Archives January 2025

Vendre une maison via une agence immobilière


Vendre votre habitation est une étape majeure et le chemin qui vous y conduit peut paraître escarpé. Mais allez-vous vous en charger ou avez-vous intérêt à faire appel à un agent immobilier ? D’après un sondage réalisé par Immoweb, 6 vendeurs sur 10 ont fait appel à un agent immobilier. Quels sont, de leur avis, les principaux avantages d’une telle collaboration ?

1. L’avantage de l’expertise

La vente d’une habitation comporte de nombreuses étapes. Et il existe plusieurs façons de céder votre maison ou votre appartement. Il ressort d’ores et déjà de notre sondage que de nombreux vendeurs apprécient l’approche professionnelle pour vendre une maison via une agence immobilière.. Comme ils peuvent entièrement s’appuyer sur les connaissances et l’expérience d’un professionnel, le processus de vente est dépourvu de stress.

Un agent expérimenté sait parfaitement ce qu’il fait. Il connaît très bien le secteur de l’immobilier et sait donc ce qu’il faut pour mener à bien la vente de votre habitation. Mais il est aussi capable de déjouer les pièges éventuels. Voici un aperçu des domaines d’expertise d’un agent immobilier.

Estimation exacte de la valeur du bien

Savoir déterminer le prix d’un bien est crucial. Un prix excessif peut faire fuir les acheteurs, tandis qu’un prix trop bas peut représenter une perte d’argent. Un bon agent connaît (les tendances immobilières dans) sa région et dispose des connaissances et outils pour fixer un prix conforme au marché et réaliste.

Suivi des démarches administratives

Il s’agit également d’un avantage important que représente un agent immobilier lors de la vente de votre habitation. De l’établissement des documents comme le certificat de performance énergétique au suivi des règles et obligations juridiques en passant par le contrôle des équipements électriques : un agent immobilier veille au déroulement correct des choses dans les délais imposés.

Gestion et organisation des visites

La coordination des visites pour les acheteurs potentiels engloutit beaucoup de temps et d’énergie. Du moins si vous souhaitez augmenter vos chances de succès. Les agents immobiliers s’en chargent à votre place et garantissent un déroulement parfait des visites. Surtout s’il s’avère aussi expérimenté dans le home staging.

2. Mise en valeur du bien pour une visibilité maximale

La première impression suscitée par votre habitation est déterminante. Les agents immobiliers savent précisément de quelle manière présenter votre habitation sous son meilleur jour.

Photographies professionnelles

De belles photos bien nettes sont essentielles pour attirer les acheteurs.  Des photos sous-exposées prises avec votre smartphone avec des tonnes de vêtements et objets ne vont certainement pas attiser la curiosité de potentiels acheteurs, au contraire ! Les agents immobiliers font généralement appel à des photographes professionnels qui savent mettre votre habitation en évidence de la plus belle des façons. Un constat dont ont conscience de plus en plus de vendeurs. Il s’avère d’ailleurs que c’est de loin la principale raison pour laquelle les personnes interrogées ont fait appel à un agent immobilier pour vendre leur habitation.

Visibilité en ligne

Suivie par la publication sur des plateformes immobilières en ligne. La plupart des agents immobiliers placent en effet votre habitation sur différentes plateformes en ligne et hors ligne. Comme ici sur Immoweb, sur laquelle des millions de visiteurs font un tour chaque année. Votre habitation bénéficie ainsi de davantage de visibilité, ce qui accroît aussi considérablement le nombre de candidats acheteurs. Un simple clic sur le bouton de contact et votre agent immobilier peut directement vanter les mérites de votre habitation auprès de personnes intéressées.

Marketing matters

Outre les publications en ligne, les agents immobiliers organisent aussi souvent des campagnes de marketing ciblées, comme des annonces sur les médias sociaux, pour attirer davantage d’acheteurs potentiels. Un atout supplémentaire, car ces canaux permettent de viser un public cible très spécifique, comme de jeunes ménages, des habitants d’une région déterminée, etc.

3. Accompagnement lors des négociations : tirez le meilleur de la vente

Une large diffusion de photos et informations relatives à votre habitation ne représente qu’une partie du processus de vente. Lors de la vente de votre habitation, l’agent va aussi rechercher activement des acheteurs potentiels, mais aussi, et c’est le plus important, négocier avec ceux-ci.

Sans les parfaites compétences de négociation, cela peut s’avérer très complexe, surtout s’il s’agit de montants élevés. Les agents immobiliers y sont formés et utilisent leur expérience dans ce domaine pour défendre au maximum vos intérêts.

  • Le meilleur prix : un agent immobilier veille à ce que vous obteniez un prix correct pour votre habitation. *Il connaît le marché et sait comment convaincre les acheteurs
  • Gain de temps : en sélectionnant le bon profil d’acheteurs et en négociant efficacement, un agent immobilier est capable de réduire la durée du processus de vente
  • Émotion n’est pas raison : La vente peut comporter une part d’émotionnel, il s’agit en fin de compte de l’habitation que vous chérissez. Un agent immobilier garantit une approche professionnelle équilibrée, qui vous permet de vous concentrer sur vos projets d’avenir.

Conclusion : allez-vous faire appel à un agent immobilier ?

Il existe différents profils de vendeurs. Nous n’avons pas tous les mêmes besoins. Il se peut que vous soyez de nature prudente et que vous ayez besoin de réfléchir ou que vous ne vouliez pas payer pour un agent immobilier.

Il existe cependant des situations particulières où un agent immobilier peut représenter une réelle plus-value :

  • Si vous manquez de temps : votre agenda est fort rempli et n’avez pas le temps d’organiser les visites et en assurer le suivi administratif ? Un agent immobilier peut s’en charger à votre place
  • Si vous n’êtes pas certain de la valeur sur le marché : estimer le prix de vente exact n’est pas simple. Un agent immobilier va vous aider à fixer un prix correct qui attirera les acheteurs sans risquer de sous-évaluer votre habitation
  • Si vous visez un prix supérieur : grâce à l’expertise et les ressources marketing d’un agent immobilier, vous pouvez tirer davantage de la vente.

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Vendre une habitation peut s’avérer complexe, mais avec l’aide d’un agent immobilier professionnel, votre recherche des acheteurs potentiels s’inscrit dans un cadre et une stratégie.

Le moment est venu pour vous de mettre votre habitation sur le marché ? Sur Immoweb, vous pouvez faire estimer gratuitement votre maison ou appartement et nous pouvons vous mettre directement en contact avec les meilleurs agents immobiliers de votre région. Qu’en dites-vous ?

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Publié le 30 janvier 2025



Real Estate

Réparation de sonnette : locataire ou propriétaire ?


La sonnette du logement que vous louez ne fonctionne plus et vous ignorez qui doit la réparer ? En Belgique, la responsabilité dépend en réalité de la cause de la panne et du type d’intervention nécessaire. Notre guide pratique vous aidera à savoir si la réparation de votre sonnette est à la charge du locataire ou du propriétaire.

Responsabilités en matière de réparation

En Belgique, la répartition des responsabilités (comme la réparation d’une sonnette) entre locataire ou propriétaire dépend en grande partie de la nature du problème et de l’origine de la panne.

Obligations du locataire

De son côté, le locataire a pour obligation d’assurer l’entretien courant de l’appartement ou de la maison qu’il occupe. Concrètement, cela inclut des petits travaux et des réparations légères. Le Moniteur Belge a établi une liste des réparations locatives incombant au locataire. Dans le cas de votre sonnette, voici les tâches qui vous incombent : 

  • le nettoyage et l’entretien régulier de l’interphone pour éviter tout encrassement ; 
  • le remplacement des piles d’une sonnette sans fil ; 
  • la réparation de petites dégradations causées par un usage normal ou accidentel.

En résumé, si la panne est due à une négligence ou un manque d’entretien, le locataire devra prendre en charge les réparations.

Voici un exemple concret. L’interphone ne fonctionne plus en raison d’un choc accidentel ou parce que les piles sont usées ? Dans ce cas, la responsabilité échoit au locataire.

Obligations du propriétaire

Le bailleur, quant à lui, doit garantir au locataire un appartement ou une maison en bon état. Par conséquent, il est tenu d’assurer la réparation des équipements relevant de l’usure normale ou d’un vice de construction. Dans le cas qui nous intéresse, les travaux à la charge du propriétaire pourraient être :

  • la réparation ou le remplacement d’une sonnette défectueuse due à la vétusté ; 
  • ou encore la prise en charge des problèmes électriques liés à l’installation.

En d’autres termes, dans le cadre d’un problème lié à un défaut de fabrication ou à l’âge de l’appareil, en règle générale, le propriétaire devra intervenir.

