Archives 2024

Résiliation anticipée du bail par le bailleur


Vous êtes propriétaire d’une maison ou d’un appartement que vous louez depuis très longtemps. Mais un événement imprévu vient contrecarrer tous vos plans de location. Vous devez mettre fin au contrat de bail qui vous lie au locataire de manière anticipée. Pouvez-vous le faire ? À quelles conditions ? Quels sont vos droits en tant que bailleur et dans quels cas le locataire est-il dans son droit ?

Les 3 scénarios les plus fréquents

Il existe plusieurs situations où, en tant que bailleur, vous pouvez reprendre la main et mettre fin au contrat de bail de manière anticipée. Les raisons les plus courantes sont les suivantes :

1.     Vous (ou un membre de votre famille) allez occuper le bien

Vous voulez occuper cette habitation ou la mettre à la disposition de votre fille, soeur ou neveu ? Dans ce cas, vous pouvez résilier le contrat, si vous respectez les délais de préavis légaux et d’éventuelles conditions complémentaires. En Wallonie, par exemple, l’occupation doit intervenir dans l’année qui suit l’expiration du préavis donné par le bailleur et elle doit être effective et continue pendant deux ans.

De plus, vous devez en tant que bailleur pouvoir apporter la preuve que vous occupez personnellement l’habitation ou attester d’un lien de parenté avec l’occupant.

2.     En cas de projets de gros travaux de rénovation

Vous pouvez aussi mettre fin au bail de manière anticipée en cas de gros travaux de rénovation qui empêchent temporairement l’occupation du logement. Comme des travaux importants à la façade ou la toiture en vue d’améliorer le niveau PEB de l’habitation. Les règles spécifiques dans le cadre de la mise en location varient d’une région à l’autre. Veillez donc à ce que vos plans de rénovation et estimations de budget soient inscrits noir sur blanc.

Naturellement, vous devez aussi passer des accords clairs avec les locataires et leur fournir des informations suffisantes. Quels sont vos projets précis ? Pourquoi devez-vous absolument entreprendre ces travaux de rénovation ? Combien de temps vont-ils durer ? Au terme des travaux de rénovation, les locataires pourront-ils éventuellement réintégrer directement l’habitation ?

3.     Votre locataire ne respecte pas les règles

Votre locataire ne paie pas (ou plus) son loyer mensuel ou il fait souvent la nouba et occasionne des dégâts à l’habitation ? Ou il représente une nuisance pour les voisins ou son environnement direct ? Cela peut constituer une raison pour mettre fin au contrat de manière anticipée.

Il en va de même s’il a volontairement fourni des informations mensongères. Le scénario classique : le logement n’est pas utilisé à ce à quoi il est destiné. Le locataire utilise par exemple l’immeuble pour exercer une activité commerciale, tandis qu’il s’agit d’un bien pour une occupation résidentielle. Dans pareilles situations, il faudra malheureusement faire appel à la justice.

Quelles sont les règles applicables à la (mise en) location dans votre région ?

Attention : dans notre pays, chaque région applique sa propre réglementation en matière de location, si bien que certaines règles, mais aussi conditions annexes, peuvent être différentes. Vous trouverez des informations plus détaillées sur les sites respectifs des autorités régionales :
En Flandre

En Wallonie

Dans la Région de Bruxelles-Capitale

Vous pouvez aussi mettre fin au bail de manière anticipée en cas de gros travaux de rénovation qui empêchent temporairement l’occupation du logement. Comme des travaux importants de rénovation de façade et/ou de toiture.

Dans quels cas ne peut-on parler de rupture unilatérale du bail par le bailleur ?

Dans certaines situations, vous n’êtes pas autorisé à résilier le bail de manière anticipée sans condition et dans le meilleur des cas, vous devrez trouver un accord avec le locataire. À défaut, le locataire reste dans son droit. En voici quelques exemples :

La vente de l’habitation

Vous voulez vendre l’habitation à un acheteur potentiel qui a fait une offre intéressante. Ou vos locataires actuels font une proposition pour acheter l’habitation. Pour connaître les règles applicables dans ce cas au locataire et au propriétaire, lisez cet article.

Divergence d’opinions

Les relations entre locataire et bailleur se dégradent pour des raisons de pure divergence d’opinions. Il n’y a donc ni comportement illicite ni rupture de contrat.

Discrimination à l’égard du locataire

Des aspects tels que la nationalité, les origines, le genre… ne peuvent intervenir dans la résiliation anticipée et unilatérale du contrat de bail.

Force majeure

Dans des cas de force majeure, comme des dommages graves à l’habitation à la suite d’une catastrophe naturelle ou d’un incendie, l’habitation est souvent devenue inhabitable. Dans ce cas, il n’y a pas d’autre solution que de mettre fin au bail de commun accord.

Accord entre le locataire et le bailleur

Toutes les relations entre propriétaire et locataire ne sont pas nécessairement strictement professionnelles. Il est parfaitement possible que vous entreteniez de très bons rapports avec un locataire fidèle depuis de longues années. Et que du jour au lendemain, sa vie prenne une tout autre direction à la suite de la perte de son emploi ou d’une opportunité en or, comme un départ à l’étranger.

Si les deux parties s’entendent, vous pouvez à tout moment mettre fin au contrat de commun accord. Les conditions et accords – par exemple à propos d’éventuelles compensations ou délais – seront de préférence inscrits noir sur blanc pour éviter toute discussion a posteriori.

jeune couple agacé pendant la discussion d’un contrat
Dans certaines situations, vous n’êtes pas autorisé à résilier le bail de manière anticipée sans condition et dans le meilleur des cas, vous devrez trouver un accord avec le locataire.

Ces quelques derniers conseils pour une communication transparente

Les bons accords font les bons amis, dit le proverbe. Vous ne devez pas nécessairement entretenir des relations amicales avec votre locataire, mais un lien de confiance peut s’avérer très précieux. Et cela vaut pour les deux parties. Comment en tant que bailleur pouvez-vous y contribuer ?

1.     Respectez les délais de préavis

Tenez-vous-en aux délais et procédures imposés par la loi pour éviter les problèmes juridiques.

2.     Soyez transparent

Communiquez de manière claire avec votre locataire sur les raisons du préavis et les conditions de celui-ci.

3.     Documentez vos projets

Conservez les pièces justificatives, comme les plans de rénovation ou déclarations d’occupation personnelle, pour renforcer votre position.

4.     Envisagez une médiation

Le conflit semble inévitable ? La médiation est souvent une solution plus rapide et moins coûteuse qu’une procédure judiciaire.

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Publié le 17 décembre 2024



Real Estate

Impact du taux d’intérêt sur votre prêt hypothécaire


Taux d’intérêt fixe ou variable

L’intérêt est le montant que votre banque vous facture en échange des moyens qu’elle met à votre disposition. Imaginez : si vous empruntez 200.000 EUR auprès de votre banque, au terme de votre prêt, vous aurez payé quelque 50.000 EUR d’intérêts. Au total, vous aurez donc déboursé 250.000 EUR. L’impact du taux d’intérêt sur votre prêt ne doit donc pas être sous-estimé. Le montant de ces intérêts dépend du taux que vous avez négocié.

Quand vous contractez un prêt hypothécaire, vous avez généralement le choix entre un taux d’intérêt fixe ou variable, avec quelques variantes dans ces deux catégories.

Taux d’intérêt fixe

Le taux d’intérêt fixe ne varie pas pendant toute la durée du prêt. Le gros avantage : vous payez le même montant chaque mois pendant toute la durée de votre prêt, en dépit des événements qui affectent les marchés financiers.

Vous n’aimez pas les surprises ? Cette formule est certainement taillée pour vous. Par contre, elle s’accompagne en général d’un taux d’intérêt plus élevé.

Faisons le calcul

  • Vous empruntez 200.000 EUR sur une période de 20 ans, et ce, à un taux fixe de 3%
  • Votre mensualité s’élève à environ 1.108 EUR
  • Sur la durée complète de votre prêt, vous payez 66.000 EUR d’intérêts
  • Au bout du compte, vous aurez payé en tout et pour tout 266.000 EUR pour votre prêt

Taux d’intérêt variable

Un taux d’intérêt variable fluctue plusieurs fois pendant la durée de votre prêt. L’adaptation du taux d’intérêt intervient au minimum une fois par an et au maximum tous les cinq ans. Tout dépend de la formule de prêt que vous avez choisie.

