emboîtent les unes sous les autres.
  • Bureaux escamotables : Idéaux pour créer un espace de travail temporaire.

En utilisant des meubles flexibles, vous pouvez adapter l’espace à vos besoins sans apport permanent.

Optimisez l’agencement

Un agencement réfléchi fait toute la différence dans une petite habitation. Voici quelques principes à suivre :

  • Libérez les zones de passage : Assurez-vous qu’il y a suffisamment d’espace pour circuler librement.
  • Collez les meubles aux murs : Placez les meubles volumineux contre les murs pour libérer le centre de la pièce.
  • Exploitez les coins : Utilisez les coins pour créer des rangements ou des espaces de travail supplémentaires.

Un agencement logique et ouvert rendra votre espace plus confortable et agréable à vivre.

Aménager une petite habitation demande de la créativité, de la planification et des solutions intelligentes. En choisissant des meubles multifonctionnels, en exploitant l’espace vertical, en utilisant des couleurs claires et en adoptant une approche minimaliste, vous pouvez transformer même les plus petits espaces en un intérieur pratique et élégant. Grâce à ces conseils et astuces, vous optimiserez votre espace et ferez de votre petite habitation un lieu où il fait bon vivre.

Vous êtes à la recherche de la petite habitation de vos rêves ?

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Publié le 24 février 2025



Real Estate

Visite d’une maison : quels sont les points d’attention ?


Acheter une maison est un moment stratégique. La visite d’une habitation ne peut donc se faire dans la précipitation. Vous devrez notamment prêter une attention particulière à différents aspects tant avant, pendant qu’après votre visite. Songez notamment à l’installation électrique, à la situation géographique ou au degré d’isolation. Comment allez-vous passer la potentielle maison de vos rêves au peigne fin ? Avec les conseils suivants, heureusement rien ne vous échappera !

Avant la visite : une bonne préparation est essentielle

Les points d’attention d’une visite d’une maison commencent avant même que vous vous trouviez sur le pas de la porte. Préalablement, réfléchissez bien à ce dont vous avez envie et dressez la liste des choses que vous jugez essentielles, comme le nombre de chambres à coucher dont vous avez besoin, la présence d’un jardin ou de places suffisantes de stationnement. En déterminant vos priorités, vous pourrez par la suite évaluer si une habitation satisfait vos attentes. 

Analysez aussi l’annonce et la situation géographique. Vérifiez éventuellement la localisation sur Google Maps et assurez-vous qu’il y a des écoles, magasins et transports publics à proximité. Visitez le quartier à pied ou en voiture à différents moments de la journée. Entre la journée et le soir, l’atmosphère et votre perception des lieux peuvent être totalement différentes. N’hésitez pas à aller à la rencontre des voisins pour leur demander s’il fait bon vivre dans le quartier ou s’il y a des choses que vous devez absolument savoir. L’endroit est-il par exemple situé en zone inondable, est-il question de nuisances sonores récurrentes… ?

Enfin, demandez au préalable tous les documents qui confèrent de la valeur à l’habitation. Comme le certificat PEB, le contrôle de l’installation électrique qui indique que celle-ci est conforme ainsi que les renseignements urbanistiques en vue d’éventuels projets de rénovation.

Pendant la visite : soyez attentif et posez les bonnes questions

Pendant la visite d’une habitation, le temps est souvent compté. Et parfois même, cette visite a lieu en même temps que d’autres personnes intéressées. En tout cas, ne cédez pas à la pression et prenez le temps d’examiner tous les aspects, point par point. Prenez des photos que vous aurez ensuite tout le loisir de regarder une fois rentré chez vous. Faites attention aux détails, mais aussi aux vices cachés. N’oubliez pas d’emporter notre check-list afin que vous ne négligiez aucun aspect.

Posez des questions précises. Ne vous laissez pas aveugler par la beauté d’une habitation, mais veillez également au confort et aux aspects pratiques. Y a-t-il suffisamment d’espaces de rangement, quel est l’agencement global, comptez-vous suffisamment de prises de contact… ?

Posez ensuite les bonnes questions à l’agent immobilier ou au propriétaire. Pourquoi l’habitation est-elle mise en vente ? D’importantes rénovations ont-elles été réalisées et si oui, quand ? Y a-t-il des charges annuelles (comme des frais de syndic en cas d’appartement) ?

Pendant la visite, ne cédez pas à la pression et prenez le temps d’examiner tous les aspects, point par point. Faites attention aux détails et posez des questions précises.

N’oubliez pas l’extérieur

Inspectez l’extérieur de l’habitation. La façade, le toit et le jardin sont souvent le reflet du niveau d’entretien de l’habitation. Assurez-vous qu’il n’y a aucune fissure aux murs, que le toit est en bon état et que les décharges d’eau de pluie sont étanches. Les performances énergétiques d’une habitation dépendent aussi souvent de l’état des éléments extérieurs de l’habitation. N’oubliez donc pas de vous renseigner à propos des éléments suivants :

  • Niveau PEB : Celui-ci indique le niveau énergétique de l’habitation. Plus le niveau PEB est bas, moins vous consommerez d’énergie.
  • Isolation : Qu’en est-il de l’isolation de la toiture, des murs et des sols ? L’habitation est-elle suffisamment isolée, notamment par rapport aux futures normes ?
  • Chauffage : La chaudière a-t-elle été installée récemment ou il y (trop) longtemps ? Le système de chauffage fonctionne-t-il encore correctement ? L’installation d’une nouvelle chaudière peut coûter cher.
  • Panneaux photovoltaïques ou pompe à chaleur : L’habitation est-elle déjà équipée de solutions durables ? Elles peuvent à long terme représenter une solide économie.