Donc, par exemple, si les fils électriques de la sonnette sont endommagés ou si le mécanisme est défectueux en raison de son âge, c’est au propriétaire de prendre en charge l’intervention.

Le bailleur, quant à lui, doit garantir au locataire un appartement ou une maison en bon état.

Bon à savoir :

Le bail de location peut préciser les responsabilités respectives pour certaines réparations. Et, dans le cas d’un interphone défectueux, vous pouvez consulter le règlement de copropriété. 

Procédure de réparation

Pour résoudre un problème de sonnette ou d’interphone, vous devez suivre les étapes suivantes. 

Étape 1 : identifier le problème

La première étape consiste à identifier l’origine de la panne. Pour ce faire, il faut : 

  • Inspecter la sonnette : s’il s’agit d’un modèle sans fil, vous devez vérifier les piles ainsi que la connexion. Dans le cas d’une sonnette filaire, il est important d’examiner les câbles et le boîtier. 
  • Déterminer la cause de la panne : comme vous l’avez vu, si elles sont mineures (changement de pile ou nettoyage) ou liées à un mauvais usage, les petites réparations seront à la charge du locataire. Dans le cas inverse, si c’est l’usure qui est en cause, ou bien un problème d’installation, alors ce sera au propriétaire d’intervenir. 

En cas de doute, il vaut mieux prendre la décision de recourir à un professionnel. Ce dernier sera en mesure d’établir un diagnostic clair.  

Étape 2 : contacter le propriétaire et un professionnel

Une fois la panne identifiée, vous pouvez : 

  • Informer le propriétaire si la réparation est à sa charge. Si tel n’est pas le cas, cette étape est inutile. 
  • Faire appel à un spécialiste : un électricien si votre sonnette est filaire, ou un expert en domotique si l’appareil est connecté. 

Que faire si le propriétaire ne veut pas réaliser les travaux ?

Il peut arriver que le propriétaire refuse d’assumer les réparations qui lui incombent… Avant d’entamer toute procédure officielle, nous vous recommandons de tenter de régler la situation à l’amiable. 

Notifier le problème au propriétaire

Vous pouvez informer le propriétaire de manière claire et précise de la situation. Il est conseillé de privilégier l’écrit (email ou lettre recommandée avec accusé de réception). Vous devrez : 

  • lui expliquer la nature du problème ; 
  • joindre des photos ; 
  • préciser que les travaux relèvent de ses responsabilités.

Il est également essentiel de mentionner la législation belge. Vous pourrez retrouver les dispositions légales dans le Code bruxellois du Logement (article 223), par exemple. 

Vous avez aussi la possibilité de proposer un délai raisonnable au propriétaire pour que les travaux soient effectués. Cela montrera votre bonne foi et pourra inciter le bailleur à agir rapidement. 

Solliciter une médiation

En Belgique, vous devez savoir que vous pouvez faire appel à des services de médiation proposés par les communes ou des associations spécialisées dans les relations locatives. Ces médiateurs sont d’une aide précieuse pour rétablir un dialogue constructif entre locataire et propriétaire. Notre conseil pratique : conserver une trace écrite de toutes vos démarches (courriers, emails, etc.) pour pouvoir constituer un dossier en cas d’escalade. 

Quels sont les recours légaux en tant que locataire ? 

Si le bailleur refuse de résoudre la situation à l’amiable, il existe des solutions légales pour défendre vos droits. 

Faire constater les manquements

La première chose à faire est de demander à un huissier de justice ou à un expert en immobilier de constater le problème et d’établir un rapport officiel. Ce document pourra alors servir de preuve lors d’une procédure judiciaire.

Saisir le juge de paix

Il s’agit du dernier recours. En Belgique, le juge de paix est compétent pour résoudre les litiges locatifs. Vous pouvez l’informer du refus du propriétaire et demander :

  • une injonction pour contraindre ce dernier à réaliser les travaux ; 
  • et une indemnisation si le défaut de réparation cause un préjudice (inconfort ou impossibilité d’utiliser correctement l’interphone, par exemple).

Faire les travaux vous-même et demander un remboursement

Si les travaux sont urgents et que le propriétaire ne réagit pas, vous avez la possibilité de les effectuer vous-même après en avoir averti le propriétaire par écrit. 

Ensuite, vous pourrez demander un remboursement des frais engagés. Bien entendu, vous êtes dans l’obligation de conserver les factures et devis pour justifier votre demande. 

Cette dernière solution n’est pas sans risque, car le propriétaire peut toujours contester la facture ou refuser de payer ces travaux qui ne relevaient pas de votre responsabilité. 

Bon à savoir :

Selon la loi, le locataire ne peut pas retenir le loyer pour compenser le coût des réparations, sauf avec l’autorisation explicite du juge de paix. Attention, car cette pratique peut être considérée comme une faute et causer des complications juridiques.

Voilà, vous avez désormais toutes les clés en main pour savoir si la réparation de votre sonnette relève du locataire ou du propriétaire. Mais, il faut bien retenir que de manière générale, une sonnette bien entretenue est une sonnette qui dure  !

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Publié le 28 janvier 2025



Real Estate

Checklist des vices cachés pour visite à domicile


Acheter une maison est une étape importante et excitante. Que vous soyez un primo-accédant ou un acheteur expérimenté, il est crucial d’identifier les vices cachés lors d’une visite. Avec cette checklist, vous serez préparé pour poser les bonnes questions et repérer les problèmes potentiels à temps.

Que sont les vices cachés ?

Les vices cachés sont des défauts ou dommages qui ne sont pas directement visibles lors d’une première inspection mais qui peuvent avoir un impact significatif sur la valeur ou la sécurité de la maison. Il peut s’agir de problèmes d’humidité, de dommages structurels ou d’installations électriques défectueuses. Bien que les vendeurs soient tenus de déclarer les problèmes connus, il reste de votre responsabilité de bien vérifier les vices cachés à l’aide de cette checklist.

Préparation : Que faut-il apporter ?

  • Bloc-notes ou application de checklist : Pour prendre des notes.
  • Lampe de poche : Pour explorer les espaces sombres, comme les caves ou les greniers.
  • Niveau à bulle : Pour repérer les sols ou murs penchés.
  • Humidimètre : Pour détecter les problèmes d’humidité.
  • Appareil photo ou smartphone : Pour prendre des photos des zones suspectes.

Checklist pour votre visite

1. Impression générale

  • La maison semble-t-elle bien entretenue ?
  • Y a-t-il des fissures visibles dans la façade ou les murs ?
  • Le jardin ou l’allée sont-ils en bon état ?

2. Problèmes d’humidité

  • Y a-t-il des taches d’humidité sur les murs ou plafonds ?
  • Ressentez-vous une odeur de moisissure, surtout dans la cave ou la salle de bain ?
  • Voyez-vous des traces de moisissure dans les coins ou derrière les meubles ?
  • Inspectez les murs extérieurs pour l’humédité de remonte capillaire, notamment près des tuyaux de descente ou des joints.

3. Électricité et éclairage

  • Toutes les prises et interrupteurs fonctionnent-ils ?
  • Le tableau électrique a-t-il fait l’objet d’une inspection récente ?
  • Y a-t-il des câbles apparents ou des installations obsolètes ?
  • Demandez le rapport d’inspection électrique le plus récent.

4. Chauffage et isolation

  • Quel âge a la chaudière, et a-t-elle été entretenue récemment ?
  • Y a-t-il des zones froides dans la maison ? Cela peut indiquer une mauvaise isolation.
  • Les fenêtres sont-elles en double vitrage ?
  • Demandez le certificat PEB (Performance énergétique des bâtiments) pour évaluer l’efficacité énergétique.

5. Toiture et grenier

  • Voyez-vous des tuiles cassées ou manquantes ?
  • Y a-t-il des signes de fuite, comme des taches d’humidité ou des moisissures au grenier ?
  • Inspectez l’isolation du toit : est-elle intacte et de bonne qualité ?
  • Demandez quand le toit a été entretenu pour la dernière fois.

6. Murs et plafonds

  • Y a-t-il des fissures visibles ? Les fissures horizontales ou diagonales peuvent indiquer des problèmes structurels.
  • L’état de la peinture ou du papier peint est-il correct ? Une peinture écaillée peut révéler un problème d’humidité.
  • Ressentez-vous des courants d’air près des murs ou des fenêtres ?

7. Sols

  • Les carreaux ou les sols en béton présentent-ils des fissures ?
  • Le sol semble-t-il stable, ou grince-t-il excessivement ?
  • Vérifiez les irrégularités avec un niveau à bulle.