Il s’agit d’une option intéressante aussi, car le taux d’intérêt est généralement inférieur au taux d’intérêt fixe. Du moins si vous êtes disposé à prendre un peu plus de risques. Ainsi, vous pouvez commencer par exemple avec un taux de 2% et payer ensuite 1% de plus l’année suivante. Mais à l’inverse, vous pouvez tirer profit de conditions plus favorables sur le marché aussi.

Bon à savoir : la variabilité de ce taux d’intérêt est soumise par une limite inférieure et à une limite supérieure dans lesquelles votre taux peut fluctuer. De plus, la loi prescrit que le taux d’intérêt ne peut pas excéder le double de ce qu’il était initialement. La banque ne dispose donc pas d’une liberté absolue pour déterminer le pourcentage de votre taux d’intérêt.

Faisons le calcul

  • Vous empruntez 200.000 EUR sur une période de 20 ans avec un taux de départ de 2,5%
  • Votre mensualité s’élève à environ 1.060 EUR
  • Si l’intérêt passe à 3,5%, vous payez 1.159 EUR par mois
  • Sur une période de plusieurs années, cela peut vous coûter plusieurs milliers d’euros en plus

Conseil : demandez à la banque d’effectuer une simulation la plus détaillée possible. Combien payerez-vous chaque mois dans le meilleur et dans le pire des scénarios ? Pourrez-vous supporter sans grande difficulté vos charges mensuelles sur une longue période, en cas de détérioration des conditions du marché  ?

Demandez à la banque d’effectuer une simulation la plus détaillée possible. Combien payerez-vous chaque mois dans le meilleur et dans le pire des scénarios ?

Constructions flexibles

Dans les cinq années à venir, vos conditions de vie auront certainement évolué. Même chose dans dix, quinze voire vingt ans. Vous constituez votre paquet salarial, peut-être avez-vous des enfants, vous entamez une activité comme indépendant… Autrement dit : votre capacité financière change subitement.

C’est pour cette raison précise qu’il existe tout une série de formules de prêt flexibles intéressantes. Celles-ci vous offrent un ballon d’oxygène financier aux moments où vos dépenses augmentent.

Le prêt crescendo

Avec le prêt crescendo, vous payez moins d’intérêts les premières années et ensuite, vos mensualités augmentent d’année en année. Il s’agit d’une formule intéressante pour celui qui a la certitude que ses revenus vont augmenter dans le futur.

Faisons le calcul
Vous empruntez par exemple 200.000 EUR à un taux d’intérêt de départ de 1,8 % qui augmente systématiquement de 0,3% à des moments convenus.

  • Années 1-5 : votre mensualité s’élève à 950 EUR (1,8% d’intérêts)
  • Années 6-10 : votre mensualité s’élève à 1.050 EUR (2,1% d’intérêts)
  • Années 11-20 : votre mensualité s’élève à 1.150 EUR (2,4% d’intérêts)

Dans ce cas, il est important de garder une vision globale. Quel sera le taux d’intérêt maximum et pendant quelle période devrez-vous le payer ? Essayez d’estimer au mieux quel sera l’impact sur votre budget mensuel.

Le prêt accordéon

Chaque mois, vous payez le même montant, mais la durée de votre prêt peut être revue en cours de route. Ainsi, la durée du prêt sera allongée lorsque l’intérêt augmentera, mais l’inverse est vrai aussi : si votre taux d’intérêt diminue de 1%, la durée de votre prêt pourra être réduite de quelques mois voire de quelques années.

Faisons le calcul

  • Vous empruntez 200.000 EUR sur une période de 20 ans avec un taux d’intérêt de départ de 2,5%
  • Votre mensualité s’élève à 1.060 EUR
  • Avec un taux fixe, vous aurez payé 254.500 EUR au bout du compte

Deux scénarios sont possibles dans le prêt accordéon :

  • Après 5 ans, l’intérêt passe de 2,5 à 3,5% et vous remboursez votre prêt pendant 3,5 années supplémentaires. Votre coût total va donc s’élever à 299.280 EUR.
  • Après 5 ans, l’intérêt passe de 2,5 à 2% et vous remboursez votre prêt 2 années plus tôt. Votre coût total ne sera que de 228.960 EUR.

Prêts avec taux variable limité

Flexibilité, mais profil à risque limité Dans cette forme de prêt, vous convenez avec votre banque que votre taux d’intérêt ne dépassera pas une limite inférieure et une limite supérieure pendant toute la durée du prêt. De cette manière, vous vous protégez des hausses extrêmes de taux d’intérêt et vous bénéficiez par ailleurs d’une diminution des mensualités ou d’une réduction de la durée de votre prêt en cas de baisse des taux d’intérêt.

bambin court dans l’herbe main dans la main avec son papa et sa maman
La vie peut changer à tout moment. Des formules de prêt flexibles vous offrent un ballon d’oxygène financier aux moments où vos dépenses augmentent.

Refinancement : cela vaut-il la peine ?

Vous avez opté pour un taux d’intérêt fixe et les taux d’intérêt hypothécaires connaissent une baisse significative ? Grâce au principe de refinancement, vous pouvez réaliser un gain avant l’échéance de votre prêt. Vous réduisez en effet vos charges mensuelles et le coût total de votre prêt.

En résumé, la banque remplace votre prêt en cours par un nouveau avec un taux inférieur. Il ne doit pas s’agir de votre propre banque, vous pouvez aussi comparer des offres d’autres banques.

Vous devez toutefois tenir compte de frais supplémentaires, comme l’indemnité de remploi, les frais de notaire pour la conclusion d’une nouvelle hypothèque et une éventuelle révision de votre assurance solde restant dû.

Posez-vous la question : quel sera votre gain, tous frais comptés ? Les éléments cruciaux dans ce cas sont la durée restante du prêt, la différence de taux et les frais de refinancement.

Faisons le calcul

  • Montant emprunté initial : 200.000 EUR
  • Solde restant dû : 180.000 EUR
  • Durée restante du prêt : 20 ans (240 mois)
  • Coûts estimés de refinancement : 2.500 EUR
  • Taux d’intérêt initial : 3,5%
  • Mensualité actuelle : 1.002 EUR
  • Nouveau taux d’intérêt : 2%
  • Nouvelle mensualité : 910 EUR

Dans ce cas de figure, l’économie mensuelle estimée serait de 92 EUR. Ce refinancement représente au total un gain de quelque 19.580 EUR sous déduction des frais.

Vous avez assemblé toutes les pièces du puzzle financier ?

Est-ce nous avons pu vous aider à avancer dans le choix de votre futur prêt hypothécaire ? Magnifique ! Reste donc à trouver l’habitation parfaite. Nous pouvons aussi vous y aider. Entamez directement vos recherches ici, sur Immoweb, sans oublier de tester notre fonction de recherche AI.

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Publié le 26 décembre 2024



Real Estate

Remboursement anticipé du prêt hypothécaire


Une manne financière se présente à vous de telle sorte que vous êtes en mesure de rembourser votre prêt hypothécaire de manière anticipée. Ou au moins en partie. Félicitations ! Votre première idée est de vous précipiter dans votre banque pour régler rapidement tous les détails de l’opération ? Ou bien y a-t-il d’autres démarches à entreprendre ?

Avant tout, les règles du jeu

Une honorable augmentation de salaire, une donation ou un héritage, un trésor caché au grenier qui vaut une fortune… du jour au lendemain, vous saisissez la chance de votre vie de rembourser votre prêt hypothécaire de manière anticipée.

Il existe deux façons de rembourser un prêt de manière anticipée : d’un seul coup ou en plusieurs fois. La bonne nouvelle : que vous ayez contracté un prêt à taux fixe ou variable, pour une durée de 15 ou 25 ans, il est toujours possible de vous adresser à votre banque pour introduire une demande. Toutefois, une série de règles sont applicables.