Après la visite : évaluation objective et décision

Après une visite, il est important de bien mûrir la décision. Prenez le temps de la réflexion et faites une comparaison objective avec d’éventuelles autres habitations que vous avez visitées.

1. Prenez des notes : Lors d’une recherche intensive de maisons, vous pourriez facilement confondre une maison avec une autre. Par conséquent, prenez des notes des points que vous avez appréciés et de ceux que vous avez moins appréciés.

2. Retourner visiter l’habitation : Si vous êtes intéressé par une habitation, planifiez une deuxième visite. Choisissez de la visiter à un autre moment de la journée, pour vous permettre de mieux évaluer la luminosité et l’atmosphère. C’est aussi l’occasion idéale de poser des questions plus spécifiques.

3. Faites-vous assister d’un expert : Vous avez des doutes sur l’état des installations techniques de l’habitation ? Les conseils d’un expert en bâtiment peuvent vous aider à mettre en lumière d’éventuels défauts. Cela peut représenter un coût, qui vous évitera bien des soucis par la suite.

4. Négociez le prix : Vous avez un bon sentiment pour l’habitation ? Le moment est venu de négocier. Fixez d’abord votre budget maximal et vérifiez qu’il existe une marge pour faire baisser le prix, par exemple en raison de travaux de rénovation qui sont nécessaires.

jeune couple regarde ensemble des habitations sur ordinateur portable
Après la visite, prenez le temps de la réflexion et faites une comparaison objective avec d’éventuelles autres habitations que vous avez visitées.

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Vous n’avez pas encore trouvé l’habitation de vos rêves ? Parcourez les milliers de petites annonces, peut-être s’y cache-t-il une habitation qui coche toutes les cases et vous fait réellement rêver. Muni de notre check-list pratique, vous irez en visite en toute confiance. Bonne chance !

Oui, je cherche une habitation


Publié le 19 février 2025



Real Estate

que pouvez-vous et devez-vous faire ?


Dans la plupart des cas, hériter d’une habitation est à la fois un processus émotionnel et un défi administratif. Vous devez en effet tenir compte d’une série de choix et obligations. Que devient l’habitation ? Quels sont vos droits et obligations ? Et si vous ne souhaitez pas en hériter ? Dans ce blog, nous répondons à ces questions afin de vous assister dans ce processus.

1. Les premières étapes après l’héritage d’une habitation

Dès que vous devenez officiellement héritier, vous devez régler toute une série d’aspects administratifs. N’attendez pas, car certaines choses doivent être réglées dans un délai déterminé.

Vérifiez s’il existe un testament

Un héritage est toujours soumis au droit successoral (voir plus loin), à moins qu’un testament ait été établi et que celui-ci comporte des dispositions précises à propos de la personne qui hérite et sous quelles conditions. Le cas échéant, vous devez faire enregistrer le testament chez un notaire. Il n’y a pas de testament ? Dans ce cas, l’habitation est partagée conformément aux règles légales en matière de succession.

Faites établir un acte ou certificat d’hérédité

Pour accéder à l’habitation et à l’administration du défunt, vous avez besoin d’un acte ou certificat d’hérédité. Ce document précise qui sont les héritiers. Vous en avez besoin pour débloquer les comptes bancaires et pour mettre d’éventuels contrats en cours au nom de l’héritier. L’acte d’hérédité est le document que vous recevrez si vous sollicitez l’intervention d’un notaire. Mais vous pouvez aussi demander un certificat d’hérédité auprès du bureau de sécurité juridique du SPF Finances ou directement sur MyMinfin.

Gestion des charges et contrats en cours

Une habitation suppose aussi pas mal de frais. Comme le précompte immobilier, les coûts d’énergie, les équipements d’utilité publique, l’assurance incendie et d’éventuels hypothèques ou prêts en cours. Vous devez soit adapter ces contrats soit les résilier le plus rapidement possible, selon ce que vous souhaitez naturellement faire de l’habitation.

2. Impôts sur l’héritage : que devez-vous savoir ?

En Belgique, si vous êtes héritier, vous devez payer des impôts sur l’habitation qui vous revient en héritage que l’on appelle droits de succession en Wallonie et à Bruxelles. En Flandre, les droits de succession sont désignés par le terme ‘erfbelasting’, littéralement impôts sur l’héritage. Le montant de cet impôt dépend de :

  • La région dans laquelle le défunt était officiellement domicilié (Flandre, Bruxelles ou Wallonie)
  • Le degré de parenté entre le défunt et l’héritier
  • La valeur de l’habitation

Comment sont calculés les droits de succession

Les droits de succession sont calculés sur base de la valeur de l’habitation. Il peut s’agir du prix de vente réel dès lors que vous vendez l’habitation ou de la valeur de l’habitation estimée par un expert agréé ou un notaire.

Dans certaines situations, vous avez droit à une réduction ou exonération de l’impôt sur la succession. Par exemple, lorsque vous mettez l’habitation en location par l’intermédiaire d’une agence immobilière sociale ou si vous effectuez certains travaux de rénovation éco-énergétique.