8. La cuisine

  • Tous les appareils électroménagers fonctionnent-ils ? Testez le four, la plaque de cuisson et le lave-vaisselle si possible.
  • Y a-t-il des fuites sous l’évier ?
  • Inspectez l’état du plan de travail et des placards.

9. Salle de bain et plomberie

  • Vérifiez les fuites sur les robinets, la douche et sous la baignoire.
  • Y a-t-il une ventilation suffisante pour prévenir la moisissure ?
  • Assurez-vous que les toilettes se vident correctement et que l’évacuation fonctionne.

10. Cave et fondations

  • Voyez-vous des fissures dans les murs de la cave ?
  • Y a-t-il des signes d’humédité ascensionnelle ou des flaques d’eau au sol ?
  • Ressentez-vous une odeur d’humérité ou de moisissure ?
  • Inspectez les fondations pour détecter des affaissements ou fissures.

Questions essentielles à poser au vendeur ou à l’agent immobilier

  • Y a-t-il des défauts connus dans la maison ?
  • Quelle est l’historique d’entretien de la propriété ?
  • Quel est l’âge de la toiture, du système de chauffage et des canalisations ?
  • Des rénovations récentes ont-elles été effectuées, et par qui ?
  • Y a-t-il des litiges ou d’autres restrictions juridiques (par exemple, des servitudes) ?

Conseils supplémentaires pour une inspection approfondie

  1. Amenez un expert. Envisagez de faire appel à un inspecteur en bâtiment pour un avis professionnel.
  2. Demandez des documents. Sollicitez les rapports d’inspection, les factures d’entretien et le certificat PEB.
  3. Prévoyez plusieurs visites. Une deuxième visite peut révéler de nouveaux détails.
  4. Soyez vigilant avec les maisons anciennes. Les propriétés historiques et celles construites avant 1970 peuvent présenter des vices cachés, comme des canalisations en plomb ou de l’amiante.

Que faire en cas de vices cachés après l’achat ?

Si vous découvrez des vices cachés après l’achat, il est important de savoir quelles étapes entreprendre :

  1. Contactez le vendeur. Informez-le par écrit et fournissez des preuves (photos, rapports).
  2. Consultez un avocat. Si un accord amiable n’est pas possible, vous pouvez engager une procédure judiciaire.
  3. Faites appel à une assurance. Si vous avez une assurance vices cachés, contactez votre compagnie pour déterminer les options de couverture.

Une inspection minutieuse avec une checklist claire peut vous épargner bien des soucis et des frais imprévus. Utilisez cette checklist des vices cachés comme guide lors de votre prochaine visite immobilière, alors que vous pensez avoir enfin trouvé la maison de vos rêves, et assurez-vous d’être bien informé avant de prendre une décision. N’oubliez pas qu’un peu d’attention lors de la visite peut vous faire gagner beaucoup de temps, d’argent et de stress à long terme.

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Publié le 23 janvier 2025



Real Estate

Besoin d’inspiration pour décorer votre intérieur ?


Nouvelle année, nouveau look ? Si réaménager votre intérieur fait partie de vos bonnes résolutions 2025, nous mettons à votre disposition diverses sources d’inspiration. Nous avons repéré pour vous les principales tendances en matière de décoration et vous expliquons comment transformer votre intérieur sans entamer votre budget. Nous vous indiquons aussi les points auxquels vous devriez être particulièrement attentif.

Les tendances intérieur que nous avons épinglées pour 2025

Osmose avec la nature

La nature reste une source importante d’inspiration pour notre intérieur. Et cela ne se limite pas à placer des plantes dans notre maison. Il y a aussi les meubles en bois et les textiles en lin. Ces matériaux et teintes naturels créent une atmosphère paisible et chaleureuse.

Moins rectiligne, plus arrondi

Les formes fluides et arrondies ont de plus en plus la cote. Les tables, bancs et accessoires aux lignes douces confèrent littéralement une nouvelle dynamique à votre intérieur. Un banc cintré ou un tapis asymétrique en sont quelques exemples.

Priorité à la durabilité

La réutilisation est un thème très en vogue ! Les meubles vintage et matériaux durables comme le bois recyclé représentent non seulement un atout pour l’environnement, mais confèrent aussi du caractère à votre intérieur.

De la terracotta à la couleur True joy

2025 est l’année des extrêmes au niveau utilisation de la couleur. Comme nous l’avons déjà dit, la nature tient un rôle central. Et la couleur n’y échappe pas ! Les teintes naturelles comme la terracotta créent une atmosphère paisible et une connexion avec la nature extérieure. À l’autre extrême apparaissent des couleurs plus osées comme le vert émeraude, le bleu saphir et la couleur tendance de 2025, True Joy : une couleur jaune dynamique qui baigne votre foyer d’optimisme et d’énergie.

Vous avez vu cette lumière !

Depuis des lustres, l’éclairage ne se limite plus à sa seule fonction utilitaire. Il fait désormais partie intégrante du look & feel de votre habitation. Et en 2025, il dépasse certaines limites. L’éclairage signature est né. Des armatures originales font leur apparition, mais des appliques murales, des lustres et des lampes de sol se veulent aussi le point focal de l’aménagement intérieur.

Cette année, la nature tient un rôle central. Et la couleur n’y échappe pas. Les teintes naturelles comme la terracotta créent une atmosphère paisible et une connexion avec la nature extérieure.

Lassé de votre intérieur actuel ? En changer sans déséquilibrer votre budget

Vous avez envie de changement dans votre intérieur, sans tomber dans l’excès ni déséquilibrer votre budget ? Nul besoin d’acheter des objets design très coûteux ni planifier de gros travaux de rénovation pour rafraîchir votre maison. Des petites adaptations peuvent déjà faire la différence. Voici quelques exemples.

New look pour vos fenêtres 

Les rideaux jouent une part plus importante que vous ne le pensez dans l’atmosphère de votre intérieur. Au fil du temps, vous vous y êtes habitués et ils n’ont plus aucun attrait à vos yeux. Mais dès que vous remplacez des rideaux, c’est toute l’atmosphère de votre habitation qui revit. Il peut s’agir d’une autre couleur, d’une autre matière, d’un autre motif ou d’un autre format. Tout est possible !

Attaquez-vous aux murs

Vous êtes entouré de murs blancs ou de murs monochromes fort peu inspirants ? Optez pour au minimum un mur accentué. Que vous allez peindre au moyen d’une couleur originale ou recouvrir d’un papier peint vivifiant.

Souvenirs au mur

Vous pouvez aussi préférer un mur de photos à la peinture ou au papier peint. Votre habitation se forgera ainsi une forte personnalité, avec un coin original dans votre intérieur. Optez pour des cadres de différents formats pour un effet ludique.

Accessoires et décoration

De nouveaux coussins, un splendide tapis ou un ensemble de vases vont instantanément souffler un vent de fraîcheur sur votre intérieur. Mais des plantes et des fleurs ajoutent aussi une touche supplémentaire dans n’importe quelle pièce.

Less is more

C’est là le conseil numéro 1 pour celui ou celle qui souhaite désencombrer sa maison. En éliminant les objets superflus et en optant pour un style minimaliste, vous créez directement davantage de sérénité et d’espace. Et si vous vendez ces objets sur un site de seconde main, vous pouvez aussi récupérer un peu d’argent.

Suspensions surprenantes au-dessus de l’îlot de cuisine.
L’éclairage signature est né. Des armatures originales font leur apparition, mais des appliques murales, des lustres et des lampes de sol se veulent aussi le point focal de l’aménagement intérieur.

Think before you act et évitez ces 5 pièges

Rénover votre intérieur est une occupation amusante. Qui procure en outre un sentiment de satisfaction lorsque le résultat est au rendez-vous. Certaines erreurs sont cependant fréquentes. Des erreurs que l’on commet en général par impulsivité et qui occasionnent une perte de temps, d’argent et d’énergie. Essayez dans un premier temps d’éviter ces 5 pièges :

  1. Travailler sur tous les fronts
    Il est très tentant de procéder à une transformation complète, mais c’est une entreprise qui s’avère souvent ardue et onéreuse.

Conseil : Procédez par phases. Commencez par une pièce ou un aspect de votre intérieur, comme le living ou l’éclairage. Ainsi vous conservez le contrôle et la maîtrise de votre budget.

  • Suivre les tendances aveuglément
    La tentation est grande de suivre les tendances du moment, mais certaines tendances disparaissent aussi vite qu’elles sont apparues.

Conseil : Combinez des éléments intemporels à des accessoires tendance. Ainsi, plus tard, vous pourrez plus facilement modifier votre intérieur sans gros frais.