1. Rembourser une fois par an : libre choix

Si vous décidez de rembourser une partie de votre prêt une fois par an, vous disposez d’une liberté de choix. Vous pouvez par exemple parfaitement rembourser 10.000 EUR la première année et ensuite seulement 2.000 EUR ou 3.000 EUR l’année suivante. Et la troisième année, décider de ne rien rembourser.

2. Plusieurs remboursements par an : au moins 10% du capital emprunté

Il en va autrement si vous décidez d’effectuer plusieurs remboursements anticipés par an. Dans ce cas, vous êtes tenu d’effectuer chaque fois un versement d’au moins 10% du capital emprunté. Si vous avez emprunté 250.000 EUR, chaque remboursement que vous effectuerez devra s’élever à 25.000 EUR au minimum. Attention : la banque dispose chaque fois d’un délai de préavis de 10 jours dans lequel elle peut prélever des intérêts.

Une honorable augmentation de salaire, une donation ou un héritage, un trésor caché au grenier qui vaut une fortune… du jour au lendemain, vous saisissez la chance de votre vie de rembourser votre prêt hypothécaire de manière anticipée.

Les avantages du remboursement anticipé d’un prêt hypothécaire

Personne n’aime être endetté. Dans le cas d’un prêt hypothécaire, vous êtes tenu, pendant plusieurs dizaines d’années, à un plan d’amortissement mensuel souvent astreignant. En remboursant (une partie de) votre prêt de manière anticipée, vous récupérez un ballon d’oxygène financier dans votre vie quotidienne. Vous devez effectivement rembourser moins tous les mois ou vous réduisez la durée de votre prêt.

De plus, l’opération vous offre une multitude d’autres opportunités financières. Sous la forme de :

  • Réduction des charges d’intérêts : plus vite vous remboursez votre prêt, moins vous payez d’intérêts
  • Une assurance solde restant dû révisable : votre capital à rembourser que vous devez assurer diminue en effet de façon considérable. Vous pouvez donc demander à votre banque ou votre assureur de réduire la prime voire de la liquider.

De plus, en cas de remboursement anticipé, vous ne devez pas repasser devant le notaire. À moins que vous souhaitiez lever l’hypothèque qui repose sur votre habitation. Sans l’intervention du notaire, celle-ci est automatiquement de 30 ans. Le cas échéant, cette visite chez le notaire vous coûtera quelque 500 EUR.

Des occasions manquées en cas de remboursement anticipé

Le remboursement anticipé est un no brainer pour tous ? Certainement pas. Vous avez quand même intérêt à anticiper certains scénarios :

  • Disposerez-vous encore d’une réserve financière pour le futur ? Par exemple lorsque vous serez pensionné ? Et si vous deviez par exemple faire face à de lourds frais médicaux ou que vous vous retrouviez sans travail ?
  • Cela vaut peut-être la peine d’investir dans un produit qui procure un rendement supérieur que la simple suppression des intérêts de votre prêt ?
  • N’auriez-vous pas intérêt à investir dans des travaux de rénovation (énergétique) de votre habitation, afin de créer une belle plus-value qui vous rapportera davantage par la suite ?
  • Un refinancement ne constitue-t-il pas une option plus rentable à long terme ?
homme pose isolant mur
Le remboursement anticipé est-il la meilleure option ? N’auriez-vous pas intérêt à investir par exemple dans des travaux de rénovation (énergétique) de votre habitation, afin de créer une belle plus-value qui vous rapportera davantage par la suite ?

Tenez compte de ces coûts

Enfin, vous devez également tenir compte d’une série de coûts qui accompagnent le remboursement anticipé de votre prêt hypothécaire :

Indemnité de remploi

Dès que vous décidez de rembourser votre prêt de manière anticipée, vous privez en réalité la banque de certains revenus. L’intérêt assuré qu’elle est susceptible de vous réclamer pendant 20 à 25 ans menace en effet de disparaître. Il s’agit de la marge sur la somme d’argent qu’elle vous aurait prêtée et qu’elle peut réinvestir à son tour.

Cette perte d’argent doit être compensée autrement, sous la forme par exemple de conditions moins avantageuses. En échange, la banque peut vous réclamer une indemnité de remploi. Cette indemnité est limitée par la loi et s’élève au maximum à trois mois d’intérêts sur la somme remboursée. Si vous décidez de rembourser en plusieurs fois, vous devrez payer cette indemnité à chaque fois.

Pour un remboursement de 100.000 EUR par exemple, l’indemnité de remploi ne peut excéder 750 EUR. La banque n’est toutefois pas obligée d’imposer cette indemnité. Si elle souhaite vous garder comme bon client, il est bien possible qu’elle ne la réclame pas.

Perte de revenus fiscaux Les habitants de Flandre et de la Région de Bruxelles-Capitale qui profitent encore aujourd’hui du bonus logement, entre-temps supprimé, seront privés des avantages fiscaux à partir du moment où leur prêt hypothécaire est remboursé. Ce n’est pas le cas au Chèque Habitat wallon.

Conseil : dressez toujours un bilan global

Tout le monde rêve de vivre sans aucune dette. Pourtant il existe des situations où il faut bien considérer les choses autrement pour se donner la chance de saisir des opportunités insoupçonnées. Et vous rendre compte que vous êtes bien mieux loti que vous n’auriez osé l’imaginer.

Recueillez suffisamment de renseignements financiers auprès de professionnels et d’experts dans votre cercle (élargi), afin de prendre la meilleure décision possible, en toute sérénité.

Vous souhaitez en connaître davantage sur les prêts hypothécaires et autres sujets financiers liés au logement ? Nous vous recommandons de jeter un œil dans nos blogs.

Découvrez d’autres blogs consacrés au prêt


Publié le 23 décembre 2024



Real Estate

Acheter une habitation : quelles aides financières ?


Acheter une habitation est certainement l’un de plus grands défis d’une vie. Heureusement, il existe encore des aides qui contribuent à alléger la charge financière. Nous vous présentons les options.

Mais avant tout : de quel budget avez-vous besoin à long terme ?

Une aide financière est toujours bienvenue pour acheter une habitation. Mais il est essentiel de connaître ce que va vous coûter votre future habitation tant à court qu’à long terme. Par conséquent, vous devez avant tout veiller aux aspects financiers suivants :

  • Le prix de l’habitation : êtes-vous un bon négociateur ou le vendeur est-il pressé de vendre son habitation ? Vous pourriez bien réaliser une excellente opération.
  • Les taux d’intérêt sur les prêts hypothécaires : sont-ils à la baisse ou avez-vous peut-être intérêt à attendre encore une petite année ?
  • La nécessité de rénover : qu’en est-il des contraintes de rénovation de l’habitation que vous avez en vue ? Pouvez-vous encore attendre quelques années sans engager de gros frais ?

En vous informant correctement à propos de ces aspects, vous risquez bien de frapper un grand coup financier à votre avantage. Prenez donc le temps de faire les bons choix avant d’acheter une habitation.

Aide financière : des avantages fiscaux aux primes

Le premier volet des activités préparatoires est-il clos ? Il se peut que tous les facteurs financiers ne jouent pas totalement en votre faveur pour faire une offre ou pour vous lancer dans la recherche de l’habitation idéale.

Dans ce cas, vous pouvez faire appel à l’une et/ou l’autre mesures d’aide financière de la part des autorités locales, régionales ou fédérales. De façon générale, il existe cinq types d’aide financière lors de l’achat d’une habitation :

  • Avantage fiscal annuel
  • Réduction des droits d’enregistrement
  • Taux de TVA réduit sur les travaux de rénovation
  • Primes
  • Prêts avantageux
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1.    Avantage fiscal annuel

La forme la plus connue d’aide aux acheteurs d’une habitation n’existe malheureusement plus ni à Bruxelles ni en Flandre. Du moins, si vous décidez encore aujourd’hui de conclure un prêt hypothécaire. Le bonus logement, qui était un avantage fiscal annuel par contribuable, a en effet été supprimé.

En Région wallonne, ce système existe encore bel et bien en 2024 sous la forme d’un crédit. Grâce au Chèque Habitat, il est possible de récupérer jusqu’à 1.520 euros par an sur votre prêt hypothécaire. Ce montant est calculé notamment sur base de vos revenus nets imposables et le nombre d’enfants à charge. Il pourrait cependant bien avoir du changement à partir de 2025 (voir plus loin).