Quand et comment devez-vous payer les droits de succession ?

Vous devez déclarer et payer les droits de succession dans un délai déterminé après le décès. Ce délai qui est généralement de quelques mois varie en fonction de la région. Remarque : si votre déclaration ou votre paiement intervient après le délai, vous risquez de devoir payer une amende et des intérêts. Un notaire ou un expert fiscal peut vous aider  à rédiger la déclaration et à estimer le montant des droits de succession.

Nous vous recommandons de payer ces droits de succession à temps pour éviter l’imposition d’une amende ou d’intérêts.

3. Que pouvez-vous faire avec une habitation dont vous avez hérité ?

Dès l’instant où l’habitation vous appartient à vous (ou à des cohéritiers), vous avez trois options :

  • Conserver et occuper l’habitation

Vous souhaitez occuper l’habitation ? Dans ce cas, vous devez tenir compte de certains frais de rénovation et des charges en cours. À cet effet, vous pouvez toujours conclure un prêt hypothécaire pour financer les éventuels droits de succession et travaux de rénovation.

  • Mettre l’habitation en location

Une autre option consiste à mettre l’habitation en location. Cela peut être une manière intéressante pour générer des revenus supplémentaires et payer les droits de succession. Attention que l’habitation doit être en bon état et qu’elle doit répondre aux normes légales. Par ailleurs, vous êtes aussi responsable des contrats de bail et de la gestion globale de l’habitation.

Vous ne souhaitez ni conserver ni louer l’habitation ? Vous pouvez la vendre. Dans ce cas, tenez compte des éléments suivants :

  • Cohéritiers : S’il y a plusieurs héritiers, toutes les parties doivent consentir à la vente.
  • Valeur vénale : Une estimation réalisée par un agent immobilier ou un notaire va vous aider à déterminer le prix exact de vente.
  • Taxe sur la plus-value : Si vous vendez l’habitation dans les cinq ans, vous devrez probablement payer la taxe sur les plus-values.
Couple admire ensemble le living vide d’une maison
Si vous voulez occuper l’habitation dont vous avez hérité, vous avez intérêt à tenir compte d’éventuels frais de rénovation et des charges en cours.

4. Pouvez-vous aussi refuser l’héritage d’une maison ?

Absolument, vous n’êtes pas tenu d’accepter un héritage. Il est même parfois plus sage de refuser l’héritage. Par exemple s’il y a des dettes ou si l’habitation implique des charges élevées. Cette ‘renonciation à la succession’ doit se faire de manière officielle par le l’intermédiaire d’un notaire ou du tribunal. Dans ce cas, l’habitation revient aux héritiers suivants dans la ligne de succession, par exemple vos enfants, frères ou soeurs. Mais ceux-ci peuvent naturellement à leur tour refuser l’héritage.

Qu’advient-il de l’habitation si personne n’accepte l’héritage ? Si tous les héritiers renoncent à l’héritage, la succession est déclarée ‘aliénable’ et l’État se charge de la vente de l’habitation. Les revenus issus de la vente sont d’abord utilisés pour apurer les dettes éventuelles. S’il subsiste de l’argent, les héritiers peuvent se manifester ultérieurement pour récupérer ce montant.

Hériter d’une habitation : ce que vous pouvez et ce que vous devez faire ?

Vous êtes sur le point d’hériter d’une habitation ou vous vous posez des questions en matière successorale ? N’hésitez pas à demander des conseils auprès d’un notaire ou d’un expert fiscal. Vous éviterez ainsi d’éventuelles mauvaises surprises.

Vous voulez faire estimer ou vendre l’habitation en question ? Sur Immoweb, vous pouvez faire un premier devis simple et gratuit. Nous nous faisons un plaisir de vous mettre en contact avec l’agent immobilier qu’il vous faut !

Oui, je souhaite demander une estimation gratuite d’une habitation


Publié le 18 février 2025



Real Estate

Mettre en location sur Airbnb : pour vous (ou pas) ?


Vous possédez une habitation ou un appartement que vous n’occupez pas à temps plein ? Dans ce cas, la location sur Airbnb peut être une option à envisager. De plus en plus de gens décident de mettre provisoirement leur habitation en location pour les voyageurs. Mais est-ce que la formule est faite pour vous et si oui, que devez-vous certainement examiner à la loupe avant de vous lancer ?

Pourquoi mettre votre habitation en location sur Airbnb ?

Il peut être intéressant de mettre votre habitation en location sur Airbnb pour plusieurs raisons.

Vous vous assurez un beau revenu complémentaire

Qu’il s’agisse de votre propre habitation, d’une maison de vacances ou d’une résidence secondaire : mettre en location votre bien provisoirement sur Airbnb peut vous procurer un solide revenu complémentaire. Surtout dans des régions touristiques ou populaires, la rentabilité sera certainement au rendez-vous.

Votre habitation ne reste pas vide inutilement

Vous possédez une habitation qui est vide régulièrement, par exemple parce que vous séjournez souvent à l’étranger pendant de longues périodes pour des raisons professionnelles ? Dans ce cas, votre maison ou votre appartement pourra être occupé également pendant vos périodes d’absences grâce à Airbnb.