  • Privilégier l’esthétisme à la fonctionnalité
    Il est fort agréable de baigner dans un bel intérieur, mais celui-ci doit aussi être pratique. Surtout si vous avez des enfants ou si votre espace de vie est limité.

Conseil : Choisissez des meubles qui sont aussi beaux que fonctionnels, comme des coffres de rangement ou des tables repliables.

  • Commettre des erreurs de proportion et d’agencement
    Des meubles trop grands ou trop petits déséquilibrent rapidement une pièce.

Conseil : Mesurez l’espace méticuleusement et dressez un simple plan avant d’acheter vos meubles. Vous éviterez les achats que vous regretterez ensuite.

  • Négliger l’éclairage
    Une erreur dans le choix ou l’emplacement de l’éclairage peut gâcher le plus bel intérieur.

Conseil : Combinez plusieurs sources de lumière – comme des lustres, lampadaires ou éclairage d’ambiance – pour créer une atmosphère agréable et chaleureuse.

  • Oublier votre propre style
    Vous pourriez bien avoir envie de copier des intérieurs vus sur Instagram, mais n’oubliez pas que votre maison doit refléter votre personnalité.

Conseil : Ajoutez des touches personnelles, comme des photos de famille, une oeuvre d’art que vous avez choisie ou un objet familial. Votre intérieur en deviendra réellement unique.

Découvrez davantage d’inspiration pour aménager votre habitation

Dans ce blog, nous vous avons fourni pas mal d’idées inspirantes pour (ré)aménager votre habitation. Envie d’autres sources d’inspiration ? Consultez nos autres articles consacrés à ce thème. Et retenez surtout : ne perdez jamais de vue votre propre style.

Admirez nos suggestions déco


Publié le 22 janvier 2025



Real Estate

De combien peut-on augmenter un loyer annuellement


La fixation d’un loyer est libre. Le propriétaire bailleur et le locataire doivent se mettre d’accord sur le montant lors de la signature du bail. En revanche, les augmentations de loyer, telles qu’une révision ou une indexation annuelle, sont encadrées par la loi. À quel moment et comment un propriétaire peut-il augmenter un loyer ? Immoweb répond à vos questions.

Comment est fixé un loyer ?

Contrairement à certains pays européens, comme la France, la fixation du montant d’un loyer n’est pas réglementée en Belgique. Il est fixé librement entre le propriétaire bailleur et le locataire. Cependant, il existe des règles à prendre en compte lorsqu’il s’agit de de combien on peut augmenter un loyer annuellement.

Le futur locataire peut, donc, négocier le montant du loyer avant la signature du bail, dans le cadre d’une location d’une résidence principale.

Il existe une exception à cette liberté de fixation du loyer. En effet, les loyers des baux de courte durée qui sont conclus successivement à des locataires différents ne peuvent pas être augmentés durant les 9 premières années qui suivent la signature du premier bail.

Quand un loyer peut-il être révisé ?

Depuis la loi du 20 février 1991, une révision du loyer est autorisée en cours de bail, sous certaines conditions. Cette révision peut être revue à la hausse, à la demande du propriétaire, ou à la baisse, à la demande du locataire.

Pour qu’une révision soit applicable, le locataire et le propriétaire doivent avoir conclu un accord commun.

L’augmentation du loyer

Le propriétaire bailleur a la possibilité de demander une augmentation à son locataire pour plusieurs motifs légitimes.

C’est le cas s’il envisage de réaliser des travaux d’adaptation et que le locataire est en situation de handicap ou des travaux d’amélioration des performances énergétiques.

Pour que cette augmentation soit valable, le preneur doit, absolument, avoir donné son accord dans un délai d’un mois minimum avant le début des travaux.

L’augmentation de la valeur locative est aussi un motif légal pour demander une hausse du loyer. Dans ce cas, le bailleur doit impérativement démontrer que l’augmentation qu’il a prévue est due :

  • soit à des circonstances nouvelles qui font augmenter la valeur locative d’au moins 20 % par rapport au loyer initial,
  • soit à la réalisation de travaux, dans le logement ou dans les parties communes, qui augmente la valeur locative d’au moins 10 % par rapport au loyer initial.

Quel que soit le motif de la hausse, le propriétaire doit en faire la demande à son locataire entre le 9ᵉ et le 6ᵉ mois avant l’expiration du triennat. Si le locataire accepte l’augmentation, celle-ci commence le premier jour du nouveau triennat.

En cas de désaccord, le propriétaire et le preneur peuvent faire appel à un juge de paix, dans un délai compris entre le 6ᵉ et le 3ᵉ mois avant le terme du triennat.

La diminution du loyer

Le preneur a aussi la possibilité de demander une révision du loyer à la baisse. Pour cela, il doit en faire la demande auprès de son bailleur dans un délai compris entre le 9ᵉ et le 6ᵉ mois avant la fin du triennat.

Il doit également justifier que des circonstances nouvelles ont réduit d’au moins 20 % la valeur locative du logement.

Pour que cette augmentation soit valable, le preneur doit, absolument, avoir donné son accord dans un délai d’un mois minimum avant le début des travaux.

À quel moment un propriétaire peut-il indexer un loyer ?

Définition et principe d’une indexation

Une indexation est une augmentation annuelle du loyer qui est réglementée et qui est basée sur l’évolution du coût de la vie. Elle ne peut être demandée, par le propriétaire, qu’une seule fois par an et doit intervenir à la date anniversaire de la prise d’effet du bail.

Une indexation des loyers n’est pas automatique. C’est au bailleur d’en informer son locataire. Elle peut être rétroactive dans la limite des 3 mois après la date anniversaire du contrat, dans le cas où le propriétaire oublierait de notifier l’indexation au locataire dans le délai prévu normalement.

L’indexation concerne les baux d’habitation de résidence principale, ainsi que les baux de droit commun (résidence secondaire, bureau, garage…).

Les conditions d’indexation des loyers

L’indexation annuelle est un droit qui peut s’appliquer même si elle n’est pas préalablement mentionnée dans le bail, à l’exception des contrats signés avant le 28 février 1991 et des contrats de droit commun, pour lesquels une clause d’indexation est obligatoire pour indexer un loyer.

De même que l’indexation des loyers est impossible si le contrat de location n’a pas été enregistré dans un bureau d’enregistrement.

Pour les contrats où la clause d’indexation n’est pas obligatoire, le propriétaire doit en informer le locataire par lettre recommandée. En l’absence de courrier, le locataire n’est pas tenu de payer l’indexation. En revanche, pour les baux où l’indexation est notifiée, le locataire doit payer l’augmentation de lui-même sans attendre de notification du propriétaire.

Le calcul d’une indexation

Depuis le 1ᵉʳ novembre 2023 en Wallonie, dès le 14 octobre 2023 à Bruxelles et le 1ᵉʳ octobre 2023 en Flandre, les restrictions d’indexation des loyers en fonction du score du PEB d’un logement ont été annulées.

À partir de ces dates, les bailleurs peuvent procéder à une indexation complète du montant du loyer.

Une indexation se calcule toujours à partir de la même formule. C’est-à-dire :

(Loyer de base x nouvel indice) ÷ indice de départ

L’indice santé à prendre en compte pour une indexation dépend de la région dans laquelle se trouve le logement.

Si un PEB a une note D, E, F ou G, les régions des Flandres et de Bruxelles imposent d’appliquer au résultat du montant de l’indexation, certains facteurs de correction.

Il en va de même pour les logements qui n’ont pas de certificat PEB. Ils sont soumis aux mêmes règles qu’un PEB D, E, F ou G.

Il faut aussi savoir que si le logement se trouve en région bruxelloise et que le PEB a une note E, F ou G, une indexation est impossible.

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Publié le 17 janvier 2025



Real Estate

Et si…? Bailleur, vous voulez mettre fin à un bail ?


En tant que futur bailleur, vous avez raison de voir les choses en grand. La location d’une habitation est effectivement une étape qui doit être mûrement réfléchie. Elle augmente vos revenus et vous permet aussi d’investir dans des rentrées importantes à long terme. Cependant, vous êtes pris de doutes. Et si des imprévus surviennent ? Pourrez-vous mettre fin à un bail en cours ? Quels seront vos droits et obligations dans pareille situation ? Un aperçu des scénarios possibles.