2.    Réduction des droits d’enregistrement

Après la suppression du bonus logement, la Flandre et Bruxelles ont opté pour un autre avantage fiscal en faveur des acheteurs. Celui vise les droits d’enregistrement.

La Flandre a opté pour une réduction systématique des droits d’enregistrement. En 2020, ils étaient de 6%, en 2022 de 3% et à partir de 2025, ils passeraient même à 2% pour une habitation unique et propre.

En Région de Bruxelles-Capitale, les droits d’enregistrement sont toujours de 12,5%, mais il y est possible d’obtenir une réduction pouvant aller jusque 25.000 euros que l’on appelle abattement.

La Wallonie devrait se diriger vers une mesure similaire à celle de leurs voisins. On y prévoit aussi une diminution des droits d’enregistrement à 3%. En compensation, une série d’autres mesures d’aide devraient disparaître, comme le Chèque Habitat, la réduction des droits d’enregistrement pour les habitations avec un revenu cadastral modeste et l’abattement de maximum 40.000 euros.

3.    Taux de TVA réduit pour les travaux de rénovation

Un troisième avantage de nature fiscal concerne le taux de TVA réduit pour certains travaux de rénovation dans et autour de l’habitation. Sur ces travaux, vous payez encore 6% de TVA au lieu de 21%. Ce taux est applicable partout en Belgique à n’importe quelle habitation à rénover, du moins si celle-ci a plus de dix ans. Cette mesure est surtout intéressante pour les acheteurs qui acquièrent une plus ancienne habitation où d’importants travaux de rénovation doivent être réalisés.

jeune couple discutant pendant des travaux de rénovation
Beaucoup de primes et prêts à taux avantageux sont directement liés aux travaux de rénovation. Il s’agit d’une mesure d’aide à ne pas sous-estimer quand on investit dans une habitation qui doit répondre aux futures normes.

4.    Primes

Les primes sont des aides uniques qui ne sont pas de nature fiscale. Il s’agit souvent de montants destinés à récompenser les propriétaires pour leurs efforts.

Les primes les plus connues sont probablement les primes à la rénovation, qui visent à encourager les gens à rendre leur habitation plus éco-énergétique après l’acquisition. Mais à Bruxelles, il existe aussi par exemple la prime BE HOME en faveur des occupants à la suite de la hausse du précompte immobilier dans cette région.

Outre les autorités fédérales et régionales, certaines villes et communes accordent aussi des primes complémentaires. Vous pouvez consulter ci-dessous l’aperçu de ces primes et mesures d’aide en sélectionnant votre commune ou région :

5.    Prêts intéressants

Enfin, il existe aussi des prêts qui après l’achat d’une habitation facilitent les investissements visant à rendre celle-ci plus éco-énergétique et donc aussi plus confortable et habitable. Il s’agit donc d’une aide financière complémentaire qui permet d’alléger les charges à long terme de votre habitation. Chacune des régions a opté pour une formule spécifique. Ainsi, le gouvernement flamand propose le dispositif Mijn VerbouwLening (Mon PrêtRénovation). À Bruxelles, vous pouvez faire appel au crédit ECORENO (l’ancien prêt vert bruxellois) et en Wallonie aux initiatives baptisées Rénopack ou Rénoprêt.

Après l’information vient l’inspiration

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Publié le 18 décembre 2024



Real Estate

Augmenter le loyer : à quelles conditions ?


Un propriétaire peut-il augmenter le loyer de son propre chef ? À quelles conditions ? Dans cet article, nous examinons les règles relatives aux augmentations de loyer. Le mot d’ordre est quoi qu’il en soit “passez de bons accords”.

Que dit la loi relative aux augmentations de loyer ?

On distingue deux types d’augmentation de loyer : l’indexation de loyer ou l’augmentation du loyer à la suite de travaux de rénovation. En cas de hausse du loyer unilatérale non motivée, le verdict est clair : le propriétaire ne peut pas augmenter le loyer sans raison. Ni au bout d’une année ni après plusieurs années.

Par contre, il est autorisé à convenir à la signature du bail que le loyer sera indexé annuellement. Chaque année, le coût de la vie est passé à la loupe. À cet effet, on se base sur l’indice santé. Si le coût de la vie augmente, le loyer sera augmenté de manière proportionnelle.

Indexation de loyer : comment ça marche ?

Chaque contrat de bail contient-il automatiquement une clause d’indexation de loyer ? Pas nécessairement. Les bailleurs ne peuvent appliquer cette indexation au calcul de leur loyer que si c’est précisé explicitement dans le contrat. Règle n° 2 : un bailleur ne peut appliquer cette indexation qu’une seule fois par an, et ce, à la date anniversaire de la prise d’effet du bail. Autrement dit, le nouveau loyer prend cours exactement un, deux, trois… ans après la date de la signature.

Les bailleurs ne peuvent appliquer une indexation de loyer au calcul de leur loyer que si c’est précisé explicitement dans le contrat.

Existe-t-il des différences entre régions ?

La Flandre, comme la Wallonie et la Région de Bruxelles-Capitale autorisent l’indexation de loyer. Et elles se basent sur le même critère, à savoir l’indice santé national.

Ce qui diffère en revanche d’une région à l’autre ce sont les facteurs de correction. Les propriétaires d’habitations avec une mauvaise étiquette énergie se sont vu imposer une interdiction d’indexer leur loyer pendant une période d’un an entre 2022 et 2023. Cette mesure visait à préserver les locataires de la hausse de l’inflation et des coûts énergétiques.

Entre-temps, cette interdiction a été supprimée. Certaines régions ont cependant pris des mesures complémentaires afin que les locataires d’habitations énergivores ne se voient pas imposer un loyer abusif.

En Flandre, en Wallonie et à Bruxelles, il est question notamment d’un facteur de correction. À partir d’une certaine étiquette énergie et en fonction de la date de prise d’effet du bail, votre loyer est revu à la baisse. Si vous passez un nouveau contrat ou si l’étiquette énergie est suffisamment verte, ce facteur de correction n’est plus applicable.

nouvelle cuisine blanche en construction
Outre l’indexation, les propriétaires peuvent proposer une augmentation du loyer après avoir exécuté des travaux de rénovation ou d’amélioration qui accroissent considérablement la valeur de l’habitation.

En cas de travaux de rénovation ?

Outre l’indexation, les propriétaires peuvent proposer une augmentation du loyer après avoir exécuté des travaux de rénovation ou d’amélioration qui accroissent considérablement la valeur de l’habitation.

On pense notamment aux travaux suivants  :

  • Travaux d’isolation
  • Remplacement d’une installation de chauffage vétuste
  • Placement de panneaux photovoltaïques
  • Mais aussi : à l’installation d’une toute nouvelle cuisine ou salle de bains

Et même si le quartier où est implantée l’habitation fait l’objet d’une rénovation complète, le propriétaire peut aussi faire une proposition d’augmentation du loyer s’il estime que la valeur de son bien est supérieure. Les propriétaires doivent cependant agir avec circonspection : ils ne peuvent appliquer une augmentation de loyer que si le locataire y consent.

Attention : dans ce cas aussi, les conditions peuvent être différentes d’une région à l’autre. Découvrez ces conditions :

Désaccord entre le locataire et le bailleur : que faire ?

Les locataires ont naturellement le droit de s’opposer à une augmentation de loyer qu’ils estiment abusive. Ils peuvent le signifier auprès du juge de paix. Bien entendu, il reste avant tout important de nouer le dialogue avec le propriétaire dans un climat de sérénité. Si vous ne parvenez pas à un accord, vous pouvez entreprendre des démarches, avec ou sans l’intervention d’un professionnel.

Conclusion : peut-on augmenter un loyer ? Oui, c’est possible (mais dans le respect des règles)

Comme vous avez pu le lire plus haut, il existe un cadre bien défini régissant les loyers au sein des différentes régions de notre pays. Néanmoins, il est crucial, tant pour les propriétaires que les locataires, de s’informer correctement au préalable des règles et conditions sur le sujet. Et de signer le bail en bonne intelligence de part et d’autre.