Vous décidez des règles et de l’agenda

Vous décidez des règles que vous voulez imposer. Vous préférez ne pas héberger ni animaux ni fumeurs dans votre logement ? Précisez-le d’emblée facilement dans votre annonce en ligne.En outre, vous décidez aussi quand vous louez votre habitation et pour quelle durée. Vous avez besoin de votre habitation pour vous ou votre famille ? Dans ce cas, vous bloquez simplement le calendrier.

Vous rencontrez de nouvelles personnes

Parmi les différents avantages d’Airbnb, de nombreux propriétaires apprécient par-dessus tout l’aspect social. Vous rencontrez en effet des voyageurs du monde entier. Et ces rencontres marqueront peut-être le début de nouvelles et belles amitiés.

Parmi les différents avantages d’Airbnb, de nombreux propriétaires apprécient par-dessus tout l’aspect social. Vous rencontrez notamment des voyageurs du monde entier.

Airbnb vs bail de location classique

En guide d’alternative à la location temporaire, vous pourriez envisager un bail classique. À certains égards, la location sur Airbnb offre toutefois une série d’avantages évidents :

  • Vous n’êtes pas tenu à des périodes de location imposées ;
  • Si vous vous y prenez bien et que votre bien se situe dans un endroit recherché, vous pouvez obtenir des rentrées mensuelles supérieures en demandant un prix plus élevé à la nuit ;
  • Vous ne risquez pas de ne pas recevoir votre argent grâce à la confirmation de paiement préalable. Vous recevez l’argent dès que vos hôtes entrent dans le logement ;
  • Via Airbnb, vous bénéficiez d’une protection contre les dégâts et responsabilités et vous ne devez pas conclure – sauf dans certaines régions où les autorités locales l’imposent – d’assurance complémentaire ;
  • Vous n’êtes pas tenu légalement à certaines responsabilités, comme l’entretien et les réparations.  Naturellement, vous devez toutefois veiller à ce que votre bien reste en bon état afin de garantir de bons avis ;
  • Une fois que la location est terminée, le contrat avec les hôtes est rompu. Dans un bail traditionnel, le locataire bénéficie d’une protection supplémentaire ;
  • Vous pouvez plus facilement adapter les prix à court terme et vous ne devez pas attendre une année, comme dans un contrat de bail standard ;Les propriétaires comme les locataires reçoivent des avis. Ainsi, vous avez toujours des informations relatives à la réputation des locataires. Ce n’est généralement pas le cas des contrats de bail classiques.

Ce que vous devez examiner à la loupe

Hormis les potentiels avantages, la location sur Airbnb suppose aussi une série de points d’attention.

Votre commune autorise-t-elle et à quelles conditions la location via Airbnb ?

En fonction du pays, de la région et même de la commune où vous habitez, la location via Airbnb peut être soumise à certaines conditions. Par conséquent, il est important de vous renseigner pour savoir si :

  • Votre commune autorise que vous louiez votre habitation via Airbnb ?
  • Vous devez modifier l’affectation de votre bâtiment ?
  • Vous devez demander un permis ou produire certains documents ?
  • Votre immeuble doit-il répondre à des exigences de sécurité incendie, confort ou hygiène ?
  • Votre bien est-il soumis à des taxes de séjour touristique ?
  • Est-il question d’une durée maximale (en jours) de mise en location par an ?
  • Devez-vous souscrire une assurance complémentaire ?

Vos revenus locatifs seront-ils imposés ?

Pour faire simple, oui. Dans la pratique, les règles sont un peu plus compliquées. La somme que vous devez payer au titre d’impôt dépend de différents facteurs comme :

  • Le revenu minimum par an
  • La fréquence de location via Airbnb
  • Le type d’offre : proposez-vous par exemple aussi le petit-déjeuner à vos hôtes ? Dans ce cas, vous êtes imposé différemment

Quoi qu’il en soit, Airbnb vous oblige à communiquer vos données de location au fisc. Afin de maximiser vos revenus, il peut être utile de vous adresser à un comptable. Si vous ne respectez pas les règles fiscales, vous risquez de lourdes amendes.

jeunes femmes déjeunent sur une terrasse
La location sur Airbnb implique malheureusement aussi des impôts. Proposez-vous aussi le petit-déjeuner à vos hôtes ? Dans ce cas, vous êtes imposé différemment que dans le cas d’un séjour classique.

Avez-vous le temps de vous occuper de l’entretien régulier ?

N’importe quel locataire Airbnb préfère arriver dans un logement propre et bien entretenu. En tant que propriétaire, vous devez donc veiller au nettoyage et à l’entretien. Vous pouvez vous en occuper ou en charger une société de nettoyage. Vous devez pouvoir récupérer une partie de ces frais de nettoyage auprès des locataires.

Quelques derniers conseils si vous voulez réussir votre aventure sur Airbnb

Vous voulez tirer profit du boom d’Airbnb ? Nous vous donnons encore ces quelques petits conseils avant de mettre le pied dans les starting-blocks :

  • Rendez votre lieur d’hébergement attrayant : proposez un prix concurrentiel, joignez de jolies photos et rédigez un descriptif engageant pour vos annonces où vous expliquez les atouts de l’endroit… ;
  • Prévoyez des règles claires : qu’attendez-vous de vos locataires ? Qu’est-ce qui est strictement interdit (fêtes, tabac …) ?
  • Faites en sorte que vos hôtes se sentent immédiatement chez eux : prévoyez un cadeau ou un message de bienvenue, partagez des informations intéressantes pour rendre leur séjour le plus confortable possible (wifi, renseignements touristiques…).