1.    Et si… le locataire ne respecte pas ses engagements ?

Un locataire qui ne respecte pas les règles est l’une des préoccupations majeures des bailleurs et donc aussi l’une des principales raisons de vouloir mettre fin à un bail de manière anticipée. Imaginez un peu :

  • Sous-location sans autorisation : si le sous-locataire n’entretient pas correctement l’habitation, vous risquez des problèmes
  • Loyer impayé : des arriérés de paiement de loyer structurels risquent de mettre en péril vos plans financiers
  • Nuisances : des conflits avec les voisins ou des dégâts sur l’environnement sont non seulement ennuyeux, mais risquent aussi de porter atteinte à votre réputation en tant que propriétaire
  • Changement d’affectation : votre locataire occupe désormais l’habitation comme bureau, contrairement à ce qui a été convenu

Dans pareilles situations, vous pouvez, si vous êtes bailleur, mettre fin au contrat de bail de manière anticipée, sans toutefois négliger une bonne phase préparatoire :

  • Documentez toutes les infractions (comme les rappels de paiement ou les plaintes de voisins)
  • Envoyez des avertissements officiels et suivez les procédures légales
  • En cas de problèmes récurrents, vous pouvez décider d’entreprendre des démarches juridiques

2.    Et si… le locataire occasionne des dégâts à l’habitation ?

La crainte de tout propriétaire : des murs endommagés, des sols abîmés, un ramassis d’objets qui traînent… Bref une maison mal entretenue susceptible de perdre de la valeur.

Heureusement, dans de nombreux cas, vous pouvez faire appel à la garantie que le locataire a payée précédemment. Et si les coûts de réparation du dommage dépassent (largement) le montant de la garantie ?

Pour éviter toute surprise désagréable, l’établissement d’un état des lieux détaillé est primordial tant avant qu’après la période de location. Il s’agit du seul moyen pour vous de documenter jusque dans les moindres détails l’état de l’habitation au début et à la fin de la période de location et pour mettre le locataire face à ses responsabilités à l’appui d’un document justificatif.

Quoi qu’il en soit, commencez par privilégier la communication et ouvrez la discussion à propos du dommage avec le locataire. Si vous ne parvenez pas à un accord, vous pouvez envisager de vous adresser au tribunal. Il en va de même d’un conflit avec votre locataire, mais pensez également dans ce cas à faire intervenir un médiateur.

La crainte de tout propriétaire : des murs endommagés, des sols abîmés, un ramassis d’objets qui traînent… Un état des lieux détaillé préalable permet d’éviter pas mal de soucis.

3.    Et si… votre habitation nécessite des travaux de rénovation ?

Il arrive que le logement que vous louez s’avère temporairement inhabitable. Il se peut que vous envisagiez de mettre en location une maison plus ancienne et que des travaux de rénovation s’imposent au bout de quelques années. Ou que par exemple une tempête endommage sérieusement la toiture. Dans pareilles situations, une suspension (provisoire) du contrat de bail est généralement inévitable. Que ferez-vous dans ce cas ?

  • Documentez vos plans : veillez à ce que les travaux de rénovation projetés soient corroborés au moyen d’une estimation claire des coûts et un planning le plus précis possible
  • Informez votre locataire : expliquez-lui bien à temps la raison des travaux et la durée de ceux-ci. Vous pouvez convenir avec le locataire qu’il pourra réintégrer le logement après la rénovation
  • Que dit la réglementation dans votre région ? En Flandre, en Wallonie et à Bruxelles, cette matière est régie par des réglementations différentes

4.    Et si… vous (ou un membre de votre famille) souhaitez occuper le logement ?

Aujourd’hui, peut-être songez-vous à acquérir une habitation pour la mettre en location en guise d’investissement, mais ces plans peuvent très vite changer. Il se peut que vous souhaitiez occuper ce bien dans le futur, par exemple pour vous rapprocher de votre lieu de travail. Ou qu’un membre de votre famille soit intéressé par votre logement.

À condition de respecter les délais légaux de préavis et d’éventuelles conditions supplémentaires imposées par votre région, il est tout à fait possible de mettre fin au contrat de bail. Attention : vous devez toutefois pouvoir apporter la preuve à votre locataire que vous ou un membre de votre famille occuperez l’habitation. S’il s’agit d’un membre de votre famille, vous devez en outre produire une attestation de parenté.

entrepreneur vérifie travaux de transformation à l’intérieur
Il se peut que vous envisagiez de mettre en location une maison plus ancienne et que des travaux de rénovation s’imposent.  Dans pareil cas, une suspension (provisoire) du contrat de bail est généralement inévitable.

5.    Et si… vous voulez vendre votre habitation ?

Imaginez : après plusieurs années de location, un vent favorable souffle sur le marché de l’immobilier. Et il devient très intéressant d’envisager la vente de votre bien. Les règles du jeu en la matière varient selon la durée du contrat et la législation locale relative aux baux à loyer.

Essayez de passer les meilleurs accords avec votre locataire : pour vous, bailleur, la différence entre un dédommagement obligatoire et un accord réciproque peut être énorme en termes de bonne entente.

Et si… vous voulez tout simplement vous lancer en connaissance de cause ?

De nombreux propriétaires souhaitent tout simplement savoir comment ils peuvent au mieux éviter les problèmes. Dans ce cas, il existe quelques conseils pour agir de manière professionnelle et organisée :

  • Investissez dans un bon contrat de bail : veillez à ce que votre contrat couvre tous les scénarios possibles, des dommages et de l’entretien aux accords de paiement
  • Au besoin, faites appel à un professionnel, comme un agent immobilier
  • Faites une inspection régulière : prévoyez des inspections de commun accord avec le locataire et établissez un état des lieux de l’habitation
  • Maîtrisez la réglementation : chaque région a ses propres lois. Veillez à savoir ce que vous pouvez et ne pouvez pas faire
  • Communiquez de manière ouverte : une bonne communication avec votre locataire permet d’éviter pas mal de problèmes

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Publié le 14 janvier 2025



Real Estate

Investir dans une maison ou un appartement


Vous songez à investir dans l’immobilier. Mais vaut-il mieux investir dans un appartement ou une maison ? Nous vous indiquons les principaux facteurs à prendre en considération.

Pourquoi investir dans l’immobilier ?

C’est marqué dans la pierre, surtout dans notre pays : investir dans une maison ou un appartement est rentable. Nous, Belges, nous aimons posséder une voire plusieurs habitations, et ce, pour les raisons suivantes :

  • Maintien de la valeur dans le temps : si vous vous y prenez correctement, votre bien immobilier ne perdra pratiquement aucune valeur à court et moyen terme. Il s’agit donc d’un solide investissement, également en ces temps d’incertitude économique.
  • Garantie de revenus supplémentaires : mettre une habitation en location peut vous procurer la garantie de revenus supplémentaires, mois après mois et ce, à très long terme.
  • Valeur de revente supérieure : mieux vous allez gérer votre investissement, plus vous aurez de chances de revendre votre bien à un prix supérieur.

Vous allez investir dans une maison…

Une maison comme un appartement présentent des avantages et points d’attention spécifiques, quand il est question d’investissement. Quels critères doivent vous orienter à investir dans une maison ?

Les avantages 

1. Davantage d’espace et de possibilités

Une maison présente généralement plus d’espace (et de pièces) qu’un appartement. Elle est donc plus attractive pour les familles. De plus, avec une maison, vous disposez de davantage d’options pour améliorer le standing et le caractère éco-énergétique de l’habitation. En effet, vous n’avez ni voisins du dessus ni voisins du dessous et vous n’êtes pas tenu aux restrictions imposées par la réglementation sur les appartements. Par conséquent, vous avez plus de chances que la valeur de l’habitation augmente avec les années.

2. Jardin ou espace extérieur

Dans la majorité des cas, les maisons disposent d’un jardin ou d’une terrasse. Il s’agit d’un atout important pour les locataires et acheteurs, surtout avec le développement du télétravail et la tendance à passer davantage de temps chez soi. Cela a naturellement un impact aussi sur la valeur de l’habitation.

3. Absence de charges communes

Si vous investissez dans une maison, vous êtes seul maître à bord. Dans le contexte d’un appartement, vous êtes co-propriétaire. Si vous êtes effectivement propriétaire de votre appartement, vous vous divisez cependant la propriété des parties communes du bâtiment, comme le hall d’entrée ou d’escalier. Lorsque ceux-ci doivent être entretenus, vous devrez donc assumer une partie des coûts. En tant que propriétaire d’une maison, ces frais supplémentaires disparaissent.

Dans la majorité des cas, les maisons disposent d’un jardin ou d’une terrasse. Il s’agit pour les locataires et acheteurs d’un atout important qui a également un impact considérable sur la valeur de l’habitation.

Les points d’attention

Même si investir dans une maison présente de nombreux avantages, certains points d’attention ont leur importance.

1.  Prix d’achat supérieur

Une maison offre un sentiment plus profond d’intimité que la plupart des appartements. Et parce que vous disposez de votre propre espace à l’extérieur, le prix d’une maison est souvent plus élevé que celui d’un appartement, à confort et superficie égaux.