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Publié le 17 décembre 2024



Real Estate

Acheter ou louer maison : la solution pour vous


Vous êtes décidé : vous allez chercher un nouveau logement, si ce n’est votre toute première maison à vous. Seulement vous hésitez encore entre acheter et louer une maison. Il se peut aussi que vous ayez plutôt envie d’un appartement ? Ne vous inquiétez pas, vous n’êtes certainement pas le premier à vous poser ces questions – avec la dose de stress qui en découle. Dans ce blog, nous vous aidons à faire les bons choix.

Quel est l’état de votre compte d’épargne ?

À 23 ans, vous venez de décrocher votre premier contrat de travail ? Ou bien vous avez la quarantaine, avez déjà gravi quelques échelons d’une carrière prometteuse et vous avez déjà pu mettre de l’argent de côté pendant vingt ans ?

Cependant, ce n’est pas parce que vous entamez votre carrière professionnelle que vous ne pouvez pas acheter. Vous avez peut-être déjà pu mettre une jolie somme de côté grâce à vos jobs d’étudiant pendant les vacances et week-ends.

Mais il est un fait que l’état de votre compte d’épargne va déterminer en grande partie votre sécurité financière en vue de l’achat d’une habitation. De nombreuses banques exigent en effet un apport personnel de par exemple 10 ou 20%. Pour une habitation d’une valeur de 300.000 euros, vous devrez donc posséder une mise de départ de 30.000 ou 60.000 euros.

De plus, en tant qu’acheteur, vous allez devoir supporter de frais supplémentaires, comme les droits d’enregistrement, les frais de notaire, le précompte immobilier et d’éventuels coûts de rénovation. Compte tenu des obligations actuelles de rénovation, ces derniers risquent à terme de peser lourd. Surtout si vous jetez votre dévolu sur une passoire énergétique. Par contre, à long terme, vous débourserez un montant fixe chaque mois.

En tant que locataire, vous vous limitez à payer chaque mois votre loyer. Tant que vous pouvez en apporter la garantie grâce à votre fiche salariale, votre compte d’épargne n’intervient pas. Même s’il est toujours utile d’avoir un peu d’argent de côté. Par exemple pour effectuer d’éventuelles réparations qui vous incombent en tant que locataire. Mais la grande majorité des interventions d’entretien sont pour le propriétaire. Le revers de la médaille ? Contrairement au montant de votre prêt hypothécaire que vous payez chaque mois, les prix des loyers augmentent en principe chaque année.

L’état de votre compte d’épargne va déterminer en grande partie votre sécurité financière en vue de l’achat d’une habitation.

Combien de temps êtes-vous prêt à vous établir ?

Ce qui distingue notamment l’achat de la location c’est la flexibilité. Si vous louez et que vous devez changer de travail soudainement et/ou même déménager dans une autre région, vous n’êtes pas lié à une propriété. Néanmoins, le non-respect de la durée du bail impose une indemnité de préavis au locataire.

Il est également possible que vous ayez des projets de voyage (à travers le monde) ? Dans ce cas, vous pouvez proposer au bailleur de chercher un locataire provisoire, afin que vous puissiez récupérer votre logement à votre retour.

Acheter une maison ou un appartement offre davantage de sécurité à long terme. Vous êtes propriétaire de votre habitation et vous ne devez donc pas vous tracasser d’éventuelles modifications dans le contrat de bail ou d’un risque de non-prolongation de ce dernier. C’est la formule idéale si vous êtes certain de vouloir vous établir au même endroit pendant les (plus de dix) prochaines années.

Êtes-vous prêt à investir ?

De tout temps, le Belge a rêvé de posséder sa propre maison ou son propre appartement. Aujourd’hui encore les habitations à acheter sont très demandées et cela se voit aux prix de vente affichés.

Acheter une habitation dans notre petit pays reste donc un investissement intelligent. Surtout si vous avez élaboré une bonne stratégique pour que la valeur de votre habitation ne fasse qu’augmenter. Même vendre votre habitation après à peine cinq à dix ans peut déjà produire une belle plus-value, si entre-temps vous avez fait les bons choix et effectué les interventions utiles.

Il peut cependant s’avérer plus intéressant, pour des raisons financières, de louer provisoirement. Par exemple en cas de baisse des prix de l’immobilier en raison d’une incertitude sur le marché. Ou bien tout simplement pour conserver votre liberté de mouvement, si chère à beaucoup d’entre nous.

Quelle importance revêt pour vous l’aspect éco-énergétique de l’habitation ?

Personne n’aime dépenser trop d’argent pour sa consommation d’énergie. Si en tant qu’acheteur, vous avez effectivement votre mot à dire à propos de cet aspect de votre habitation, au cours des dernières années, le nombre de biens mis en location qui affichent un bon score énergétique a considérablement augmenté. Si vous décidez d’acheter une habitation avec un mauvais score énergétique – et donc une consommation d’énergie élevée, vous allez obligatoirement devoir à court terme entreprendre une rénovation énergétique de cette habitation. Une urgence – et donc aussi un plan financier – qui vous n’éprouverez naturellement pas en tant que locataire. Une maison à louer éco-énergétique et moderne vous coûtera évidemment plus cher en loyers, une dépense que vous pourrez cependant compenser en optant par exemple pour un logement un peu moins spacieux.

femme aménage une cuisine carrelée blanche
Si vous êtes propriétaire, vous aménagez votre habitation entièrement selon vos goûts. Ce qui n’est pas toujours le cas d’un logement que vous louez.

De quelles mesures de soutien pouvez-vous bénéficier ?

Par l’intermédiaire des dispositifs Mijn Verbouwpremie (Ma prime à la rénovation) et Mijn VerbouwLening (Mon prêt à la rénovation), la Flandre s’inscrit dans une logique de rénovation des logements existants. Ces mesures peuvent constituer une raison supplémentaire pour acheter une maison et la rénover ensuite. Et on peut dire la même chose des droits d’enregistrement (2% à partir de 2025) qui sont inférieurs à ceux des autres régions (12,5% pour Bruxelles et la Wallonie).

La Wallonie et Bruxelles font aussi le pari de la rénovation au moyen de mesures d’aide supplémentaires. De cette manière, les propriétaires sont également encouragés à proposer à la location des logements plus confortables et éco-énergétiques, ce dont profitent indirectement aussi les locataires.

La Wallonie est d’ailleurs la seule région en Belgique où l’achat d’une habitation donne encore droit – sous certaines conditions – à une réduction d’impôt. Cette mesure s’appelle le Chèque Habitat. La Flandre et Bruxelles ont opté pour des mesures alternatives, sous la forme respectivement d’une réduction des droits d’enregistrement (voir plus haut) et d’une réduction (abattement) des droits d’enregistrement.

Comment faire pour vous approprier votre maison ?

Si un locataire apprécie un intérieur dépouillé et se contentera de quelques touches personnelles, cela ne veut pas dire qu’un autre ne préfèrera pas un aménagement complet avec de nouvelles peintures, armoires suspendues, éclairages, etc. Ce que vous pourrez faire (ou ne pas faire) dans votre logement dépend de votre propriétaire.
Si vous achetez une habitation, vous avez naturellement carte blanche au niveau de l’aménagement intérieur. En tant que propriétaire, vous décidez ce qui peut être fait à l’intérieur – et éventuellement autour – des quatre murs de votre habitation. Et si vos projets englobent des travaux de transformation et des percements.

Qu’avez-vous décidé ? Acheter ou louer ?

Le choix entre louer et acheter dépend entièrement de votre situation personnelle, de vos possibilités financières et de vos projets d’avenir. Où sont vos priorités aujourd’hui et dans les années à venir ? Pour davantage d’informations et sources d’inspiration, nous vous invitons à consulter notre blog. Car chez Immoweb, nous sommes prêts à vous aider à chaque étape de votre aventure immobilière.

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Publié le 13 décembre 2024



Real Estate

Louer meublé ou pas ?


En tant que bailleur d’une habitation, vous avez la possibilité de louer votre bien meublé ou non meublé. Ces deux options ont leurs avantages et points d’attention. Dans ce blog, nous nous y attardons.

Meublé vs non meublé

Dans un contrat de bail pour un meublé, vous louez l’habitation avec ses meubles, mais peut-être aussi les appareils électroménagers (réfrigérateur, machine à lessiver…), des objets d’utilisation courante (ustensiles de cuisine, linge de lit…) et des accessoires de décoration (cadres, rideaux…).