En résumé : mettre votre propre bien en location sur Airbnb est voué à un long avenir si vous vous investissez auprès de vos hôtes. Un seul avis positif n’est pas suffisant, il vous en faudra une dizaine pour que votre Airbnb sorte rapidement du lot.

À la recherche d’informations sur la mise en location ?

Les dés du jeu Airbnb ne sont pas encore jetés et vous souhaitez encore recueillir davantage d’informations ? Sur notre blog Immoweb, nous avons rassemblé toute une série de renseignements pertinents à propos de la mise en location. Jetez-y un oeil sans plus attendre !

Découvrez davantage d’informations relatives à la mise en location sur Immoweb


Publié le 20 janvier 2025



Real Estate

Acheter une habitation en tant que célibataire


Notre pays compte 5 millions de ménages dont 1,8 million représente des ménages isolés*. Donc près de 36% des ménages. Il peut paraître difficile d’acheter sa propre habitation quand on est célibataire, mais c’est loin d’être impossible. Comment allez-vous vous y prendre et quelles options s’offrent à vous ? Nous nous faisons un plaisir de vous aider.

Pourquoi décider d’acheter ?

Les prix actuels des maisons sont élevés. C’est pourtant le bon moment pour acheter en tant que célibataire. Pourquoi ? Parce que pour la première fois depuis très longtemps les taux d’intérêt ont diminué. Cela signifie que les mensualités de votre prêt seront inférieures à celles qu’elles étaient il y a une grosse année. Il faut savoir que ces taux d’intérêt peuvent varier à tout moment et qu’ils risquent donc à nouveau d’augmenter.

Par ailleurs, tous les avantages de l’accès à la propriété restent bien entendu pertinents :

Vous constituez un capital

Lorsque vous achetez une habitation, vous constituez votre propre capital au lieu de payer des loyers à un bailleur. Chaque remboursement vous rapproche un peu plus de la pleine propriété.

Vous avez la certitude de conserver votre lieu de résidence

Posséder sa propre habitation vous offre la sécurité. Vous ne dépendez pas d’un propriétaire qui peut mettre fin subitement au contrat ou augmenter le loyer chaque année.

Vous profitez des joies de la liberté

En tant que propriétaire, vous transformez et aménagez votre habitation totalement selon vos goûts. Sans devoir demander l’autorisation d’un bailleur.

Vous avez un.e ami.e ou membre de votre famille qui est également célibataire ? Achetez ensemble une habitation et partagez des espaces communs. Vos coûts restent mesurés et vous profitez quand même d’une certaine intimité.

Options fréquentes pour les personnes isolées

En tant que célibataire, vous devez souvent composer avec votre budget. S’il est probablement inenvisageable pour vous d’acheter une spacieuse maison unifamiliale avec trois chambres et un grand jardin, il existe suffisamment d’autres options.

Optez plutôt pour des petits logements pratiques comme :

  • Un studio ou appartement : c’est l’option idéale pour les personnes isolées, nettement plus abordable qu’une maison, avec souvent une facture d’énergie bien inférieure.
  • Une nouvelle construction compacte : plus chère à l’achat, mais conforme à toutes les normes énergétiques en vigueur. Vous ne devrez pas rénover et votre facture d’énergie sera limitée.
  • Une maison de rangée : coûte moins cher qu’une maison individuelle et offre un niveau de confort suffisant.

Vous n’êtes pas attaché à un style traditionnel ? Il existe aussi des formes de logement alternatives qui pourraient vous tenter. Que diriez-vous de …

  • Tiny houses : idéal pour celui qui aime un mode de vie minimaliste.
  • Coliving : Vous avez un.e ami.e ou membre de votre famille qui est également célibataire ? Achetez ensemble un logement et partagez des espaces communs. Vos coûts restent mesurés et vous profitez quand même d’une certaine intimité.
  • Mise en location d’une chambre : vous achetez une maison avec une chambre qui est encore libre ? Vous pourriez gagner un peu d’argent en louant cette chambre. C’est une éventualité qui vous semble confortable ? Renseignez-vous auprès de votre commune pour connaître la réglementation en la matière.

Conseil : sortez du centre-ville

Si vous êtes célibataire, le centre-ville extrêmement animé est attractif surtout si vous voulez habiter dans un studio ou un appartement. Vous préférez la tranquillité d’une maison ? Considérez aussi les options en dehors du centre-ville. La différence de prix entre le centre-ville ou le coeur d’un village et sa périphérie est étroitement liée à la région de votre choix. Comparez ici d’ores et déjà les prix des logements au mètre carré dans votre région.

Comment tirer le maximum d’un budget limité ?

Tout le monde ne possède pas un important capital de départ ni bénéficie de l’aide financière de la famille. Si votre budget est limité, il reste des options à envisager si vous souhaitez acheter un logement.

Coup de pouce des pouvoirs publics

Renseignez-vous dans la ville ou la commune où vous voulez vous installer des aides financières comme :

  • Prêts sociaux : ceux-ci présentent des conditions intéressantes pour les personnes ayant de faibles revenus.
  • Primes pour travaux économiseurs d’énergie : même si les travaux de rénovation ne font pas partie de vos priorités, des petites adaptations sont de nature à réduire vos charges et augmenter la valeur de votre habitation.