2.  Coûts supérieurs après l’achat

Une maison présente en général plus de mètres carrés et des plafonds plus hauts qu’un appartement moyen. Les coûts de rénovation (énergétique) et d’entretien d’une maison peuvent au fil des années s’avérer nettement plus élevés que ceux d’un appartement.

3. Possibles restrictions au niveau de la localisation

Au coeur des villes et villages, la construction de nouveaux immeubles à appartements est désormais privilégiée. L’éventail de choix de maisons peut donc s’avérer restreint pour celui qui souhaite absolument s’établir dans le centre d’une agglomération.

… ou vous allez investir dans un appartement ?

Le nombre d’appartements ne cesse d’augmenter dans notre pays. Et n’est donc pas étonnant que de plus en plus d’investisseurs s’orientent vers cette forme de logement. 

Les avantages

1. Prix de départ abordable

De façon générale, le prix d’achat des appartements est inférieur à celui des maisons. Ils sont donc plus attractifs pour les primo-investisseurs. L’investissement est en effet amorti plus rapidement et donc il est question de gain plus rapidement aussi. Pour celui qui veut élargir son portefeuille immobilier, les appartements constituent un gage de variété de son offre.

2. Meilleure chance d’une localisation attractive

Les appartements se situent généralement dans les villes ou à d’autres endroits attractifs. C’est un grand avantage pour les locataires qui souhaitent être à proximité de leur travail, des transports en commun ou des infrastructures publiques. Et donc il ne faudra pas attendre longtemps pour que ces immeubles soient occupés par des locataires.

Découvrez grâce à la carte des prix de l’immobilier Immoweb quel est le prix moyen d’une habitation au m2 dans votre région.

3. Moins d’entretien

Dans un appartement, vous ne devez généralement pas vous tracasser des éléments tels que la toiture ou la façade extérieure du bâtiment. Ceux-ci sont souvent entretenus par la collectivité. Vous êtes donc déchargé de certaines contraintes, notamment de suivi.

couple de jeunes acheteurs potentiels visite appartement
Vous vous adressez surtout à de jeunes locataires ou des petites familles ? Dans ce cas, vous avez plus de chance de succès en investissant dans un appartement.

Les points d’attention

Nous l’avons déjà dit. En tant que propriétaire d’un appartement au sein d’un immeuble à appartements, vous avez une série d’obligations et responsabilités que vous n’avez pas en tant que propriétaire d’une maison.

1. Charges communes

En plus du prix d’achat, vous devez tenir compte des charges mensuelles pour par exemple l’entretien de l’ascenseur, le hall d’escalier et d’autres parties communes.

2. Moins de liberté pour des aménagements

Vous ne pouvez pas décider librement de grands travaux d’aménagement dans l’immeuble à appartements pour augmenter sa valeur, comme une rénovation de façade ou un projet d’amélioration d’autres parties communes. Cette décision ne vous appartient pas à vous seul, mais aussi au reste des copropriétaires qui ont leur mot à dire.

3. La concurrence est trop rude ?

Dans certaines villes, les appartements disponibles sont en surnombre. Cela peut avoir un impact négatif sur le prix du loyer ou la valeur de revente de votre propre bien. Surtout si votre appartement ne se distingue pas du reste de manière positive.

4 questions que vous devez vous poser

Vous hésitez encore ? Peut-être serez-vous mieux à même de trancher le noeud gordien quand vous aurez répondu aux quatre questions suivantes.

  • Quel est votre budget ? Si votre budget de départ est limité, un appartement est souvent l’option la plus accessible. Si votre capital est plus élevé, une maison peut offrir davantage de possibilités.
  • À quel public vous adressez-vous ? Vous souhaitez vous adresser aux (plus) grandes familles ? Dans ce cas, une maison avec jardin est idéale. Vous préférez privilégier de jeunes professionnels, des personnes célibataires ou de plus petites familles ? Un appartement en ville est probablement un meilleur choix.
  • Où souhaitez-vous investir ? Dans les zones urbaines, les appartements sont plus nombreux, tandis qu’en dehors de la ville, vous recruterez plus vite des candidats si vous proposez une maison. La localisation est quoi qu’il en soit cruciale pour de nombreux locataires et a généralement aussi un gros impact sur la valeur de revente potentielle de l’habitation.
  • Combien de temps voulez-vous investir ? En raison de sa taille, une maison nécessite davantage d’entretien et de gestion au fil des ans. De façon générale, un appartement est plus facile à gérer, surtout s’il est de conception moderne. Mais ne perdez pas de vue vos obligations en tant que copropriétaire.

Vous y voyez un peu plus clair ? Le moment est alors venu de concrétiser votre stratégie pour trouver le bien d’investissement idéal. Bon succès !

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Que vous choisissiez d’investir dans une maison ou un appartement : vous plonger dans les petites d’annonces sur Immoweb constitue un bon début sur le marché de l’immobilier. N’oubliez surtout pas d’utiliser la fonction de recherche intelligente IA pour sélectionner au mieux l’habitation avec le meilleur potentiel.

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Publié le 13 janvier 2025



Real Estate

Problèmes d’humidité : comment protéger votre maison


Les problèmes d’humidité peuvent causer des dégâts importants dans votre maison et sont souvent difficiles à résoudre. Ils entraînent la formation de moisissures, la pourriture du bois et des problèmes de santé, tels que des troubles respiratoires. Il est donc important de prendre des mesures préventives pour garder l’humidité à l’extérieur et de savoir comment résoudre les problèmes d’humidité s’ils surviennent malgré tout. Dans cet article, nous discutons des différentes façons de protéger votre maison contre l’humidité et nous vous donnons des conseils pratiques pour garder votre maison sèche et saine.

Prévenez les problèmes d’humidité avec une bonne ventilation

L’une des mesures les plus importantes contre les problèmes d’humidité est une bonne ventilation. En ventilant régulièrement, vous permettez à l’air humide de s’échapper et à l’air frais de pénétrer, ce qui aide à prévenir la formation de moisissures et de condensation. Assurez-vous d’avoir des grilles de ventilation dans les pièces humides telles que la cuisine, la salle de bain et la buanderie. Si vous avez des fenêtres qui restent souvent fermées, pensez à installer des grilles de ventilation pour permettre une circulation continue de l’air.

Conseil : Installez un système de ventilation mécanique si la ventilation naturelle ne suffit pas. Ce système évacue en permanence l’air humide, ce qui est particulièrement utile dans les maisons bien isolées.

Isolez correctement votre maison

Bien que l’isolation soit conçue pour garder votre maison au chaud, une mauvaise isolation peut en réalité causer des problèmes d’humidité. Il est essentiel de trouver un équilibre entre isolation et ventilation. Une bonne isolation conserve la chaleur à l’intérieur de la maison et empêche la condensation sur les murs froids, mais sans ventilation, l’air humide ne peut pas s’échapper.

L’isolation des murs et du toit est essentielle, car l’humidité peut souvent pénétrer par ces surfaces. Veillez également à éviter les ponts thermiques ; il s’agit de zones où l’isolation est interrompue, ce qui peut entraîner de la condensation. Pensez à faire appel à un spécialiste pour vous assurer que l’isolation est bien réalisée.

Il est essentiel de trouver un équilibre entre isolation et ventilation.

Protégez votre cave contre l’humidité

Les caves sont particulièrement sensibles aux problèmes d’humidité car elles se trouvent sous terre. Cela peut entraîner des remontées capillaires ou des infiltrations d’eau par les murs ou le sol. L’imperméabilisation de votre cave est donc une étape importante.

L’imperméabilisation des murs de la cave est une solution efficace. Cela peut être fait en traitant les murs avec un revêtement imperméable ou en installant un système de drainage qui évacue l’eau. Une membrane étanche sous le sol de la cave peut également aider à prévenir les remontées capillaires.

Conseil : Vérifiez régulièrement l’état des murs et du sol de votre cave, surtout après une période de fortes pluies. Détecter tôt les fissures ou les infiltrations peut éviter bien des problèmes.

Surveillez les zones humides et la formation de moisissures

La condensation et les moisissures peuvent se développer dans n’importe quelle pièce où l’air humide n’est pas suffisamment évacué. On observe souvent des taches noires de moisissures sur les murs ou les plafonds dans les salles de bain, les cuisines et les chambres. Cela peut être un signe de la présence excessive d’humidité.

Il est important de nettoyer ces zones le plus rapidement possible avec un mélange d’eau et de vinaigre ou un produit anti-moisissure. Mais cela reste une solution temporaire ; il est nécessaire de s’attaquer à la cause du problème, par exemple en améliorant la ventilation ou en vérifiant la présence de fuites d’eau à proximité de la moisissure.