Dans un contrat de bail non meublé, le locataire se charge d’aménager sa future habitation. Certains baux proposent une solution médiane : le logement ne sera peut-être pas équipé d’un lit ou d’un canapé, mais vous y retrouverez quand même un réfrigérateur (encastré), des tapis et des habillages de fenêtre. C’est ce qu’on appelle un semi-meublé.

Les avantages du meublé

Louer un bien meublé présente une série d’avantages pour le propriétaire :

  • Vous pouvez demander un loyer supérieur, en fonction du nombre et de la qualité des meubles.
  • Dans les régions avec une demande élevée de profils à la recherche d’un bien à louer à court terme (comme des expatriés ou des étudiants étrangers), vous avez la garantie d’un rendement élevé.

Les éventuels inconvénients du meublé

Louer une maison ou un appartement meublé(e) c’est aussi renoncer à une certaine sécurité.

  • La durée du bail ne peut en effet pas excéder 3 ans (bail de courte durée).
  • Parmi les conséquences du bail de courte durée, on note que le bien risque d’être plus souvent vacant, ce qui signifie une perte souvent imprévue de revenus locatifs.
  • Comme il ne s’agit pas du mobilier des locataires, ces derniers les traiteront probablement avec moins de soin.
  • En cas d’usure ou de défauts, vous devrez faire le nécessaire pour les (faire) remplacer ou réparer.

L’importance d’accords univoques

Que le logement soit meublé ou non, un contrat de bail complet et un état des lieux détaillé sont d’une importance cruciale. Cela évitera bien des malentendus et problèmes de communication entre la locataire et le propriétaire. Ces documents doivent en outre être signés par les deux parties, pour accord.

Il y a d’autres aspects à prendre en compte :

  • Dans quel état se trouvent les appareils et meubles au commencement du bail ?
  • Qui supporte les frais en cas de dommages et réparations éventuels ?
  • Une garantie complémentaire est-elle prévue pour vous prémunir d’éventuels dégâts occasionnés par le locataire ?

Avez-vous songé à une assurance pour couvrir vos meubles ? Un sinistre peut toujours survenir, en cas d’incendie ou de dégâts des eaux…

Que le logement soit meublé ou non, un contrat de bail complet et un état des lieux détaillé sont d’une importance cruciale.

Location non meublée : le choix de la prévisibilité

En tant que propriétaire, vous souhaitez éviter les problèmes liés aux baux de courte de durée ou aux locataires peu scrupuleux ? En louant votre logement non meublé, vous économisez sur les frais d’entretien et de remplacement éventuel du mobilier.

D’autre part, vous avez aussi une plus grande sécurité financière. Les locataires qui emménagent avec leurs propres meubles s’installent en général plus longtemps au même endroit. Autrement dit, vos revenus locatifs sont garantis sur une plus longue période. En revanche, le loyer est probablement moins élevé.

Quid du volet fiscal ?

Louer un meublé ou un non meublé a des implications fiscales différentes :

  • Non meublé : vos impôts sont calculés en fonction du revenu cadastral de l’habitation (précompte immobilier), majoré de 40%. Il s’agit d’un impôt progressif.
  • Meublé : une partie du précompte immobilier progressif (pour l’habitation en elle-même) et une partie du précompte mobilier de 30% après déduction forfaitaire (50%) des revenus mobiliers.

Si vous décidez de louer votre bien meublé, vous devez indiquer clairement dans le bail quelle est la part de mobilier. Si vous ne le faites pas, le fisc considérera automatiquement que l’immeuble représente 60% et le mobilier 40%.

Un exemple chiffré :

  • 1.200 EUR de loyer pour un appartement meublé
  • 720 EUR de revenus immobiliers + 480 EUR de revenus mobiliers
  • 30% d’impôt par mois sur 240 EUR (50% de revenus mobiliers) = 72 EUR
  • Sur base annuelle, vous payez 864 EUR d’impôts sur le mobilier

Il est possible d’utiliser une autre clé de répartition, par exemple si vous louez votre logement avec du mobilier plus ancien ou de moindre qualité. Dans ce cas, vous pourrez justifier d’une clé de répartition de 85% pour les revenus immobiliers et 15% pour les revenus mobiliers. Vous devrez bien entendu pouvoir le justifier avec des pièces justificatives. Le pourcentage des coûts forfaitaires de 50% n’est pas non plus gravé dans la pierre. Si vous avez engagé davantage de frais pour garnir votre maison ou appartement, vous pouvez en principe – et de bonne fois – adapter ce montant en votre faveur.

caisses de déménagement superposées dans un appartement vide
En louant votre logement non meublé, vous économisez sur les frais d’entretien et de remplacement éventuel du mobilier.

Vérifiez toujours minutieusement la réglementation locale

Que vous optiez pour le scénario A ou B, n’importe quel contrat doit comporter un inventaire clair et des accords tout aussi clairs avec votre locataire. Il est aussi important de recueillir des informations complémentaires sur la réglementation applicable dans la région dans laquelle vous vous trouvez. Bien que les règles soient plus ou moins communes, il se peut qu’elles présentent des subtilités qu’il y a lieu de connaître.

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Publié le 18 octobre 2024



Real Estate

“Puis-je vendre ma maison si je rembourse encore mon prêt ?”


Vous voulez vendre votre maison ou votre appartement, mais votre prêt hypothécaire n’est pas encore totalement remboursé. Est-ce possible et autorisé ? La réponse à cette question dépend de plusieurs facteurs. Comme du prix de vente convenu et de la perspective d’acheter une nouvelle habitation. Nous vous présentons les différents scénarios possibles.

Scénario 1 : vous n’achetez pas de nouvelle habitation

Vous possédez votre propre maison, mais décidez par exemple d’emménager avec une personne qui est déjà propriétaire d’une maison. Le scénario le plus simple consiste à vendre votre maison et à rembourser votre prêt hypothécaire au moment de la vente. Autrement dit, vous remboursez votre dette hypothécaire en une seule fois à la banque, généralement avec le fruit de la vente.

Évidemment, dans cette hypothèse, il faut que le montant de la vente soit suffisamment élevé. Dans ce cas, vous devez néanmoins tenir compte des frais suivants :

  • Indemnité de réemploi à la banque pour compenser le remboursement anticipé de votre prêt : celle-ci correspond en général à trois mois d’intérêts sur le solde du prêt qui reste à payer
  • Frais de radiation de votre hypothèque au notaire.

Il se peut que le fruit de la vente soit insuffisant et qu’il subsiste une dette résiduelle. Un scénario risqué qu’il vaut mieux éviter, car vous devrez d’une manière ou d’une autre rembourser cette dette à votre banque. Vous allez devoir discuter avec la banque de la manière dont vous devrez et pouvez régler cette dette. Si du moins la vente peut avoir lieu, car la banque pourrait estimer que le risque financier est tout simplement trop élevé pour elle.

Il se peut que le fruit de la vente soit insuffisant et qu’il subsiste une dette résiduelle. Vous allez devoir rembourser celle-ci à la banque. Et allez devoir discuter avec la banque de la manière dont vous devrez et pouvez régler cette dette.

Scénario 2 : vous achetez une nouvelle habitation

Dans la plupart des cas, vous décidez de vendre votre habitation pour acheter assez vite une nouvelle maison. Le sort de votre prêt hypothécaire dépend de plusieurs facteurs.

Vous avez trouvé un acheteur, mais n’avez encore aucune nouvelle habitation en vue ? Dans ce cas, vous retombez dans l’un des cas de figure précédents, avec ou non un solde positif sur votre compte d’épargne après la vente de votre habitation. Il ne faut pas oublier que vous risquez de vous retrouver pendant une courte période sans résidence fixe, à moins d’avoir songé à négocier une situation transitoire avec le notaire et les acheteurs.

Mais il existe un scénario plus fréquent : la vente de votre « ancienne » habitation correspond parfaitement à l’achat de votre nouvelle habitation. À ce moment précis, vous allez naturellement chercher la construction la plus intéressante – lisez : avantageuse – pour financer votre nouvelle maison. Quelles options s’offrent à vous ?