Commencez modestement et capitalisez

Votre première habitation ne doit pas nécessairement être la maison de luxe super équipée dont vous avez toujours rêvé. Achetez un studio ou une petite maison à prix abordable que vous vendrez ensuite en faisant une plus-value. De cette manière, vous constituez un capital pour une prochaine étape.

Soyez ouvert aux bonnes occasions

Des habitations présentant un petit ‘défaut’, comme une salle de bains démodée, sont certainement moins chères. Optez pour un bien qui est directement habitable, dont la valeur augmentera rapidement et considérablement grâce à des petites adaptations.

Couple emporte des caisses de déménagement.
Vous partagez (à nouveau) votre vie avec un.e partenaire ? Passez des accords financiers clairs avec la personne qui emménage chez vous.

Obtenir un prêt hypothécaire

‘La banque voudra-t-elle bien me prêter autant d’argent ?’ C’est bien possible. L’an dernier, pas moins d’un crédit logement sur trois a été conclu par des personnes célibataires. Ce qui intéresse surtout la banque c’est de savoir si vous pourrez rembourser le crédit dans le délai convenu. Dans ce contexte, votre salaire et votre situation financière générale sont essentiels. De plus, la banque examine aussi si le remboursement ne pèse pas trop lourd sur votre budget mensuel. Soyez donc réaliste.

Vous devez également savoir que vous devrez apporter au minimum 10% du montant total de l’achat. Il est donc important que vous ayez constitué un petit capital de départ. Mais vous devez aussi tenir compte de coûts supplémentaires, comme les droits d’enregistrement et les frais de notaire.

Vous avez (re)trouvé l’âme soeur ?

Super ! Surtout si vous savez que cela ne pose aucun problème pour votre propriété. Passez avant tout des accords financiers clairs avec la personne qui emménage chez vous. Il existe plusieurs possibilités, comme un contrat de cohabitation. Mais votre nouveau partenaire peut aussi prendre part d’une certaine manière à l’achat ou au prêt et donc à son remboursement. Un rendez-vous chez le notaire est donc l’étape suivante.

Célibataire et envie d’acheter une habitation ? Examinez l’offre !

Si vous êtes célibataire et que vous voulez acheter une habitation, votre projet peut se révéler un véritable défi.  Cependant avec les bons outils et état d’esprit, vous risquez au minimum de créer une opportunité. Commencez par trouver la juste proportion d’inspiration et passez au peigne fin les nombreuses habitations proposées sur Immoweb.

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Publié le 23 janvier 2025



Real Estate

Investir dans l’immobilier avec un budget limité


Vous rêvez d’investir dans l’immobilier, mais vos finances risquent de faire échouer votre projet ? Bonne nouvelle : même avec un budget limité, il y a plusieurs façons de faire son entrée sur le marché de l’immobilier. En opérant des choix stratégiques ou en explorant des types d’investissement alternatifs – comme un kot d’étudiant – vous pourrez réaliser votre rêve immobilier !

1. Commencez modestement par un box de garage ou un kot étudiant

Quand on pense à un investissement dans l’immobilier, ce qui vient immédiatement à l’esprit c’est l’achat d’une maison ou d’un appartement. Rien n’est moins vrai, car vous pouvez commencer par des investissements moins importants pour faire une entrée prudente sur le marché immobilier. 

  • Garages et places de stationnement : Ils sont généralement bon marché et procurent un revenu locatif stable, surtout aux centres des villes où les places de parking sont rares. De plus, un garage ou une place de stationnement n’occasionne pas de gros frais d’entretien.
  • Chambres d’étudiants : Acheter une chambre d’étudiant ou un kot dans une ville universitaire peut aussi s’avérer un investissement intéressant. La demande pour les chambres d’étudiants demeure en effet élevée et la gestion de celles-ci est moins complexe qu’un bien immobilier entier.
  • Habitations modulaires ou tiny houses : Le succès des habitations compactes est loin de se démentir, au contraire. Investir dans une tiny house que vous allez louer ou revendre constitue une alternative innovante et abordable.

Comme vous le voyez, même avec un budget limité, vous pouvez profiter de vos premiers revenus immobiliers pour ensuite accroître pas à pas votre portefeuille d’investissements.

2. Optez pour des agglomérations plus petites ou plus reculées

Depuis longtemps, les prix de l’immobilier dans les grandes villes affichent une tendance à la hausse. Ainsi, le seuil d’entrée pour les investisseurs est plus élevé, surtout pour ceux qui disposent d’un budget limité. Il leur faut donc élargir leur champ de prospection et explorer de nouveaux horizons. Prenez par exemple les quartiers en plein développement ou les villes qui investissent dans l’infrastructure.

Il peut aussi être utile de s’intéresser aux communes périphériques. D’une part, les prix de l’immobilier dans ces communes sont encore relativement abordables et, d’autre part, elles assurent une liaison rapide avec les grandes villes. Si vous êtes réellement prêt à élargir vos horizons, pourquoi ne vous tourneriez-vous pas vers l’étranger … et le soleil !

3. Achetez à prix intéressant, rénovez intelligemment et augmentez la valeur

Un bien avec de nombreux travaux en perspective risque de rebuter les acheteurs potentiels. Ne vous y méprenez pas, car il peut s’agir d’une bonne façon d’obtenir un rendement immobilier. Ce genre d’immeubles est en effet nettement moins cher à l’achat et quelques travaux de rénovation bien pensés pourront bien en augmenter considérablement la valeur.