Conseil : Utilisez des hygromètres pour vérifier si l’humidité de l’air dans votre maison reste dans la plage recommandée de 40 à 60 %.

Vérifiez les fuites et les infiltrations d’eau

Les fuites sont une cause fréquente de problèmes d’humidité. Elles peuvent être causées par des tuyaux anciens ou endommagés, une couverture de toit défectueuse ou des fissures dans les murs et les façades. Il est important de vérifier régulièrement votre maison pour détecter d’éventuelles fuites, notamment dans la salle de bain, la cuisine et autour des gouttières.

Assurez-vous que les gouttières sont propres et que l’eau de pluie s’écoule bien. Des obstructions peuvent provoquer une accumulation d’eau qui peut s’infiltrer dans la maison par le toit ou les façades.

Conseil : Faites inspecter régulièrement les canalisations et la couverture de votre toit par un professionnel pour détecter les problèmes cachés dès le début.

Prévenez les remontées capillaires

Les remontées capillaires sont un problème courant dans les maisons anciennes et peuvent endommager les murs et les sols. Cette humidité remonte du sol et provoque des taches d’humidité, le décollement des papiers peints ou de la peinture, et parfois même la formation de moisissures.

Il existe différentes manières de lutter contre les remontées capillaires, comme l’injection d’un produit hydrofuge dans les murs ou la pose d’une barrière horizontale qui bloque l’humidité. Ces solutions nécessitent souvent un investissement, mais elles permettent de prévenir de nombreux problèmes à long terme.

Conseil : Lors de l’achat d’une nouvelle maison, vérifiez toujours l’état des fondations et demandez les rapports d’humidité d’inspections antérieures.

Utilisez des peintures et revêtements hydrofuges

Dans des pièces comme la salle de bain, la cuisine et la cave, vous pouvez utiliser des peintures ou des revêtements hydrofuges pour protéger les murs contre l’eau et l’humidité. Ces produits forment une barrière supplémentaire et sont déperlants, ce qui réduit le risque de formation de moisissures.

Veillez à appliquer ces revêtements conformément aux instructions du fabricant et combinez-les toujours avec une ventilation adéquate pour obtenir le meilleur résultat.

un jeune couple peint un mur
Ces produits forment une barrière supplémentaire et sont déperlants, ce qui réduit le risque de formation de moisissures.

Vérifiez la toiture et les descentes pluviales

Un toit qui fuit peut entraîner de graves problèmes d’humidité dans votre maison. Vérifiez donc régulièrement l’état de la couverture de votre toit et remplacez les tuiles endommagées dès que possible. Assurez-vous également que les descentes pluviales fonctionnent correctement et que l’eau de pluie est évacuée efficacement de votre toit.

Conseil : Faites effectuer une inspection de votre toit chaque année, surtout après les mois d’hiver où le toit est soumis à une charge supplémentaire due aux précipitations et au gel.

Les problèmes d’humidité peuvent avoir de graves conséquences sur la structure de votre maison et sur votre santé. En prenant des mesures à temps et en vérifiant régulièrement votre maison à la recherche de signes d’humidité, vous pouvez éviter de nombreux problèmes. Assurez-vous de trouver un bon équilibre entre isolation et ventilation, protégez votre cave, et soyez attentif aux petites fuites. Avec ces conseils, vous garderez votre maison sèche, saine et confortable.

Que vous soyez à la recherche d’une nouvelle maison ou que vous souhaitiez protéger votre habitation actuelle, la prévention de l’humidité est un investissement essentiel. Cela permet à votre maison de durer plus longtemps et d’en faire un endroit sûr et agréable à vivre.

Prêt pour la rénovation préventive ?

Découvrez d’autres conseils pratiques pour rénover votre logement. Que vous souhaitiez en savoir plus sur les différentes options ou sur les possibilités de financement, vous pouvez le lire sur le blog d’Immoweb !

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Publié le 9 janvier 2025



Real Estate

Fuite WC : charge au locataire ou au propriétaire ?


Source d’inconfort, les problèmes de WC peuvent causer des dégâts importants s’ils ne sont pas réparés rapidement. Mais qui doit intervenir en cas de fuite dans un WC ? Le locataire ou le propriétaire ?

Comprendre les obligations légales

Le PRoblème est plus facile à gérer lorsque chacun connaît son rôle et ses responsabilités. Il est donc essentiel de savoir si une fuite WC est la responsabilité du locataire ou du propriétaire.

Les obligations du locataire

Le locataire doit maintenir le logement loué en bon état de propreté et effectuer les réparations locatives courantes. Il est chargé du nettoyage régulier des toilettes et des équipements sanitaires. Il lui incombe également de changer les éléments usés tels que les clapets, les flotteurs, les presse-étoupes et les joints. Les fuites résultant de la détérioration de ces pièces sont de sa responsabilité.

Les obligations du propriétaire

Le propriétaire est tenu d’assurer le bon fonctionnement des installations sanitaires (toilettes, lavabos, etc.) et d’effectuer toutes les réparations importantes. Les fuites provoquées par un problème structurel, un défaut de construction ou un vice caché doivent être réparées à ses frais.

Identifier la source de la fuite

Les conséquences financières d’une fuite de WC varient en fonction de sa cause.

Fuite due à l’usure normale

Dans le cadre de son obligation contractuelle, le bailleur assume le remplacement des éléments sanitaires des toilettes ayant atteint leur durée de vie utile en raison d’une usure normale. Cela inclut le robinet d’arrêt, la cuvette et le réservoir.

Fuite causée par une mauvaise utilisation

De son côté, le locataire doit réparer les dégradations qu’il a causées pendant la durée du bail. Spécialement celles résultant d’une utilisation inappropriée des équipements sanitaires. Ainsi, il doit remédier aux fuites liées à un réglage incorrect du flotteur, à un abattant de toilette fissuré ou à tout autre dommage dont il est responsable. L’état des lieux d’entrée permet d’attester de la condition initiale du logement et servira de référence en cas de litige.

Procédures à suivre en cas de fuite

La communication et la réactivité sont essentielles lorsqu’une fuite d’eau survient dans les toilettes.

Communication entre locataire et propriétaire

Dès la détection d’un écoulement anormal, même minime, le locataire doit alerter sans délai le propriétaire. Une notification écrite (courriel ou lettre recommandée) permet de conserver une trace de la demande d’intervention et de la date à laquelle elle a été formulée. Cette formalité est d’autant plus importante car elle aide à établir un cadre clair pour la suite des opérations. En effet, le propriétaire, une fois informé, peut organiser une visite des lieux afin de constater l’ampleur des dégâts et de prendre les dispositions nécessaires.

Intervention d’un professionnel

Le choix du professionnel en cas de fuite d’eau dans un WC est un sujet de discussion récurrent entre locataires et propriétaires. Certains bailleurs préfèrent envoyer un plombier de leur connaissance, souvent pour des raisons de proximité, de tarifs avantageux ou d’une relation de confiance établie. D’autres laissent le choix au locataire. 

Une solution concertée, où locataire et propriétaire sélectionnent ensemble le plombier le plus adapté, est généralement la plus satisfaisante. Cette démarche permet de comparer les tarifs proposés, les délais d’intervention et les garanties offertes par chaque professionnel. En outre, il est important de prendre en compte les frais de déplacement. Ces derniers peuvent varier en fonction de la distance à parcourir et du temps de trajet.

Gestion des conflits

En cas de désaccord sur les réparations, locataire et propriétaire peuvent envisager de recourir à la médiation, à la conciliation ou à une procédure judiciaire.

Résolution amiable

La première approche à privilégier reste le dialogue. Un échange constructif entre les deux parties peut permettre de trouver un terrain d’entente, notamment sur le partage des frais de réparation ou l’échelonnement des paiements. Si les négociations s’avèrent infructueuses, il est possible de faire appel à un médiateur agréé. Ce tiers neutre facilite la communication et aide les parties à négocier un accord mutuellement satisfaisant. Si la médiation échoue, la conciliation devant le juge de paix peut être envisagée. Cette démarche, gratuite et confidentielle, peut aider à dénouer les situations les plus tendues et à parvenir à une solution équitable.

Recours légaux

À défaut de parvenir à un accord amiable, la partie lésée peut saisir le tribunal compétent afin de faire valoir ses droits. La procédure la plus courante est l’assignation. Celle-ci est délivrée par un huissier de justice à la partie adverse, qui est alors convoquée à une audience fixée deux ou trois mois plus tard. L’assignation doit non seulement mentionner l’identité précise des parties (nom, prénoms, état civil et adresses complètes) mais également détailler de manière claire et concise : 

  • l’objet du litige, 
  • les prétentions exactes de la partie demanderesse, 
  • et les pièces justificatives apportées à l’appui de ses demandes.