  • Un changement de propriété ou transfert d’hypothèque (vous transférez votre ancien prêt vers votre nouvelle habitation)
  • Un tout nouveau prêt
  • Un refinancement de votre prêt actuel

Et le dernier scénario : vous êtes tombé amoureux d’une habitation et vous souhaitez l’acheter, mais votre habitation actuelle n’est pas encore vendue. Dans ce cas, le crédit pont est un mode de financement très pratique.

Qu’il s’agisse d’un transfert d’hypothèque, d’un crédit pont ou d’un nouveau prêt, chaque scénario présente des opportunités (fiscales), restrictions et d’éventuels frais additionnels Dans ce blog, nous examinons de plus près les différentes options.

couple avec enfant devant une nouvelle habitation
Vous êtes tombé amoureux d’une habitation et vous souhaitez l’acheter, mais votre habitation actuelle n’est pas encore vendue. Dans ce cas, le crédit pont est un mode de financement très pratique.

Informez-vous avant de vous lancer

Comme vous pouvez le lire, il n’est certainement pas inutile de bien s’informer afin de mener à bien la vente de votre habitation. Vous éviterez à tout le moins de mauvaises surprises, même si vous n’avez pas de nouvelle habitation en perspective.

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Publié le 9 octobre 2024



Real Estate

Tout ce qu’il faut savoir pour acheter une ferme


Pour beaucoup, cela semble romantique : la tranquillité et l’espace de la campagne, vivre en autarcie et posséder un endroit où élever des animaux et cultiver des légumes. Cependant, acheter une ferme ne se résume pas à l’acquisition d’une maison avec de vastes terres. De nombreux aspects doivent être pris en compte, tels que l’emplacement, l’état de la ferme, les coûts de rénovation et les possibilités de rendre la ferme économe en énergie.

Maintenant que la ville de Saint-Trond (Sint-Truiden) vend des fermes sur Immoweb pour réduire sa dette municipale, vous vous demandez peut-être comment vous lancer dans l’achat de votre propre ferme de rêve. Cet article vous explique tout ce que vous devez savoir pour prendre une décision éclairée.

Les coûts d’une ferme

Prix d’achat

Les prix des fermes peuvent varier considérablement en fonction de l’emplacement, de la taille du terrain et de l’état de la propriété. Une ferme dans une zone rurale peut être relativement abordable, mais si vous souhaitez acheter dans une région populaire, les prix peuvent grimper. Cependant, le prix d’achat n’est qu’une partie des coûts totaux.

Coûts de rénovation et d’entretien

De nombreuses fermes anciennes nécessitent d’importants travaux de rénovation pour les rendre habitables selon les normes modernes. Il faut penser à la fondation, au toit, à l’électricité et à l’isolation. De plus, il faut tenir compte de l’entretien des terres, telles que la réparation des clôtures, l’entretien des chemins et, potentiellement, la mise en place de systèmes de gestion de l’eau pour récupérer l’eau de pluie ou irriguer. Selon l’état de la ferme, ces coûts peuvent rapidement s’accumuler.

La vie à la ferme

Les avantages de la vie à la campagne

Vivre à la ferme offre des avantages uniques. Vous avez l’espace et la liberté de vivre en autarcie en cultivant par exemple vos propres légumes ou en élevant des animaux. La tranquillité et le contact avec la nature sont des raisons majeures pour lesquelles beaucoup choisissent une ferme. De plus, vous pouvez bénéficier d’un style de vie isolé avec beaucoup de vie privée, ce qui est difficile à trouver dans les zones urbaines.

La vie à la ferme offre également des possibilités de diversification des revenus. De nombreuses fermes ont des dépendances ou de vastes terrains qui peuvent être utilisés pour des activités annexes telles que l’agrotourisme, des ateliers ou la location pour des événements. Cela peut être un moyen de rentabiliser votre investissement plus rapidement et de générer une source de revenus alternative.

Vous avez l’espace et la liberté de vivre en autarcie en cultivant par exemple vos propres légumes ou en élevant des animaux.

Inconvénient : le travail dur

Bien que cela puisse sembler idyllique, la vie à la ferme peut être physiquement éprouvante. L’entretien des terres et des animaux demande un effort quotidien. Il y a des journées longues avec peu de répit, surtout si vous choisissez d’exploiter commercialement la ferme.

Durabilité

Rénovation et efficacité énergétique

Rénover une ferme offre l’opportunité idéale d’intégrer des solutions durables et écoénergétiques, notamment en raison de l’infrastructure souvent vieillissante des fermes. Voici quelques aspects essentiels à considérer lors de la rénovation de votre nouvelle maison.

Isolation et rénovation du toit

Beaucoup de fermes possèdent des toitures anciennes qui nécessitent souvent des réparations, voire un remplacement complet. Cela représente une excellente occasion d’intégrer une meilleure isolation. Un toit bien isolé peut considérablement réduire les coûts énergétiques et rendre la maison plus confortable tant en été qu’en hiver. Les matériaux d’isolation modernes peuvent être appliqués de manière discrète sans affecter l’aspect authentique de la ferme.

Électricité et plomberie

La plupart des anciennes fermes ont des systèmes électriques obsolètes qui ne répondent pas aux normes de sécurité modernes. Cela donne l’occasion d’investir dans des systèmes écoénergétiques lors de la rénovation, tels que l’éclairage LED ou des thermostats intelligents, qui réduiront vos coûts énergétiques. Il en va de même pour la plomberie : les anciennes canalisations peuvent être remplacées par des technologies économes en eau, comme des robinets et toilettes plus efficaces.

Énergies renouvelables : panneaux solaires et pompes à chaleur

Une ferme avec une grande surface de toit offre une excellente opportunité pour l’installation de panneaux solaires. Ceux-ci peuvent être installés de manière discrète, par exemple sur des granges ou des dépendances, où ils ne sont pas visibles depuis la route. Cela vous aidera à réduire considérablement les coûts énergétiques et à adopter un mode de vie plus durable.

De plus, les pompes à chaleur constituent un excellent moyen de chauffer et de refroidir votre ferme. Les pompes à chaleur utilisent la température constante de la terre pour offrir un chauffage et une climatisation à faible consommation d’énergie. Elles peuvent réduire votre dépendance aux combustibles fossiles et rendre votre ferme plus respectueuse de l’environnement.

Gestion de l’eau et collecte des eaux de pluie

Les fermes consomment souvent beaucoup d’eau, tant pour les besoins personnels que pour l’arrosage des cultures ou le soin des animaux. L’installation d’un système de récupération des eaux de pluie peut vous aider à réduire les coûts liés à l’eau et à garantir un approvisionnement durable. L’eau de pluie peut être utilisée, par exemple, pour l’irrigation ou pour des usages non potables comme les toilettes.

Préserver la valeur historique

De nombreuses anciennes fermes ont une riche histoire qui mérite d’être conservée. Il est crucial d’effectuer des rénovations dans le respect de l’architecture et des matériaux d’origine. Il est important de collaborer avec des experts ayant de l’expérience dans les bâtiments historiques. Cela garantira que le charme et l’authenticité de la ferme sont préservés, même lorsque vous intégrez des technologies modernes.

Grande ferme avec panneaux solaires au milieu des champs
Une ferme avec une grande surface de toit offre une excellente opportunité pour l’installation de panneaux solaires.

Comment commencer le processus d’achat ?

Emplacement, emplacement, emplacement

Comme pour tout bien immobilier, l’emplacement de votre ferme est d’une importance capitale. Réfléchissez bien à la distance par rapport aux commodités telles que les écoles, les supermarchés et les soins de santé. Voulez-vous une ferme complètement isolée ou préférez-vous être à proximité d’une ville pour accéder facilement à votre travail et à des activités sociales ? Le choix de l’emplacement influencera également le prix et la valeur future de votre propriété.

Financement

Avant de commencer à chercher une ferme, il est important de comprendre comment fonctionne le financement. L’achat d’une ferme peut être plus complexe que celui d’une maison ordinaire, en particulier si des terres agricoles sont impliquées. Vous pourriez avoir besoin de prêts hypothécaires spécialisés, et il serait sage de consulter un conseiller financier ayant de l’expérience dans ce type d’achats.