À quoi devez-vous veiller lorsque vous rénovez ?

  • Calculez le prix total : Tenez compte des coûts d’acquisition, des coûts de rénovation et des possibles dépenses imprévues. Et surtout, restez réalistes, afin d’éviter toutes mauvaises surprises dans le futur.
  • Améliorez votre habitation de manière stratégique : Une rénovation de cuisine et de salle de bains, des interventions éco-énergétiques et l’isolation procurent souvent la meilleure plus-value. Dans ce cas, ayez toujours à l’esprit l’obligation de rénovation qui impose certaines normes auxquelles les habitations doivent répondre.
  • Profitez des primes : En Belgique, il existe diverses primes et aides à la rénovation. Renseignez-vous au préalable auprès des instances compétentes pour savoir si vous pouvez en bénéficier !

4. Envisagez le co-investissement et augmentez le champ des possibles

Si vous ne pouvez ou ne voulez pas supporter seul.e la charge financière d’un investissement immobilier en raison d’un budget serré, vous pouvez aussi investir à plusieurs. De cette manière, vous réduisez non seulement le seuil d’entrée, mais vous répartissez aussi la charge financière.

  • Famille et amis : En partageant les coûts et les responsabilités avec votre famille ou vos amis, vous pouvez aussi réaliser un bel investissement, même avec un budget limité.
  • Financement participatif : Il existe de plus en plus de plates-formes qui offrent la possibilité d’investir dans des projets immobiliers avec des petits montants. Ainsi, vous pouvez profiter de rendements immobiliers sans devoir apporter un gros capital.
  • Coopérations et syndicats : Certains groupes d’investissements immobiliers regroupent plusieurs personnes pour acheter et gérer un bien immobilier collectif. Les risques sont réduits et la gestion simplifiée.

Le co-investissement vaut donc certainement la peine d’être envisagé. Il offre non seulement des avantages financiers, mais aussi l’occasion de partager des expériences et les risques avec d’autres.

Le co-investissement avec la famille ou les amis est une façon économique d’investir dans l’immobilier.

5. Investissez dans un ETF immobilier sans acheter un bien

Celui qui investit dans l’immobilier pense en premier lieu à des bâtiments physiques. Mais il existe d’autres formes d’investissements. C’est le cas par exemple des ETF (Exchange Traded Funds) immobiliers.  Y avez-vous déjà pensé ? Il s’agit d’une forme de placement passive qui rencontre de plus en plus de succès.

Que sont les ETF immobiliers ?

Un ETF immobilier est un fonds d’investissement coté en bourse qui permet d’investir dans des sociétés ou projets immobiliers. Et donc, au lieu d’acheter et louer une propriété, vous achetez une partie d’un portefeuille immobilier partagé par le biais d’un ETF. En résumé, vous placez vos oeufs dans plusieurs paniers, sans vous en préoccuper.

Pourquoi choisir un ETF immobilier ?

  • Seuil d’entrée bas : Avec un montant peu élevé, de quelques dizaines ou centaines d’euros, vous pouvez déjà faire votre entrée sur le marché de l’immobilier.
  • Répartition des risques : Au lieu d’investir dans une seule propriété, vous investissez dans un large éventail de sociétés immobilières, ce qui permet de répartir les risques.
  • Flexibilité : Vendre un bien prend souvent des semaines voire des mois, tandis qu’acheter et vendre un ETF peut se faire à tout moment sur la bourse.
  • Absence de souci de gestion : Vous ne devez pas vous tracasser des locataires, de l’entretien ni de la gestion immobilière.

Faibles coûts : Les coûts des ETF sont généralement beaucoup moins élevés que les fonds de placement, qui sont gérés de manière active.

homme regarde état d’investissements sur son gsm
Avec les ETF immobiliers, vous investissez de manière passive dans l’immobilier avec un budget restreint.

Conclusion : même avec un budget restreint, il est possible d’investir dans l’immobilier

Il est clair qu’investir dans l’immobilier ne doit pas rester un rêve, même si votre budget est limité. En opérant des choix stratégiques, en envisageant le co-investissement, en explorant la piste des ETF immobiliers et même en misant sur un projet de rénovation, vous pouvez aussi entrer sur le marché de l’immobilier avec un budget limité.

Vous voulez, vous aussi, faire vos nouveaux voire vos premiers (petits) pas sur le marché de l’immobilier ? Sur Immoweb, vous trouverez certainement un bien qui vous séduira. D’une première petite résidence de vacances au projet de rénovation prometteur, vous découvrirez sur Immoweb des biens pour tous les goûts et toutes les bourses !

Oui, je souhaite aussi investir dans l’immobilier !


Publié le 5 février 2025



Real Estate

Location meublée en Belgique: tout savoir


Vous envisagez de placer un bien en location meublée ? On vous détaille les avantages (rentabilité et fiscalité) de cette solution. On vous explique également les règles à respecter pour être en conformité avec la loi belge.

Quels sont les avantages à louer un appartement meublé ?

La location meublée est avantageuse à bien des égards. Elle offre une plus grande flexibilité que la location non-meublée, un potentiel de rentabilité supérieur et répond à une demande croissante.