Afin d’accélérer la résolution du litige, il est possible de saisir le tribunal en déposant une requête au greffe. Cette demande peut se faire par courrier recommandé ou par voie électronique.

L’action en référé est à privilégier en cas d’urgence, par exemple, lorsque des dégradations importantes menacent les lieux. Elle permet d’obtenir une décision judiciaire provisoire, en quelques jours, voire en quelques heures.

Toute action en justice implique des frais (huissier, greffe). Le choix de la procédure la plus adaptée dépend de la situation. Il est donc vivement recommandé de consulter un avocat spécialisé en droit de la location pour vous accompagner dans vos démarches et vous assurer de défendre au mieux vos intérêts.

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Publié le 7 janvier 2025



Real Estate

Apporter la nature chez soi


À une époque où nous sommes de plus en plus connectés au monde numérique, beaucoup d’entre nous aspirent à un peu de tranquillité et de simplicité. Quoi de mieux alors que de faire entrer la nature chez soi ? L’air frais, les feuilles vertes et la douce lumière du soleil ont un effet apaisant sur notre bien-être. Heureusement, il n’est pas nécessaire de vivre au milieu de la forêt ou près d’un lac pour ressentir cette sensation naturelle dans votre maison. Avec quelques ajustements simples, vous pouvez transformer votre intérieur en une oasis de calme, même au cœur de la ville.

Grandes fenêtres et baies vitrées : ouvrez votre maison à la nature

Vivez-vous déjà dans un environnement verdoyant, comme en bordure d’une forêt ou dans une zone rurale ? Vous pouvez alors tirer le meilleur parti de grandes fenêtres et baies vitrées pour apporter la nature chez soi. De larges surfaces vitrées créent une sensation d’espace et de légèreté et laissent entrer généreusement la lumière naturelle. En ouvrant une baie vitrée lors d’une journée agréable, vous laissez entrer non seulement de l’air frais, mais aussi le chant des oiseaux ou le bruissement des feuilles. Ainsi, les frontières entre l’intérieur et l’extérieur s’estompent, et votre maison devient une extension de la nature.

Mais même si vous vivez en plein centre urbain, de grandes fenêtres et baies vitrées peuvent contribuer à cette même sensation d’ouverture. La vue ne doit pas nécessairement donner sur une forêt ou une prairie. Une belle vue sur le ciel ou les nuages, ou un petit jardin bien aménagé, peut tout aussi bien participer à créer une atmosphère relaxante dans la maison. En plaçant les fenêtres de manière stratégique et en jouant avec l’orientation de la lumière, vous pouvez profiter au mieux de l’éclairage naturel. Vous créerez ainsi un espace baigné de lumière qui paraîtra immédiatement plus spacieux et frais.

Apporter la nature à l’intérieur avec des cadres muraux

Si de grandes fenêtres ne sont pas une option, ou si vous souhaitez simplement ajouter des touches supplémentaires pour faire entrer la nature chez vous, pensez aux grands cadres muraux représentant des scènes de nature. Imaginez une photo impressionnante d’un paysage montagneux, d’une forêt embrumée ou d’un champ de fleurs luxuriant. Ces images peuvent transformer votre salon et vous transporter vers des lieux lointains, même si vous restez à l’intérieur. Un cadre mural bien choisi peut devenir un point central de la pièce, offrant une ambiance sereine et naturelle.

Associez ces images de nature à des nuances douces et à des accessoires pour renforcer encore davantage l’atmosphère. Un cadre mural représentant une plage, par exemple, se marie bien avec des teintes claires et des éléments en bois, créant une ambiance douce et apaisante. Ou optez pour une forêt automnale comme image, associée à des couleurs chaudes et profondes comme le brun rouille et le vert mousse, pour une pièce chaleureuse et accueillante.

Un cadre mural bien choisi peut devenir un point central de la pièce, offrant une ambiance sereine et naturelle.

Couleurs, peinture et papier peint : la puissance des tons naturels

Les couleurs jouent un rôle essentiel dans la perception d’un espace. Les teintes naturelles comme le vert, le bleu, le beige et les tons terreux peuvent avoir un effet apaisant. Elles imitent les couleurs de la nature et créent une ambiance relaxante. Le vert, par exemple, est la couleur de la tranquillité et de l’harmonie, et évoque les forêts et les plantes. Les teintes bleues rappellent la sensation d’un ciel clair ou d’une rivière apaisante, tandis que les tons terreux comme le terracotta et le sable apportent chaleur et confort à un espace.

Le papier peint avec des motifs naturels, tels que des feuilles, des fleurs ou même un motif subtil d’arbres, peut être un magnifique accent sur l’un des murs de la pièce. Cela ajoute non seulement un caractère ludique, mais peut aussi donner une sensation de profondeur et d’espace. Pour ceux qui préfèrent des accents plus discrets, il existe des peintures à effet texturé qui ressemblent à des enduits à la chaux ou à l’argile, donnant à vos murs une finition mate et naturelle qui rappelle les paysages bruts.

Les plantes : la décoration naturelle par excellence

Rien ne fait entrer la nature chez soi aussi efficacement que les plantes. Elles purifient l’air, ajoutent du vert vivant et ont un effet positif prouvé sur notre moral. Des grandes plantes d’intérieur telles que le Monstera ou le Strelitzia aux petites plantes grasses et plantes suspendues, il existe une plante adaptée à chaque espace et style. Groupez différentes plantes pour un look luxuriant de type jungle ou choisissez quelques spécimens remarquables pour attirer le regard dans la pièce.

Les plantes peuvent aussi être utilisées de manière créative. Pensez à des jardinières suspendues près de la fenêtre, un mur végétal ou des herbes aromatiques dans la cuisine. Même si vous n’avez pas la main verte, il existe des plantes faciles à entretenir comme la Sansevieria (Langue de Belle-Mère) ou la Zamioculcas (plante ZZ), qui demandent peu de soins mais contribuent tout de même à créer une atmosphère agréable chez vous.

De nombreuses plantes d'intérieur dans des intérieurs naturels
Groupez différentes plantes pour un look luxuriant de type jungle ou choisissez quelques spécimens remarquables pour attirer le regard dans la pièce.

Éclairage : faites entrer la lumière naturelle

Outre la lumière naturelle, l’éclairage artificiel joue également un rôle clé dans la création d’une ambiance naturelle à la maison. Optez pour des éclairages chauds et doux qui reproduisent l’ambiance d’un après-midi ensoleillé ou d’un coucher de soleil paisible. Les lampes avec une finition en bois ou en rotin s’intègrent parfaitement à ce thème et offrent un aspect naturel, même lorsqu’elles sont éteintes.

Une autre façon d’intégrer la nature à travers l’éclairage est de choisir des lampes qui filtrent la lumière, comme des abat-jours en bambou tressé ou en lin. La lumière tamisée qui en émane crée un effet chaleureux et diffus, semblable à la manière dont le soleil passe à travers les feuilles d’un arbre. Cela crée une sensation de confort et de détente qui invite à la relaxation.

Meubles en matériaux naturels

Les meubles forment la base de tout intérieur et peuvent faire la différence dans la création d’une ambiance naturelle. Les meubles en bois, surtout lorsqu’ils conservent leurs nervures et textures naturelles, offrent une apparence chaleureuse et authentique. Pensez à une table robuste en chêne, une table d’appoint en bambou ou un meuble rustique en bois recyclé. Ces matériaux respirent le caractère et la durabilité, ce qui correspond parfaitement à l’esprit de la nature.

Outre le bois, d’autres matériaux naturels méritent d’être envisagés, comme le rotin, le lin, le jute et le cuir. Un fauteuil en rotin ou un canapé en lin apportent légèreté et confort, parfaitement adaptés à une ambiance naturelle. Un tapis de jute ou de laine ajoute de la chaleur et de la texture à la pièce. Combiner différents matériaux peut également créer un look riche et varié qui rappelle la diversité de la nature elle-même.

Que vous viviez dans un appartement en pleine ville ou déjà entouré de verdure, apporter la nature chez soi est à la portée de tous. Les grandes fenêtres et baies vitrées permettent de profiter pleinement de la nature, mais ne sont pas indispensables pour créer cette sensation de naturel. Avec quelques choix judicieux en matière de décoration murale, de couleurs, de plantes, d’éclairage et de meubles, vous pouvez transformer n’importe quel espace en un lieu apaisant et naturel. Faites entrer la nature chez vous et découvrez comment le calme de l’extérieur peut faire de votre maison un espace de détente et de bien-être.

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Publié le 12 décembre 2024



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