Inspection technique

Il est essentiel de faire réaliser une inspection technique approfondie avant d’acheter une ferme. Cela vous donnera une meilleure idée de l’état du bâtiment et des travaux de rénovation nécessaires. Assurez-vous de ne pas seulement vérifier la maison principale, mais aussi les dépendances et les terres elles-mêmes. Des éléments tels que l’état des granges, des clôtures et des sources d’eau sont cruciaux pour la vie quotidienne à la ferme.

Acheter une ferme est une entreprise ambitieuse mais gratifiante. Cela offre la possibilité de vivre en autarcie, de profiter de la nature de près et de créer un espace qui vous appartient totalement. Cependant, cela présente également des défis, tels que les rénovations, l’entretien et l’intégration de solutions durables. En vous préparant bien et en consultant les bons experts, vous pouvez transformer votre ferme de rêve en une maison confortable et pérenne où vous pourrez profiter de la vie pendant de nombreuses années.

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Publié le 7 octobre 2024



Real Estate

Un animal de compagnie à la maison : à quoi faut-il penser ?


Adopter un animal de compagnie peut être l’une des expériences les plus enrichissantes. Les animaux offrent de la compagnie, de l’amour et de la joie, mais ils impliquent aussi des responsabilités. Avant d’accueillir un animal chez vous, il est important de bien réfléchir à certains aspects. Il ne s’agit pas seulement de choisir l’animal qui correspond le mieux à votre mode de vie, mais aussi de préparer votre maison à sa venue. Dans cet article, nous vous expliquons à quoi il faut faire attention pour assurer le bien-être de votre nouvel ami, tout en évitant que votre habitation ne subisse des dommages inutiles.

Espace et agencement de votre habitation

L’un des premiers éléments à prendre en compte est de savoir si votre habitation est adaptée à l’accueil d’un animal. Les besoins en espace varient en fonction des animaux. Un petit chien ou un chat peut être à l’aise dans un appartement, alors qu’un grand chien ou un animal actif comme un lapin aura probablement besoin de plus de place.

  • Chiens : Les grandes races nécessitent souvent plus d’exercice et ont besoin d’un jardin ou d’un parc à proximité. Si vous n’avez pas d’espace extérieur, gardez à l’esprit que vous devrez promener votre chien régulièrement et longtemps. Assurez-vous que votre maison dispose d’assez d’espace pour permettre à votre chien de se déplacer librement.
  • Chats : Les chats sont un peu plus flexibles en termes d’espace. Ils peuvent être heureux dans un appartement tant qu’il y a suffisamment d’espace vertical (comme des arbres à chat ou des étagères) où ils peuvent se réfugier et dépenser leur énergie.
  • Rongeurs et petits animaux : Les animaux comme les cobayes, hamsters ou oiseaux ont généralement besoin de moins d’espace, mais nécessitent tout de même un habitat sécurisé. Réfléchissez bien à l’endroit où vous allez placer leur cage, car certains animaux sont sensibles aux courants d’air ou à la lumière directe du soleil.

Ajustements à votre maison

Lorsque vous adoptez un animal, vous devrez peut-être apporter quelques modifications à votre habitation pour la rendre plus adaptée à vos nouveaux compagnons. Ces ajustements peuvent être mineurs ou plus conséquents, selon le type d’animal.

  • Protection des sols et meubles : Les chiens et les chats peuvent abîmer les sols et les meubles avec leurs griffes. Pensez à utiliser des tapis pour protéger votre sol et à choisir des tissus résistants aux griffures pour vos meubles. Le cuir, par exemple, est durable, mais peut montrer des traces de griffures, tandis que les tissus en microfibre sont plus résistants.
  • Griffoirs et jouets pour chats : Les chats ont un besoin naturel de griffer. Pour éviter qu’ils ne s’attaquent à vos meubles, il est préférable d’installer des griffoirs et d’autres accessoires spécifiques. Placez-les à des endroits stratégiques dans votre maison où votre chat aime passer du temps.
  • Sécurité : Les animaux de compagnie, en particulier les jeunes comme les chiots et les chatons, sont curieux et peuvent se retrouver dans des situations dangereuses. Assurez-vous que les câbles électriques sont hors de leur portée, que les plantes toxiques sont inaccessibles, et que vos poubelles sont bien fermées. Vous pourriez aussi envisager de placer des barrières dans certaines zones de la maison, comme la cuisine ou l’escalier.
  • Peinture et matériaux adaptés aux animaux : Si vous prévoyez de repeindre ou de rénover, optez pour des peintures non toxiques et respectueuses des animaux. De plus, des revêtements de sol comme le vinyle ou le stratifié sont plus faciles à entretenir que la moquette.
Pour éviter qu’ils ne s’attaquent à vos meubles, il est préférable d’installer des griffoirs et d’autres accessoires spécifiques.

Nettoyage et entretien

Les animaux de compagnie apportent beaucoup d’amour, mais aussi un entretien supplémentaire. De l’entretien de leur espace de vie au toilettage régulier, vous devrez adapter la manière dont vous entretenez votre maison.

  • Poils et squames : Les chiens et les chats perdent régulièrement leurs poils, ce qui signifie que vous devrez passer l’aspirateur et nettoyer plus souvent. Un aspirateur puissant avec une brosse spéciale pour les poils d’animaux est indispensable dans un foyer avec des animaux. Si vous ou des membres de votre famille êtes allergiques, il est important de prendre en compte l’impact potentiel sur la qualité de l’air. Vous pouvez envisager d’installer des filtres à air ou des purificateurs d’air pour réduire les allergènes.
  • Accidents : Les jeunes animaux, tels que les chiots ou les chatons, peuvent avoir des accidents avant d’être totalement propres. Les sols en bois et les tapis peuvent être tachés ou endommagés si l’urine ou les vomissures ne sont pas nettoyés rapidement. Pensez à placer des tapis ou des alèses dans les zones où votre animal passe beaucoup de temps, surtout au début.
  • Odeurs : Les chiens et les chats peuvent parfois laisser une odeur, surtout lorsqu’ils sont mouillés ou qu’ils reviennent de l’extérieur. Les laver régulièrement et laver leurs couchages aidera à réduire ces odeurs. Assurez-vous également d’avoir des produits de nettoyage spécifiques pour éliminer les odeurs d’animaux.

Temps et attention

En plus des ajustements matériels, il est essentiel de vous assurer que vous avez suffisamment de temps à consacrer à votre animal. Les animaux, surtout les chiens, ont besoin d’exercice quotidien et de stimulation mentale pour rester heureux et en bonne santé.

  • Espaces de jeu et d’interaction : Aménagez des espaces dans votre maison où vous pourrez jouer avec votre animal. Cela peut être un coin du salon où votre animal a accès à des jouets, ou un espace extérieur où vous pouvez jouer ensemble.
  • Anxiété de séparation : Certains animaux, en particulier les chiens, peuvent souffrir d’anxiété de séparation s’ils sont laissés seuls trop longtemps. Cela peut entraîner des comportements destructeurs comme mâcher des meubles ou aboyer. Si vous êtes souvent absent, envisagez de faire appel à un pet-sitter ou d’adopter un autre animal de compagnie pour lui tenir compagnie.
deux petits chiens marchant à l'extérieur
Les animaux, surtout les chiens, ont besoin d’exercice quotidien et de stimulation mentale pour rester heureux et en bonne santé.

Impact social

Enfin, gardez à l’esprit qu’avoir un animal de compagnie peut avoir un impact sur vos relations avec vos voisins, surtout si vous vivez en appartement. Les chiens qui aboient beaucoup ou les chats qui errent à l’extérieur peuvent causer des nuisances. Assurez-vous que votre animal est bien dressé et respectueux des règles de la vie en communauté.

Adopter un animal de compagnie peut être une expérience formidable, mais il est essentiel d’être bien préparé. En tenant compte de l’espace, de l’entretien, de la sécurité et des responsabilités financières, vous garantirez une cohabitation harmonieuse entre votre foyer et votre compagnon. Réfléchissez bien aux besoins spécifiques de l’animal que vous envisagez d’adopter et adaptez votre maison pour créer un environnement sûr et confortable, à la fois pour vous et pour votre nouvel ami à quatre pattes.

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Publié le 3 octobre 2024



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