Une plus grande flexibilité qu’avec la location non-meublée

Le bail en location meublée est généralement plus court que dans le cadre d’une location non-meublée. Avec un appartement meublé, vous évitez le classique 3 6 9 pour proposer un bail d’un an maximum. C’est particulièrement intéressant pour les investisseurs dans les situations suivantes :

  • pour tirer parti d’un contexte immobilier très favorable, comme ce fut le cas lors des Jeux Olympiques 2024 en France par exemple ; 
  • pour vendre l’appartement rapidement en état non-occupé ; 
  • pour vivre dans l’appartement à l’issue d’une période précise.

Bien sûr, dans le cas d’un appartement placé en location de vacances, la location meublée est indispensable.

Un loyer plus élevé

L’autre avantage de la location meublée, c’est la rentabilité. Un appartement meublé peut être proposé à un loyer supérieur que celui d’un appartement non-meublé. La raison est simple. En tant que bailleur, vous proposez un service supplémentaire au locataire. Il signe le bail, entre dans les lieux et a déjà tout le nécessaire pour vivre.

En proposant un meublé avec du mobilier haut de gamme, il est possible d’augmenter encore plus le montant du loyer. C’est particulièrement intéressant pour un appartement dans le centre-ville de Bruxelles qui peut attirer des locataires internationaux pour une période de seulement quelques mois.

De plus en plus de demandes

Une étude de l’agence immobilière française Lodgis indique qu’en 2023, la demande pour des locations meublées a augmenté de plus de 18 %. Une tendance qui se constate également en Belgique, notamment dans la capitale. Cette demande accrue est due, entre autres, aux nouveaux modèles de vie plus nomades et flexibles des jeunes générations. Le télétravail se généralise, la culture start-up offre des opportunités à saisir sur l’instant, ce qui pousse les jeunes actifs à privilégier des solutions de logement à plus court terme et donc meublées.

Quels sont les éléments de la location meublée à connaître en Belgique ?

Pour tirer parti de tous les avantages de la location en meublé, il est essentiel de bien maîtriser plusieurs éléments qui font la spécificité de ce type de bail. On vous dit tout sur le mobilier minimal que doit intégrer un meublé, les caractéristiques du bail et la fiscalité.

Quelles sont les obligations pour un appartement meublé ?

En Belgique, la loi est très précise concernant les obligations liées à la location meublée. L’appartement doit être équipé d’un mobilier suffisant pour permettre une occupation normale et confortable.

Concrètement, le logement doit comprendre au minimum :

  • un lit avec matelas et literie complète, 
  • un canapé, 
  • une table et des chaises, 
  • des rangements pour les vêtements, 
  • une cuisine équipée avec électroménager de base (réfrigérateur, plaques de cuisson, micro-ondes…), 
  • des équipements de salle de bain standards.

Le propriétaire bailleur doit également établir un inventaire détaillé du mobilier, qui sera annexé au contrat de bail lors de sa signature.

L’appartement doit être équipé d’un mobilier suffisant pour permettre une occupation normale et confortable.

Quelle est la durée d’un bail pour une location meublée ?

La durée d’un bail pour une location meublée est plus souple que pour une location vide. Le bail de résidence principale meublée est conclu pour une durée d’un an minimum, renouvelable par tacite reconduction.

Il existe également la possibilité de conclure un bail de courte durée, seulement s’il est inférieur ou égal à trois ans. Pour les baux de ce type, il est possible de prévoir une clause de résiliation anticipée. Pour l’activer, le locataire doit vous en informer trois mois à l’avance (durée du préavis) et vous payer une indemnité équivalente à 1 mois de loyer.

Quel est le taux d’imposition d’une location meublée ?

Le régime fiscal belge pour la location meublée présente la particularité suivante : le revenu locatif est divisé en revenus immobiliers et revenus mobiliers.

Les revenus immobiliers représentent 60 % du loyer total et sont imposés sur base du revenu cadastral indexé majoré de 40 %. Les revenus mobiliers, quant à eux, correspondent aux 40 % restants du loyer (pour les meubles) et sont taxés séparément à un taux fixe de 30 % qui, toutefois, peut faire l’objet d’un abattement forfaitaire de 50 % (frais liés aux meubles). Le taux effectif est ainsi ramené à 15 %. C’est une structure fiscale qui s’avère avantageuse.

Bon à savoir : 

La division 60/40 est par défaut. Toutefois, vous pouvez spécifier dans le contrat de bail la part du loyer attribuée aux meubles. De cette manière, vous profitez de la fiscalité avantageuse des revenus mobiliers sur une plus grande partie de vos revenus.

Louer meublé ou non-meublé en Belgique ? 

La location meublée, comme la location non-meublée, présente des avantages. Elle est particulièrement intéressante pour les appartements situés dans le centre des grandes villes. Elle offre des possibilités de loyers élevés et est particulièrement bien adaptée à la demande locative actuelle. Alors, avant de vous lancer, il est conseillé de bien prendre le temps d’étudier les conditions de votre investissement (localisation, obligation légale, objectif de rendement) pour être certain de choisir la durée de location optimale. Pour trouver votre prochain investissement ou mettre en location votre bien meublé, Immoweb met à votre disposition une large sélection d’annonces et vous connecte avec tout l’écosystème immobilier belge : agences spécialisées, notaires et autres professionnels pour vous accompagner dans votre démarche. 

Prêt à louer votre bien ?

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Publié le 27 janvier 2025



Real Estate